La seconde guerre mondiale, gerre planétaire

La Seconde guerre mondiale

Introduction :

La seconde guerre mondiale est une guerre planétaire.

I. Les origines de la guerre

   A. Pourquoi la guerre ?

D’abord la seconde guerre mondiale est due à la première guerre mondiale. Il existe un lien entre les deux. Les traités de paix sèment des sentiments d’humiliations. Les minorités nationales sont insatisfaites de leur sort. Les italiens, allemands et hongrois réclament des territoires qui ne leurs ont pas été donnés. Les frustrations sont nés des traités des vainqueurs infligés aux vaincus.

Par ailleurs, sans la crise de 1929, il n’y aurait pas eu de seconde guerre mondiale. La crise de 1929 est directement responsable de la seconde guerre mondiale pour deux raisons : cortège de souffrance qui amène au pouvoir des nationalistes. Sans la crise de 1929, il n’y aurait pas eu d’Hitler donc pas de seconde guerre mondiale. La deuxième raison est que certains pays n’ont aucune ressource sur leur territoire et que le protectionnisme empêche ces pays de vivre. Le Japon a attaqué à la Chine à cause de cela.

Les puissances fascistes sont amenées à regarder les autres pays.

La grande différence entre la première guerre mondiale et la seconde est l’intentionnalité. La première était un « accident » alors que la seconde a été voulue par des régimes politiques violents. Ces régimes qui veulent étendre leurs territoires le font sans aucun problème. Ils ne rencontrent pas d’obstacles.

La Société Des Nations (SDN) n’a pas fonctionnée pour plusieurs raisons : elle est affaiblie dès le départ.

   B. Les évènements qui marchent à la guerre

La guerre a éclaté en 1939 car Hitler a dérapé.

Hitler veut couper les liens avec le traité de Versailles. Ensuite, il veut rassembler le peuple allemand dans une « seule Allemagne ». Dès le peuple allemand rassemblé, il imagine conquérir les « races » inférieures à compter par les Slaves par exemple.

L’Allemagne avance doucement. Hitler est un excellent tacticien. En 1935, Hitler rétablit le service militaire obligatoire à l’encontre du traité de Versailles. Cette même année, il quitte la SDN et essaye de se rapprocher de l’Italie fasciste.

En 1936, l’Allemagne est de plus en plus forte. Il y a une sorte de « pause » car les jeux olympiques sont organisés à Berlin. Beaucoup de journalistes étrangers viennent. Hitler doit donc faire une pause dans sa démarche antisémite. Ce n’est pas pour autant que son programme s’arrête. En mars 1936, Hitler décide de la remilitarisation de la Rhénanie. Les troupes allemandes se déploient à la frontière française. Elles commencent la construction d’une ligne de défense.

En juillet 1936, une guerre civile éclate en Espagne. Elle oppose les républicains et les nationalistes. C’est la répétition de la seconde guerre mondiale. L’Allemagne intervient et bombarde l’Espagne. Les nationalistes finiront par l’emporter.

En 1938, Hitler est plus fort d’un point de vue militaire. En mars 1938, Hitler annonce que l’Autriche fait partie du Reich. Il prononce l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne. Cette annexion se traduit par l’entrée de troupes allemandes à Vienne. Les juifs autrichiens sont immédiatement persécutés par les nazis. La France et l’Angleterre ne réagissent pas.

Hitler veut ensuite annexer le territoire des Sudètes de la Tchécoslovaquie. Les Tchécoslovaques ne veulent pas donner un de ces territoires à l’Allemagne. Le président de ce pays demande de l’aide à  la France et à l’Angleterre pour résister aux pressions du régime nazi. En septembre, Mussolini fait une conférence à Munich. Les dirigeants de l’Angleterre, l’Allemagne, la France et l’Italie se retrouvent pour discuter. Après cette conférence, la France et l’Angleterre ne soutiennent plus la Tchécoslovaquie. C’est la victoire de l’Allemagne nazie qui annexe le territoire des Sudètes.

En mars 1939, il n’y a plus ou presque plus d’allemands en dehors du Reich. C’est une grande Allemagne qui se sent extrêmement puissante. Hitler commence l’invasion de la Tchécoslovaquie non allemande. Une fois de plus, la France et l’Angleterre n’interviennent pas. Hitler veut ensuit annexer la Pologne. Cette fois-ci, la France et l’Angleterre donnent leurs soutiens à la Pologne face aux coups de pressions d’Hitler.

Le 23 aout 1939, le pacte germano-soviétique est signé à Moscou. Hitler sait que s’il attaque la Pologne, il ne se fera pas attaqué par Staline. Le 1er septembre 1939, l’Allemagne nazie envahit la Pologne. Comme prévu, Staline n’intervient pas. Hitler pense que la France et l’Angleterre se préparent à entamer des négociations. Finalement non, ils déclarent la guerre à l’Allemagne.

II. Des victoires de l’Axe (1939-1942) à la victoire des Alliés (1942-1945)

   A. Les victoires de l’Axe

      1. Les premiers succès de l’Allemagne

Le 1er septembre 1939, c’est le début de la seconde guerre mondiale. D’un côté, on a la France, l’Angleterre et la Pologne, et de l’autre, on a l’Allemagne. Elle possède un avantage car elle sait que l’URSS n’interviendra pas.

L’armée allemande suit la tactique de la Blitzkrieg et avance rapidement vers Varsovie, qu’elle bombarde massivement puis qu’elle occupe le 28 septembre. Comme il était prévu dans le pacte germano-soviétique, l’URSS se lance de son côté à l’assaut de la Pologne orientale à partir de la mi-septembre. A la fin du mois, le territoire polonais est entièrement occupé par les deux puissances.

De leur côté, la France et l’Angleterre adoptent une stratégie défensive. Leurs armées restent abritées derrière la ligne Maginot et la frontière belge en attendant l’attaque des allemands. C’est la « drôle de guerre ». Rien ne se passe pendant quelques mois. C’est une période de calme. Puis en avril 1940, l’Allemagne envahit le Danemark et la Norvège pour assurer son approvisionnement en fer suédois qui passe par le port norvégien de Narvik.

      2. L’offensive à l’Ouest

Hitler déclenche l’offensive à l’Ouest le 10 mai 1940. La Wehrmacht se rue sur les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, passe par les Ardennes, et refoules les armées françaises et britanniques sur les bords de la mer du Nord. Elle y fait des dizaines de milliers de prisonniers, la plupart français, qui sont envoyés en Allemagne. Elle progresse ensuite vers le sud de la France, entraînant l’exode de millions de civils. Le 22 juin 1940, la France, à moitié envahie, signe l’armistice.

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