Sociologie - Fin De La Famille Traditionnelle
Compte Rendu : Sociologie - Fin De La Famille Traditionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sloum • 14 Février 2013 • 1 269 Mots (6 Pages) • 2 444 Vues
I. La fin de la famille "traditionnelle"
► Famille traditionnelle: "couple marié avec enfants élevés par l'épouse professionnellement inactive"
Mettre en évidence la fin du modèle "traditionnel" (familles nombreuses en général) à partir de 1970.
La famille "traditionnelle" est le modèle des représentations et des pratiques entre 1945 et 1970.
Avant 1945, les femmes travaillaient ainsi que les enfants de plus de 12 ans (ex. famille minière/ ouvrière).
Le modèle des familles traditionnelles est souvent assimilé à celui des familles bourgeoises.
Cela justifie en partie que les mères soient au foyer (contexte) pour la famille traditionnelle.
Quant à la famille bourgeoise, la femme est inactive mais s'occupe de la gestion de la demeure, de l'intérieur de celle-ci sans vraiment s'en occuper puisque ce sont des domestiques. Elle gère également l'éducation de ses enfants, et en pratique la famille bourgeoise engage généralement des tuteurs pour cette tâche. L'homme quant à lui, gère tout ce qui relève de l'extérieur du ménage et travaille pour survenir aux besoins de sa famille.
Les divorces se font rares voire même absents, il y a donc peu de recomposition familiale.
A.1) Fécondité
Taux de renouvellement des générations: 2,1 enfants/femmes (entre 15 et 49 ans) pour équilibrer la pyramide des âges. En-dessous de cette moyenne, la population sera caractérisée de "vieillissante".
Baisse générale de la fécondité en Europe (petite différence selon les Régions)
1964 : (France) 2,9 mômes/ femme 1994 : 1,6 mômes/femme
Hausse de cette fécondité en 1998 et en 2006
2 mômes/femme
► Cette hausse est due en partie par les femmes étrangères (apport de 0,10 par celles-ci et 1,88 par les françaises).
Critique de ces chiffres: les femmes/familles d'origines étrangères et les femmes/familles de nationalisées française.
L'ensemble des pays d'Europe avec une moyenne de taux de 1,5 mômes/femme.
En Belgique : 1,64
Bruxelles: 1,88 car l'immigration y est plus concentrée que dans les autres Régions.
En Flandres: 1,53 et en Wallonie: 1,68
Ceci n'est pas très illustrateur de nos comportements, des comportements généraux selon les tranches d'âge.
CONCLUSION: on fait moins d'enfants qu'avant.
Evolution de la fécondité:
Proportion des femmes qui ont des enfants à plus de 30 ans (30 ou plus) - évolution des calendriers familiaux
FRANCE
2006: 53% des naissances dont les mères ont plus de 30 ans.
1980: 27%
Concluz: On fait des enfants à heure actuelle à un âge plus avancé; l'âge recule comparé à 1980 où la mentalité faisait d'avoir des enfants à un âge plus jeune.
L'âge de la femme lors de son premier enfant en France:
1975: 26,7 ans (âge moyen)
2006: 29,8 ans (en hausse avec 3 ans de plus comparé à 1975)
Concluz: Ceci ne traduit pas un refus d'avoir des enfants, au contraire le désir reste vif mais tout en ayant des enfants plus tard. Le point changeant à l'heure actuelle, est d'avoir moins d'enfants qu'à l'époque, on en veut mais moins !
A.2) Recul du mariage
A partir de 1973, chute des mariages en terme de nombre
Illustration entre la France et la Belgique:
1972: 415.000 mariages en F et 75.000 en B
2006: 75.000 mariages en F et 45.000 en B
Ce phénomène a été observé (avec des variantes des chiffres) dans l'ensemble de l'Europe.
A savoir qu'en France
1 mariage sur 5 (20% de la population française) avec un conjoint étranger (question de droits plus vite octroyés + regroupement familial)
La Belgique a aussi des chiffres similaires à la France mais tout de même moindres, la France tolère plus ce genre de mariage ou de regroupement.
Le PACS en France (// cohabitation légale en Belgique)
= un contrat légal donnant une série d'avantages similaires au mariage (sans devoir passer par l'acte solennel du mariage).
Le
...