De quelle manière Cécile de Volanges écrit-elle sur l’ignorance qui la sépare du monde auquel elle est promise ?
Dissertation : De quelle manière Cécile de Volanges écrit-elle sur l’ignorance qui la sépare du monde auquel elle est promise ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Diegozh • 13 Juin 2018 • Dissertation • 440 Mots (2 Pages) • 466 Vues
Pour l’introduction rappeler la situation du personnage qui est promise en mariage et qui est exclue de toute décision, qui s’exprime dans un échange épistolaire lieu de toute sincérité. + Éducation au couvent du personnage.
De quelle manière Cécile de Volanges écrit-elle sur l’ignorance qui la sépare du monde auquel elle est promise ?
A. La passivité du personnage ou son état de mineure.
⁃ Son état de mineur, d’enfant, elle réfère à Maman, elle s’exclue des hommes et des femmes («hommes et femmes, tout le monde m’a beaucoup regardé», elle n’appartient pas donc à ces deux groupes). Elle s’ennuie dans ce jeu social (ligne 2). Pas de contrôle de con corps, elle s’endort. Puis ce que dit l’homme sur elle «Il faut laisser mûrir cela, nous verrons cet hiver».
⁃ Elle est le sujet des conversations, elle ne participe à aucune activement. Passive aussi parce que tous les verbes qui lui sont rattachés sont des verbes de perception et non pas d’action.
B. Cette passivité se joue à des moments sociaux, un souper et la décision d’un mariage. Des moments où intervient le groupe et ses normes, des coutumes, des usages.
⁃ Elle ignore tous les usages sociaux, l’exemple du maquillage, si les femmes rougissent ou non. Quand elle s’endort pareil.
⁃ Face a cette passivité et cette candeur il y a réprobation du groupe. Le souper et le mariage sont des institutions sociales et qui se régissent par la coutume, or, le personnage ignore ces usages et elle est par cela réprouvée par les convives. La réprobation s’exprime dans les rires des convives et l’adjectif gauche.
⁃ Du fait de cette passivité et de cette candeur, quelque chose de très important se joue dans ce repas, le mariage du personnage, sans qu’elle puisse comprendre et de fait prendre part à cette situation. La dépossession de son destin (elle est promise à quelqu’un et elle ne connaît ni cette personne ni la date).
C. Malgré l’ignorance du personnage des signes textuels indiquent une certaine lucidité vis-à-vis de la situation.
⁃ Elle donne raison à un jugement qui lui a été fait «Oh ! Je crois que cette dame a raison». Elle reprend à son compte le terme de gaucheries qu’elle met au pluriel et qui est italiques sur le texte, indiquant que c’est le propos ou le jugement d’un tiers. Mais même lorsqu’elle reprend ce terme il n’y a pas de certitude, présence du verbe « croire ».
⁃ Une découverte décevante du monde, «Je me suis fort ennuyée», « Je t’assure que le monde n’est pas aussi amusant que nous l’imaginions ».
⁃ Dans toutes ses incertitudes une seule certitude subsiste, celle de sa déception et de son malaise.
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