Cours sur wikipédia et les nouvelles formes du livre numérique

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CM3

Mathis Remi, dans les coulisses de la plus grande encyclopédie du monde, 2021 :

Wikipédia a-t-elle toujours une place dans l’internet d’aujourd’hui :

Wikipédia est un des 5 principaux sites mondiaux en terme de consultation, le 4e en France. Quand wikipédia a été crée en 2001, internet était un endroit public d’expérimentation alors que maintenant il se base sur des gros monopoles du web et des entreprise commerciales non plus des particuliers.

Wikipédia est différent de toutes ces multinationales car il est resté amateur, il ne cherche pas à faire du marketing, du ciblage d’audience (avec de la collecte d’info perso)… alors que les entreprises commerciales si. Ainsi, désormais et au cours des années à venir des objets plus performants vont voir le jour et surement rendre wikipédia obsolète (parler à un objet qui répondra de manière précise…). Sachant que Wikipédia ne fonctionne que sur la collaboration de ses usagers, s’ils se tournent vers une autre technologie Wikipédia sera fondamentalement délaissé.

[pic 1]

1. L’ÉCRIT À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE

(Roger Chartier, Professeur au Collège de France)

A l’image des autres révolutions du livre, le numérique est une profonde mutation de la manière d’écrire et de lire (rapport au texte) = lecture fragmentée, très précise des textes et moins dans leur totalitée. Chartier se pose aussi des questions sur les problématiques que provoque la situation de monopole dans la numérisation du patrimoine culturel public par une entreprise privée et commerciale commme Google.

 Beaucoup de bibliothèques se mettent à détruire des livres ou ouvrages imprimé sous le simple fait que la numérisation permet de conserver sans frais, nonobsant Chartier (et Darnton) disent qu’il est mauvais de faire cela car il y a une profonde mutation du numérique.[pic 2]

Le rapport au texte a été modifié. En effet, auparavant avec le rouleau en parchemin les lecteurs devaient avoir une lecture continue et tenir le rouleau à deux mains (utilisation complete). Par la suite avec le codex il était possible de lire à une main ou d’écrire à coté, avec la pagination il était meme possible de se reperer dans le texte et d’avoir une lecture selective c’est à dire d’un passage précis (comparative). Désormais, avec l’ère du numérique et la digitalisation il y a une grosse mutation de la relation entre le fragment et la totalité, le lien entre objet, genre et usage. On enlève du contexte et de l’environnement des informations qui dont perdre ainsi le sens de l’oeuvre.

Le projet commercial de Google, une bibliothèque numérique et un marché de l’information. Le marché de Google est l’information, le livre mais aussi toutes les autres informations et documents qui peuvent etre numérisés. Un processus de numérisation de masse basé sur des accords avec des partenaires sont se soucier des questions de copyright ( procès faits par certains éditeurs européens pour reproduction et diffusion illégales d’œuvres sous droits.)

« grande conversion numérique », pour reprendre l’expression de Milad Doueihi ne doit pas masquer la capacité à porter des formes d’écriture originales, libérées de contraintes. Il parle d’écriture polyphonique et palimpseste, ouverte et malléable, infinie et mouvante.

[pic 3]

CM3 =

1. 1) un livre différent

1. A) la forme matérielle du texte est tranformée par l’écran

le texte numérique n’est pas le simple transfert du codex imprimé à l’écran

Il y a un changement de matière qui a affecté le rapport au livre, écriture et lecture.

Emmanuelle Loyer : “certe ce n’est pas le première fois […] une autre. […

⚠ Dans le monde de l’imprimé un objet =  un contenu = un usage, on ne lit pas de la meme manière un livre de cuisine, un dictionnaire… [pic 4]

1. Avec l’écran cette association est effacée, ce n’est pas un simple transfert, tout les textes ont les meme caractéristiques, support…on ne peut prédire le contenu.
2. De plus, on pert aussi la notion de longeur du texte (nous n’avons pas idée du temps pour lire).
3. Enfin, on pourrait dire que le lecteur est plus actif car il peut aggrandir ce qu’il veut lire, zoomer, dézoomer, mettre de la couleur… Il peut s’approprier le texte.

1. B) la textualité

Un livre imprimé ou un journal peuvent etre luent de manière linéaire ou de manière séquentielle

Nonobstant, pour le numérique les deux possibilités sont possibles mais aussi de nouvelles car on peut rajouter de l’audio, des films, des animations…

De plus meme si avant il existait les notes de bas de pages ou les illustrations c’est désormais bien plus rapide et enrichissant (une proposition nouvelle en 1clic) Possibilité de forte intertexualité car mise en rapport de plusieurs textes rapidement de manière plus riche que sur papier

1. C) mobilités textuelles = textualité mobile

Le livre numérique ouvre à nouveau l’idée d’ouvrage évolutif, c’est à dire un écrit pas réellement stable car il peut etre réactualisé et corrigé.

Selon Roger Chartier, le fait que le texte bouge n’est pas un phénomène nouveau, cela existait déjà auparavant avec les gloses ou les romans feuilletton qui changaient entre la première publication en journal puis en roman imprimé par la suite.

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