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Cours SVT: la Prise En Charge De Sa Vie Sexuelle

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Par   •  4 Octobre 2014  •  1 263 Mots (6 Pages)  •  1 085 Vues

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CIII1. La prise en charge de sa vie sexuelle.

Cette prise en charge est facilitée par une connaissance de plus en plus précise des hormones naturelles en jeu et de leurs rôles dans les fonctions de reproduction humaine avec mise au point progressive de molécules de synthèse permettant une maîtrise de la procréation de plus en plus adaptée, avec de moins en moins d’effets secondaires.

Cette prise en charge chimique en matière de contraception et de procréation médicalement assistée (PMA) doit être doublée d’une prise en charge comportementale face aux IST (infections sexuellement transmissibles) encore appelées MST ou maladies vénériennes.

I. Le cycle de la femme et son contrôle naturel.

Le cycle menstruel de la femme comporte le cycle ovarien et le cycle utérin (cf. fig3 p114 et cf. polycopié).

Le cycle ovarien comprend deux phases :

du début des règles à l’ovulation, la phase folliculaire durant laquelle un follicule mûrit.

de l’ovulation aux règles suivantes, la phase lutéale pendant laquelle le corps jaune est actif.

Le follicule et le corps jaune sécrètent les œstrogènes et la progestérone, hormones sexuelles qui synchronisent l’activité de l’utérus et celle des autres organes génitaux. Les œstrogènes et la progestérone stimulent le développement de l’utérus et leur chute en fin de cycle provoque l’apparition des règles ou menstrues. Un nouveau cycle utérin débute le 1° jour des règles.

Le cycle ovarien est contrôlé par le complexe hypothalamohypophysaire (CHH) (cf. fig4 p115). La neurohormone GnRH, sécrétée par l’hypothalamus, stimule l’hypophyse, qui à son tour libère alors deux hormones stimulant les ovaires : ce sont les gonadostimulines FSH et LH.

Les hormones ovariennes influencent en retour le CHH :

tout au long du cycle par un rétrocontrôle négatif ces hormones sexuelles inhibent le CHH et c’est pourquoi le taux de FSH et LH est bas (cf. fig5 p115 et cf. polycopié).

mais aux alentours de l’ovulation une forte concentration d’œstrogènes est source d’un rétrocontrôle positif se traduisant par un pic de FSH et LH (décharge de ces deux hormones, c'est-à-dire libération massive). Ce pic de LH induit à son tour l’ovulation.

NB. Aux alentours de l’ovulation les cellules du col de l’utérus sécrètent une glaire cervicale filante, c'est-à-dire perméable aux spermatozoïdes, et abondante. Elle est peu filante et plus rare avant et après cette phase ovulatoire caractérisée par le rétrocontrôle susmentionné.

II. La contraception hormonale.

La contraception est l’ensemble des méthodes visant à avoir un enfant quand on le souhaite. La contraception hormonale repose sur l’utilisation d’hormones ou de molécules interférant avec elles. Son efficacité évaluée par l’indice de Pearl (cf. polycopié) est supérieure aux autres méthodes de contraception.

A. La contraception régulière.

La pilule contraceptive (pilule combinée oestroprogestative normodosée ou minidosée (= minipilule), pilule séquentielle oestroprogestative elle aussi (prise discontinue 21 jours/28) et micropilule progestative(prise continue28 jours/28)) et ses dérivés (implant sous-cutané qui reste actif pendant 3 ans et permet d’éviter les conséquences d’un oubli de prendre la pilule, timbre encore appelé patch à renouveler toutes les semaines et anneau vaginal se changeant à chaque nouveau cycle) ont le même mode d’action : la perturbation hormonale du cycle par libération dans le sang d’hormones sexuelles de synthèse (œstrogènes et/ou progestérone) à action plus longue que les hormones naturelles car moins vite dégradées.

Ces hormones en inhibant le CHH bloquent l’ovulation en empêchant le pic de LH (= effet antiovulatoire). Mais elles ont aussi un effet antiglaire (perte de filance) et antinidatoire en perturbant le développement de la muqueuse utérine (= endomètre) la rendant ainsi impropre à une nidation, c'est-à-dire une implantation de l’embryon dans l’utérus. Un seul de ces trois effets contraceptifs suffit à empêcher une procréation, les deux premiers en empêchant la rencontre des gamètes et le troisième en empêchant la nidation (= effet contragestif).

B. La contraception d’urgence.

La pilule du lendemain (Norlevo ou Lévonorgestrel cf. fig5 p117) ou du surlendemain (EllaOne cf. polycopié) sont des pilules curatives et non préventives

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