Émile Durkheim, « Qu’est-ce qu’un fait social ?

Texte 1 – Émile Durkheim, « Qu’est-ce qu’un fait social ? », in Les règles de la méthode sociologique (1975)

Émile Durkheim (1858-1917), sociologue français, considéré comme l’un des fondateurs de la sociologie moderne

Dans l’ouvrage Les règles de la méthode sociologique, il établit des règles méthodologiques à suivre afin de mener à bien une étude sociologique.

Un fait social est :

• extérieur aux individus → à leur naissance, les individus trouvent déjà établies des manières de faire et de penser telles que les habitudes alimentaires selon le moment de la journée, le langage, le système de monnaie, les pratiques de la vie religieuse etc… Ce sont là des devoirs définis en dehors des consciences individuelles, ils n’émanent pas de nous mais sont inscrits dans le droit et dans les mœurs.

→ Le Holisme

• contraint → il n’est pas le résultat d’un choix, mais généralement, les individus ne ressentent pas la contrainte des faits sociaux du fait de l’intériorisation de ceux-ci au cours de la socialisation.

→ exemple : « Je ne suis pas obligé de parler français avec mes compatriotes, ni d’employer les monnaies légales ; mais il m’est impossible que je fasse autrement. Si j’essayais d’échapper à cette nécessité, ma tentative échouerait misérablement. »

• exclusif à la sociologie → l’objet d’étude spécifique qui manquait à la sociologie pour acquérir une légitimité académique

→ « Il faut considérer les faits sociaux comme des choses »

Les faits sociaux se manifestent également au cours d’assemblées informelles → les courants sociaux. Pris dans la foule, l’individu se laisse entraîner par celle-ci et se surprend à penser comme la foule, à ressentir les mêmes émotions, et à agir de la même manière.

Le fait social doit être « stable » → Il mobilise alors les statistiques

→ Ils sont stables, régulières, et n’évoluent pas rapidement

Texte 2 – Norbert Elias, « Sociologie – La thèse de Comte », in Qu’est-ce que la sociologie ? (1970)

Norbert Elias (1897-1990), écrivain et sociologue allemand

→ Il reprend la thèse d’Auguste Comte dans ce chapitre :

- Il faut essayer de tirer des enseignements intemporels. Auguste Comte (1798-1857) montre que le progrès scientifique n’est pas linéaire.

- « positivisme » : travail scientifique + recherches qui s’appuient sur l’observation → souligne la nécessité de l’interdépendance entre la théorie et l’observation

=> Il faut une « relation constante » entre ces deux opérations.

- Il ne faudrait pas approcher l’étude sociale comme une science de la nature → il reconnaît l’autonomie de la science sociale vis-à-vis de la science de la nature traditionnelle.

- La pensée et la recherche sont des processus continu sur des générations.

- Les relations entre

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