Objets numériques
Étude de cas : Objets numériques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertationDSaa • 4 Novembre 2016 • Étude de cas • 1 744 Mots (7 Pages) • 735 Vues
L’objet est indispensable au développement de l’homme. Qu’il soit pratique, remplissant une fonction simple ou bien doté d’une qualité ergonomique judicieuse. Il peut aussi susciter de l’émotion, une fabrication particulièrement soigné ou encore pourvu d’une symbolique forte.
L’autobiographie des objets, écrit par François BON en 2012 présente sa vision et une réflexion sur l’attachement que nous portons aux objets.
L’article du Monde paru en 2014 sur « la culture à l’heure de l’abonnement numérique », montre une fracture dans notre façon de consommer (la culture) aujourd’hui.
Le philosophe Michel ELTCHANINOFF dans « l’Ipad, ou la tentation du superflu », article de magazine de 2010, réfléchi sur la relation entre l’homme et l’objet.
Le dernier document est une photographie qui montre le processus de fabrication des téléphones portables en Asie.
Dans notre société actuelle, sommes nous toujours autant attachés aux objets?
Dans un premier temps nous verrons le rapport physique que l’on entretient avec les objets.
En second lieu nous verrons comment nous consommons ces objets.
L’ipad est un exemple de ce rapport à la fois physique de l’objet et le côté virtuelle du contenu. Le philosophe nous montre ici que l’homme est attaché a l’objet. L’ipad étant devenu comme un compagnon, un ami que l’on utilise quotidiennement dans n’importe quelle situation et contexte. C’est un objet qui est conçu pour une utilisation non fixée et qui permet à l’homme de créer à sa guise. L’auteur insiste sur un point intéressant : le contenu virtuel de l’ipad essaye d’imiter le réel. L’application notes est représenté par un bloc de papier jaune et les livres virtuels reprennent l’aspect physique réelle. Cela montre bien que l’homme est attaché à l’objet physique et qu’il veut des repères. L’objet virtuel veut se rapprocher de la réalité ou alors c’est l’homme qui le souhaite. François BON partage cette idée et nous souligne que les objets anciens ont une forte symbolique. Ils nous rappellent des choses, ils ont une forte impression sur la sensibilité et nous procurent de l’émotion, du plaisir. Les objets physiques seraient donc acteur de plaisir pour l’homme et nous procureraient du bonheur dans leur possession mais aussi dans leur conception.
La publicité et les médias jouent aussi un rôle sur la perception des objets. En effet, le philosophe et l’autobiographe s’accordent sur le fait que les médias exercent une forte pression sur les hommes et qu’il les influencent. On retrouve ce point de vue dans l’article sur l’Ipad. La publicité qui entoure l’objet vend un produit comparé au couteau suisse et donc joue de son caractère indispensable. Le philosophe parle d’aliénation. Il montre que même si l’utilisation de l’ipad est personnelle et réfléchie, les informations sont enregistrées et la manière d’utiliser l’objet est étudiée pour ensuite être mieux contrôlée. François BON parle quant a lui d’obnubilation par les médias et la publicité qui ont pour objectif de vendre leurs objets comme les meilleurs au monde et qu’on ne pourrait s’en passer. « Ils sont tellement mieux » comme le cite l’auteur.
Nous avons vue que les hommes s’attachent aux objets mais que cela est rendu difficile par les médias mais pas seulement.
Notre façon de consommer montre que nous ne nous attachons(consommons plus) plus comme avant aux objets. L’exemple de l’obsolescence programmée nous forcent a acheter sans cesse. L’autobiographe réfléchi sur le devenir des nos objets avec l’obsolescence programmée. Il critique notre manque d’intérêt, de curiosités sur la façon dont sont conçus et fabriqués nos objets. Aujourd’hui Ils sont renouvelés si rapidement que les hommes n’ont même plus le temps de s’attacher ; ils n’ont plus la même symbolique affective qu’autrefois. La photographie quant à elle montre un travail a la chaîne en Asie qui pose également cette question de la consommation de masse des objets. Ils sont tellement nombreux, n’ont aucune différence que finalement ils ne procurent plus le même effet qu’auparavant. Le point de fuite de la photographie est en hors champ tourné vers la droite donc vers le futur et montre que nous sommes dans une spirale auquel nous ne pouvons rien, c’est une révolution, un changement.
En effet l’article du monde accentue ce point de vue avec pour exemple la culture. Les gens n’achètent plus de CD, DVD et ils téléchargent de moins en moins. Aujourd’hui les gens s’abonnent ou regardent en streaming. La culture est en avance sur la façon de consommer et montre que nos habitudes sont entrain de changer. C’est la société qui le veut car a force de renouveler les objets avec l’obsolescence programmée les gens préfèrent maintenant renouveler plutôt que de garder le même objet. Ce système permet d’avoir des objets qui ont plusieurs usages différents comme l’Ipad. Les objets deviennent multifonctions. On observe donc une mutation dans notre façon d’appréhender l’objet.
De plus l’article du monde montre aussi cette évolution ou révolution en suggérant la notion d’accès qui remplacerait celle de la propriété. les hommes ne sont plus dans une consommation d’objets mais plutôt dans une consommation de services et donc vers une consommation dématérialisée.
Pour conclure nous constatons que l’objet est important pour les hommes, qu’il procure du plaisir cependant les hommes vivent une révolution dans laquelle l’objet devient plus symbolique, une société tendant vers une consommation immatérielle qui dans ce cas empêcheraient l’attachement aux objets car trop vite remplacés.
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