Société et Industrie aux Etats-Unis

Synthèse  Société et Industrie aux Etats-Unis

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        George Friedmann, sociologue français, fut l’un des premiers sociologues du XXème siècle à s’intéresser à la sociologie du travail, à l’influence des techniques et de l’organisation sur la société et les mentalités. Ainsi, dans son ouvrage La société et l’industrie aux Etats-Unis, il met en évidence l’importance de l’étude de l’industrie (façon de produire les biens) pour connaitre le mode de fonctionnement de la société. La sociologie du travail permet donc de comprendre le fonctionnement global de la société. Afin d’illustrer ces hypothèses, Friedmann étudie l’industrie aux Etats-Unis où la  rationalisation est intense, incessante où la main-d’oeuvre est composée d’apports ethniques et nationaux très variés, avec l’emploi de plus en plus souvent des Noirs pour des tâches non qualifiées.

         Friedmann choisit l’étude de Chicago, prodigieuse « ville tentaculaire » pour comprendre la société américaine. Premièrement, cette étude montre que les réactions des membres d’une collectivité industrielle dépendent de leur personnalité différenciée mais aussi la place qu’occupe chacun d’entre eux dans le système de relation humaines de cette collectivité industrielle. Pour Friedmann, l’entreprise est douée d’une structure organique étroitement liée à celle de la communauté, les deux systèmes interpellent et sont réciproquement affectés par leur modification. En effet, il constate qu’il existe deux types d’organisations. D’une part, l’entreprise est dotée d’une organisation formelle c’est-à-dire un organigramme, d’autre part non formelle mise en évidence par l’expérience Western Electric c’est-à-dire les différents liens sociaux et affectifs tissés entre travailleurs et employés qui peuvent exister au sein d’une même entreprise. Il n’y a donc pas de relations mécaniques entre les deux organisations. Une entreprise ne peut fonctionner normalement que si les deux organisations formelles et informelles sont réciproques. Donc, les rapports sociaux au sein de l’entreprise reflètent les rapports sociaux qu'ils entretiennent dans la société globale.

        Warner et des anthropologues sociaux étudient une petite ville typique de la Nouvelle-Angleterre, qu’ils nomment secrètement « Yankee City » à Chicago. « Yankee City » est une société qui n’est pas encore industrialisée, où le travail agricole et rural domine. Dans les années 50, on assise au développement de la société capitaliste industrielle. Ainsi, Chicago permet de mettre en oeuvre la transformation américaine. Cette transformation capitaliste énonce que les rapports de proximité sociaux entre patronats et salariés par attachement au territoire ne va ne plus exister,  elle va aider au développement du capitalisme financier et transformer l'organisation sociale. En effet, au départ, patronat et salariés ont un interêt commun qui est de faire avancer  la communauté à une organisation. Cependant, le capitalisme modifie les rapports sociaux en entreprise et ainsi dans la société globale. La transformation industrielle capitaliste entraîne une rupture entre les propriétaires et les ouvriers, il n’y a donc plus intérêt de faire avancer la communauté.  Donc, l’étude de Warner confirme l’existence les liens d’un groupe industriel et d’une communauté sociale aux USA mais qui a été bouleverser par l’apparition du capitalisme et  du syndicalisme transformant les  relations patrons et ouvriers. La rupture du lien entre patronats et ouvriers transforment les rapports au travail. Le fait d’avoir une bonne connaissance des rapports sociaux en entreprise permet d'anticiper l'organisation formelle de l'entreprise. Par ailleurs, montre l’existence de groupe social aussi bien pour les cadres, les ouvriers qualifiés / non qualifiés  que les ouvriers « sous-privilégiés ». Ainsi, grâce au groupe social auquel les individus appartiennent, on peut anticiper leurs réactions et voir leurs comportements au sein de la société.

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