Les espaces privés masculin

Maintenant nous allons tenter d’approfondir quelle signification et quelle importance l’homme donne à ces activités.

Comme le dit olivier Schwartz dans le texte, ce troisième lieu est un espace particulier et attractif pour l’homme. En effet, ces activités n’obligent pas  l’homme à une forte mobilisation de son capital culturel ainsi que de son capital économique. C’est pourquoi on remarque que ce sont généralement les hommes issus d’un milieu ouvrier qui accordent le plus d’importance à cette « tiers activité », à tel point qu’on peut la distinguer d’un simple loisir. En effet, l’idée de loisir renvoie à une activité de détente, où la personne se relâche complètement, alors qu’au contraire, l’homme mobilise un fort intérêt et une attention particulière à l’accomplissement de cette activité.

Comme on l’a dit juste avant, ces activités ont la particularité d’être peu couteuse et particulière à l’homme, on peut donc donner l’exemple du bricolage, du jardinage ou de l’exemple qui est donné dans le texte de la pêche. La pêche est un bon exemple car c’est une activité qui se pratique le plus souvent seul. En effet, lorsque l’homme est à la pêche il fait totalement abstraction du monde social, comme si cela n’avait plus d’intérêt pour lui. Par contre, le monde social est remplacé par un monde matériel, Olivier Schwartz parle même d’une « quasi-communication » avec les objets qui l’entoure et dont il se sert. Aussi, l’homme a une totale maîtrise de ces objets il y a donc à travers cette activité une recherche de domination et de contrôle de ce qui l’entoure, d’où la grande satisfaction trouvé par l’homme.

Ensuite, Il y a un autre type de troisième lieu qui est quant à lui assez contradictoire avec les premiers types qu’on a vu avant. Il s’agit du café ou du bar. En effet, même si les critères de victoire et de satisfaction que procure ce lieu est toujours présent, ce lieu reste dans le fond est un espace public et il y a donc une interaction avec le monde social. Néanmoins, lorsque les hommes vont au café, ils s’approprient ce lieu à leur aise et la nature des discussions qui y sont généralement entretenu reste artificielle. Olivier Schwartz qualifie ces liens comme des « relations de café » car elle n’oblige à aucun engagement de la part de l’acteur qui est le seul décisionnaire de la continuité de ce lien. On retrouve donc une fois de plus le côté narcissique et le fait que l’homme se sente maître de ce lieu comme il pouvait l’être lors de ses parties de pêche.

Mais, malgré cette sensation de liberté que ressent l’homme lors de ces activités nous allons voir qu’il n’est pas réellement maître de ces lieux.

Idée : lucas pose des questions pour chaque parti

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