Vend-t-on et achète t-on tout de la même façon ?

Cohen Lola, groupe 15

Compte rendu d'observation

Terrain : Centre commercial de Villeneuve d'Ascq (V2)

Date : Mardi 17 février après-midi, soit le dernier jour des soldes

Vend-t-on et achète t-on tout de la même façon ?

Avant toute chose, je dois observer le centre commercial dans sa globalité. Je remarque d'abord que lorsque l' on franchit les portes coulissantes du centre commercial à la sortie du métro, on se trouve directement face à une boutique de pâtisseries, dégageant des senteurs particulièrement agréables mais dont les prix sont assez élevés. Sans doute la boutique profite-t-elle du fait qu'elle soit idéalement située à moins que ce soit la politique de l'enseigne, qui justifie ses prix par la qualité de ses produits. Je longe l'allée, assez large, bordée à gauche et à droite de boutiques diverses (tout de suite sur ma droite se trouve une boutique vendant des accessoires pour téléphone portable et un salon de coiffure, à ma gauche se trouve une boutique de vêtements,...). Plus loin sur ma droite, j' aperçois une femme blonde, de dos, qui s'applique à enlever l'autocollant « soldes » d'une vitrine d'un magasin, en prenant garde à ne pas laisser de traces. Le centre commercial s'étend sur 2 niveaux et je me trouve au niveau supérieur (niveau 1).

Arrivée aux escalators,je distingue des bruits semblables à des rugissements et je jette un œil au niveau inférieur où je peux voir que des animaux préhistoriques automatisés ont été installés au centre ce qui attire quelques enfants avec leurs parents, certains curieux, d'autres émerveillés par l'aspect et le mouvement de ces structures. Je reprends ma route et voit à ma gauche un hypermarché (« Auchan ») qui se trouve donc au milieu du centre commercial et est réparti sur les 2 niveaux ( au niveau 0 on trouve tout ce qui est alimentation et au niveau 1 tout le reste). Je me dis que la présence d'un hypermarché au sein d'un centre commercial est un bon moyen d'en maximiser sa fréquentation car ainsi, les personnes qui sont habituées à faire la plupart de leurs achats en hypermarché vont avoir tendance à s'intéresser aussi aux boutiques alentour.

Je continue de marcher et m'aperçois que du fait de la diversité des boutiques présentes dans le centre commercial, sans compter la présence de lieux de restauration variés (on trouve des lieux de restauration rapide et à bas prix, tels Quick et des restaurants). la population présente est assez hétérogène, d'autant que le centre commercial est assez grand puisqu'il rassemble 250 enseignes. Je tente un moment de noter l'âge, le sexe et l'appartenance possible à telle ou telle classe sociale (en me fondant notamment sur leur démarche et leur tenue vestimentaire) de chaque personne qui passe mais j'abandonne bien vite car la fréquentation est bien trop importante.

Je m'arrête à une zone de repos qui se trouve tout au fond du centre commercial. En effet, ce dernier compte 5 zones de repos ( 2 au niveau inférieur et trois, plus petites au niveau supérieur);elles comportent toujours au moins une plante verte en pot avec une table basse noire et des banquettes et chaises confortables, avec un sol en imitation parquet qui se démarque du sol blanc avec quelques marques rouges en carrelage de l' allée centrale. L'existence de ces zones de repos contribue sans doute au fait que les gens prennent leur temps, se promènent,...J' y retrouve une camarade. Je m' assoies par terre à coté d' elle afin de pouvoir prendre des notes tranquillement tout en discutant avec elle de l'observation qu'on effectuait sans attirer l'attention mais c'était une idée stupide. En effet, moins de cinq minutes plus tard, un vigile d'une trentaine d'années au crane rasé, talkie-walkie à la main, passe et me fait vivement remarquer qu'une chaise vacante se trouve à deux mètres de moi, m'invitant expressément à m'y asseoir ou en tous les cas à ne pas rester assise là (parce que je gêne le passage ou parce que ça donne une mauvaise image qu'une personne du centre commercial puisse se trouver assise par terre? A moins qu'il ait jugé que j'avais une attitude qui attirait l'attention?). Toujours est-il que cela me décide à m'en aller et j'entre donc au Furet du Nord qui se trouve juste en face. Il est 16h10.

Le Furet du Nord est une papeterie-librairie. Ayant l'habitude de me rendre au Furet de Lille, je trouve celui-ci plutôt petit mais cela reste quand même un grand magasin. De l'entrée jusque au bout du magasin, une allée large, bordée d'étagères métalliques noires et quelques étagères basses en bois sur lesquelles les livres sont entreposés, dont la disposition forme des rayons. Tout de suite à droite se trouvent les caisses. Malgré les murs blancs et la façade rouge vif, je trouve le magasin plutôt sombre peut-être en partie à cause du sol en moquette noire (excepté pour l'allée principale en imitation parquet clair). Niveau organisation des rayons je trouve que c'est un peu le fouillis, je ne vois pas de cohérence dans le rangement et le classement et, du coup j'ai du mal à me repérer malgré la présence de panneaux indicatifs. Je finis par trouver le rayon papeterie puis celui des ouvrages universitaires, biens fournis, probablement à cause de la proximité avec l'université de Lille 1 et l'université de Lille 3. Les prix des articles ne sont pas mis en avant, ils figurent simplement en petit au dos des ouvrages. En fait, c'est la nouveauté qui est vraiment mise en avant et les prix (Goncourt,...). Mais ce que je trouve regrettable c'est que ce n'est pas personnel car dans les petites librairies on peut trouver des avis rédigés par le libraire sur les ouvrages mais là ce n'est pas le cas. Le magasin est très calme ce qui favorise la lecture, d'autant que quelques sièges sont à disposition, notamment au rayon jeunesse.

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