Sexisme dans le sport
Dissertation : Sexisme dans le sport. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thib--67 • 19 Octobre 2022 • Dissertation • 1 255 Mots (6 Pages) • 370 Vues
TD 6 : Le sexisme dans le sport
Sujet : En vous appuyant sur le cours magistral, les textes, la vidéo, mais également sur votre propre expérience et les ressentis de certains membres de votre club, analysez dans quelle mesure le milieu sportif est-il concerné par le sexisme ?
Le sexisme est une attitude de discrimination envers un sexe, le plus souvent à l’égard du sexe féminin. Il n’y a pas assez d’égalité entre les femmes et les hommes dans le sport car beaucoup de facteurs entrent en jeu. Ainsi, analysons dans quelle mesure le milieu sportif est-il concerné par le sexisme ?
Pour mieux comprendre ces inégalités, il faut revenir aux origines sociales des femmes dans le monde du sport. Alors, je vais m’appuyer sur le texte de Catherine Louveau pour comprendre l’évolution de la place de la femme dans le sport. Au milieu du XIXe siècle, se développe le loisir, cultivé des élites, qui est décrit comme « il faut du loisir pour faire un homme et une femme complets ». Les activités sportives se développent peu dans le monde et reste réservé aux hommes car les ouvrières sont absorbées par le travail domestique et les enfants. Ainsi, les femmes ne faisaient pas de sport, elles s’adonnaient à des loisirs qui sont décrit comme des « passe-temps » pour elles (golf, chasse, équitation…) car les conditions de vie d’ouvrière était trop compliqué pour se consacrer du temps au sport.
En 1923, la Fédération Sportive du Travail (FST) annonce son acte fondateur qui mise sur un principe de mixité basé dans une perspective militante, utilitaire. En effet, la FST ne prône pas la liberté ou le plaisir pour les femmes.
Par la suite, la FSGT, apparue en 1934, prône un « sport pour tous ». On va alors glisser de l’ouvrière à la Femme. Les principes affirmés ici sont égalitaires. Le sport peut aider la femme à s’émanciper avec toutefois des réserves comme rester belle, préserver l’importance de la famille, etc.
Puis, dans l’entre-deux guerres, les femmes préconisent les activités physiques modérées, qui sont centrées sur l’hygiène jusqu’à ce que les évènements de 1968 représentent une société plus égalitaire. Une enquête sur les femmes et le sport montre qu’en 1975, 38 % des femmes se déclarent comme pratiquantes, appartiennent à la catégorie des cadres supérieurs et professions libérales alors que seulement 9 % appartiennent à la catégorie des ouvrières.
Aujourd’hui encore, des inégalités entre les hommes et les femmes persistent. En effet, la « nécessité » de l’entretien de son corps par la pratique physique n’est toujours pas également partagée au sein de la population féminine. A ce jour les agricultrices, les femmes ouvrières et les immigrantes demeurent toujours très peu impliquées.
Alors, le milieu sportif est concerné par le sexisme à cause de l’évolution de la place de la femme dans la société. La femme avait moins de pouvoir auparavant ce qui ne lui donnait aucune liberté pour effectuer une pratique physique adaptée. Malheureusement depuis qu’une égalité homme-femme est apparue dans la société, il y a toujours une pratique qui est déstabilisé entre les deux sexes. On peut alors se demander si l’accès est plus compliqué pour les femmes que pour les hommes ? Ou si la discrimination persiste dans le sport comme il peut exister dans la société ? Ou encore est-ce que le sport intéresse vraiment les femmes ?
Pour continuer à analyser le sexisme dans le milieu sportif je vais analyser le texte qui se nomme « Football féminin : c’est un jeu d’hommes ». Son titre fait déjà référence à une comparaison du football féminin au football masculin.
La culture du football féminin est quasi inexistante puisqu’elle suit les traces du football masculin. En effet, la féminisation de ce sport est souvent présentée comme un problème à résoudre. D’une part cela engage des transformations matérielles comme la multiplication de nombres de vestiaires et de toilettes. D’autre part, il faut des organisations des créneaux d’occupations du stade. En conséquence, le football féminin exploite du temps potentiellement voulu par le football masculin.
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