Echange et partage sur les réseaux sociaux
Cours : Echange et partage sur les réseaux sociaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nats Uko • 8 Juin 2017 • Cours • 670 Mots (3 Pages) • 1 133 Vues
Corpus de Texte
Echange et partage sur les réseaux sociaux
Depuis quelques années, l’avènement des réseaux sociaux a révolutionné les méthodes de communication pour le grand public. Ce corpus met en avant ces modalités, mais également les dangers qui en résultent. Les réseaux sociaux sont aujourd’hui un moyen de partage et d’échange selon l’essayiste Milad Doueihi, cependant, l’article de journal paru dans « La voix du Nord », écrit par Pauline Drouet, nous montre le côté sombre d’un partage pouvant être massif. Dans un article d’analyse, le journaliste Jérôme Batout s’intéresse au phénomène Facebook, et s’interroge sur les raisons du monopole de ce réseau en particulier. Selon Zygmunt Bauman, ces nouvelles méthodes de communication serait la moelle de notre société actuelle.
Une interrogation vient alors : les échanges sur les réseaux sociaux sont-ils source d’enrichissement ou uniformisent-ils le monde ?
Dans un premier temps, nous verrons que les réseaux sociaux sont aujourd’hui un phénomène massif, nous verrons par la suite quels problèmes peuvent engendrer cette globalisation.
Les réseaux sociaux sont aujourd’hui incontournables. Il devient même difficile de n’être inscrit à aucun d’entre eux. Comme le démontre l’article de Jérôme Batout, « Le monde selon Facebook », est devenu celui de la globalisation, comme en démontre ces chiffres impressionnants. A l’époque de cet article, en 2011, le réseau social comprenait cinq cent millions d’individus, et ce chiffre ne cesse d’accroître depuis dans une centaine de pays. Ce phénomène est devenu en une dizaine d’années un phénomène mondial et généralisé, pouvant comprendre toutes les classes sociales, toutes les religions en son sein. Cela correspond à l’essai de Milad Doueihi, « Pour un humanisme numérique », où il est retranscrit que les réseaux sociaux ont permis un partage et des échanges massifs généralisés au monde entier. Ce phénomène tend à faire disparaitre la diversité au profit d’un nouveau rapport au monde. En effet, selon Jérôme Batout, il serait partagé sur les réseaux sociaux 70 informations par mois pour chaque individu, nous démontrant que le partage et l’échange est devenu chose banale.
Zygmunt Bauman, dans son ouvrage « L’amour liquide » explique ce qui rend les relations virtuelles attrayantes. En effet, il devient plus facile de faire des rencontres, et ces mêmes rencontres s’avèreront plus simples, adaptées et offrent le remède de quantité face à la qualité difficile à trouver. Pourtant, cette facilité de transmission d’informations peut se révéler nocive car peut devenir un support de diffusion de la violence, et se répercuter sur des usagers de la vie réelle.
En effet, comme le démontre l’article de presse de Pauline Drouet, une enseignante fut contrainte de déposer plainte contre la mère de l’un de ses élèves, car celle-ci aurait encouragé son enfant dans les propos de haine et les incitations à la violence qu’il transmettait sur le réseau social Facebook. Cet exemple montre bien que tout le monde utilise les réseaux sociaux. Elèves, parents comme enseignants. Les insultes utilisées pour porter atteinte à l’enseignante sur Facebook a entrainé la mère à une condamnation au tribunal.
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