Vie affective et Sexuelle des travailleurs en ESAT

VIE AFFECTIVE ET SEXUELLE DES TRAVAILLEURS EN ESAT

1. Quelques rappels à la loi :

La personne en situation de handicap qu'elle que soit l’origine, la nature et la gravité de ses troubles et déficiences, a les même droits fondamentaux que ces concitoyens du même âge, celui de jouir d’une vie décente, aussi normale et épanouie que possible (déclaration des droits des personnes handicapées des nations unis de 1975).

Leur droit à une vie privée, à l’intimité, leurs droits familiaux, le secret de leur accompagnement, etc, leur sont garantis comme tout un chacun.

Y FAIRE OBSTACLE AU MOTIF QU’ILS SONT HANDICAPES RELEVE D’UNE DISCRIMINATION CONDAMNABLE PAR LES TRIBUNAUX.

La loi 2002-2 rénove l’action sociale et médico-sociale de 1975. L’une des orientations principales est LA RECONNAISSANCE DES DROITS DES USAGERS où l’on retrouve le RESPECT DES DROITS A LA VIE DE COUPLE.

La personne handicapée à droit, comme le réaffirme la loi du 11 février 2005 à « l’accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté » et l’exercice de sa liberté individuelle.

Pour l’ANESM (Agence Nationale de l’Évaluation Sociale et Médicosociale) « les besoins d’affection et d’amour font partie des besoins fondamentaux de tout individu »

LES QUESTIONS ? LES INCIDENCES ?

1. Le rôle du moniteur d’atelier :

Chaque jour, le moniteur d’atelier peut-être confronté à des situations concernant la vie affective et sexuelle d’un usager.

Même si le moniteur doit gérer une production, il est un professionnel qui recueille les tracas des usagers.

La problématique qui nous interpelle en premier lieu est celle de l’identification du couple

Il n’est pas question pour autant d’instaurer un modèle normatif.

Les professionnels que nous sommes doivent s’attacher à prendre « la bonne distance »pour éviter les phénomènes de fusion et/ou de projection voir d’identification. Sans s’immiscer dans l’intimité du couple, nous devons s’assurer que la démarche est partagée en interprétant les situations de type « dominant-dominé » qui pourrait conduire, le cas échéant, à une maltraitance.

1. Quelles solutions s’offrent aux moniteurs ?

• Création d'une commission
• Formations
• Formations-Actions
• Travail en équipe pluridisciplinaire (Infirmière, psychologue, assistante service social, analyse de la pratique,...)
• Intervenants extérieurs (ARS, IREPS, CREAI, médiateurs, Planning familiale, Maternité, médecins,...)

1. Quelles solutions s’offrent aux usagers ?

• En réunions entre travailleurs et encadrants,
• En individuel avec la psychologue, l’infirmière
• Formation avec intervenants extérieurs
• Groupes de paroles
• Ou en consultation à l’extérieur

1. Conclusion

Lorsque la Vie Affective et Sexuelle  des usagés est abordée, le moniteur d’atelier doit être OBJECTIF, et le PLUS JUSTE possible avec l’adulte sans le SURPROTEGER. Il doit mette de côté l’aspect PASSIONNEL et rester PROFESSIONNEL en évitant toutes INTERPRETATIONS. Il en est de son DEVOIR au niveau DEONTHOLOGIQUE de RESPECTER le PROJET DE VIE de l’USAGER.

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