Gestion de projet

Sujet : Gestion de projets

Des enquêtes sur les projets informatiques montrent que ces derniers sont souvent livrés en retard, n’apportent pas la satisfaction du client, dépassent leur budget ou sont simplement abandonnés. Les raisons de ces échecs sont à rechercher dans l’absence d’utilisation de méthode qui sait prendre en compte toutes les dimensions d’un projet.

Tout en précisant les dimensions d’un projet, vous présenterez une analyse détaillée reposant principalement sur :

- les démarches mises en œuvre,

- les méthodes et outils utilisés,

- l’impact des technologies nouvelles.

Dans un deuxième temps, vous réfléchirez à la présentation de la gestion de projet dans une classe de techniciens supérieurs. Vous mettrez en évidence les concepts étudiés et les supports pédagogiques utilisés.

Nous travaillons aujourd’hui dans un environnement de plus en plus compétitif et concurrentiel et les contraintes de rentabilité sont de plus en plus fortes.

Les entreprises cherchent donc à diminuer les coûts. Le système d’information a souvent été perçu comme un centre de coût plutôt qu’un centre de profit. Cette tendance est impulsée par les dirigeants d’entreprises qui voient dans les SI un gisement d’économies à réaliser qui n’a pas encore été totalement exploité.

Ainsi, dans ce contexte la gestion de projets informatiques est considéré comme particulièrement favorable à l’obtention des performances.

La mise en œuvre d’un projet est d’autant plus importante qu’elle doit être en cohérence avec la stratégie et les objectifs de l’entreprise. Il existe donc un travail de réflexion stratégique en amont du projet. Tous les acteurs sont ou peuvent être concernés par un projet.

"Un projet est un processus (ensemble d’activités coordonnées) qui contribue à la réalisation d’une production unique satisfaisant une demande spécifique (d’un client interne ou externe) pour atteindre des objectifs prédéfinis, avec des contraintes de temps (il a un début et une fin) et de moyens (il a un budget, des ressources humaines et matérielles)".

Suivant la nature du projet il peut exister plusieurs types de parties prenantes qui peuvent avoir des intérêts parfois divergents. Le projet est avant tout une aventure humaine, qui mobilise un ensemble d'acteurs pour atteindre un but. Chaque acteur assume, dans le projet, une responsabilité propre : planifier, concevoir, développer, valider, tester...

Le Projet est un Partenariat équilibré entre le donneur d’ordre (ou maîtrise d'ouvrage MOA appelé parfois commanditaire) et l’entité retenue pour réaliser l’ouvrage (maîtrise d'œuvre MOE). Une collaboration productive et efficace doit être mise en place entre ces deux composants essentiels, afin de mener le projet à sa réussite.

La MOA initiatrice du projet, représente les utilisateurs finaux à qui l’ouvrage est destiné. Cet ouvrage concrétisé par la MOE répondra de la meilleure façon aux conditions de qualité, de délais, et de coûts fixées par la MOA. La relation entre ces deux composantes est régie par un contrat, appelé également cahier des charges, précisant leurs engagements mutuels.

A l’heure actuelle, les stratégies classiques de gestions de projets existants ne répondent pas totalement aux enjeux d’efficacité des organisations. D’intenses pressions économiques et concurrentielles, ajoutées à des marchés en évolution rapide, challengent l’entreprise sur sa capacité à réagir aux attentes des clients.

Pour renforcer son positionnement et rester compétitive, l’entreprise doit mettre en place de nouvelles stratégies de management de gestion de projet.

Nous pouvons tout de même constater depuis ces dernières années une belle évolution dans certains pays, notamment en Inde, où la plupart des projets sont une réelle réussite. Cette observation se démontre grâce à une augmentation du chiffre d’affaires des SSII indiennes et à une confiance accrue des entreprises internationales, notamment dans l’externalisation offshore.

Comment expliquer et surtout comment limiter ces échecs (avec des technologies nouvelles)?

En vertu de cette conception, du point de vue de la gestion de projets, un projet est une réussite lorsque le bien livrable du projet est produit conformément aux attentes du client, dans la fourchette du délai imparti et du budget initialement prévu. Pourtant, des enquêtes sur les projets informatiques montrent que ces derniers sont souvent livrés en retard, n’apportent pas la satisfaction du client, dépassent leur budget ou sont simplement abandonnés.

En période de crise économique et donc de restriction budgétaire drastique, il nous semble judicieux d’analyser les causes d’échec.

C’est pourquoi il serait intéressant de se demander si un projet est forcément une chronique d’un échec annoncé ?

Les entreprises et les parties prenantes considèrent-elles le succès d’un projet de la même manière ? Prennent-elles toutes les mêmes paramètres et les mêmes critères en compte ?

Nous allons procéder à une analyse dans laquelle Il est intéressant de déterminer les principales raisons qui expliquent ces échecs et de proposer des solutions qui les limitent. Ainsi, au cours d’une première partie, nous étudierons l’origine et l’impact des échecs des projets informatiques puis dans une seconde partie, nous nous intéresserons aux méthodes qui permettent de limiter ces échecs.

1. Origines et impacts des échecs des projets informatiques

Si l’échec du projet informatique fait beaucoup parler de lui, nous disposons en revanche de peu d’informations sur les causes réelles de cet échec. Les entreprises ne réalisent pas de statistiques internes. Les seules réflexions post projet sont limitées à des « retours d’expérience », dont l’utilité reste à démontrer et la diffusion du bilan restreinte aux principaux protagonistes. Enfin, aucun organisme indépendant ne publie régulièrement de donnés sur le sujet.

1.1 Les causes organisationnelles des échecs des projets informatiques

L’analyse fonctionnelle est une démarche utile pour des projets. Elle a pour but de définir

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