Les effets de la presse Trade, Durkheim, Lebon, Sighele
TD : Les effets de la presse Trade, Durkheim, Lebon, Sighele. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azertyuiopqsdfrf • 15 Novembre 2022 • TD • 1 983 Mots (8 Pages) • 232 Vues
Cours 2 (Tarde, Durkheim, Lebon, Sighele)
Notion = foule, public, behavorisme, holisme, individualisme, “imitation intervention”,”immersion suggestion, contagion, spontanéité”, conversation, influence persuasive, suggestion à distance, mutuelle adaptation , illusion de liberté.
L’effet de la presse
A) Tarde et Durkheim théories sociales :
Le postulat de base est que la presse à pour particularité de faire disparaître les effets de foules au profit de la création d’un public, ils sont tous d’accord avec ça.
[pic 1] Ces effets de foules fin 19e (syndicats, droit de grèves, manifestations…) sont craints par les intellectuels. Gustave Lebon sera le premier à penser ces effets et ses écrit seront repris par la suite énormément, en 1895 il publia le livre “psychologie des foules”
|
Gabriel Tarde (1843-1904 = contexte révolution industrielle) il écrit en 1901 un ouvrage nommé “l’opinion et la foule”. La même année Sighele écrit “la foule criminelle”
Emile Durkheim = Père fondateur de la sociologie française. Ils sont contemporains et Tarde a été effacé par lui. Il est de l’école “Holiste” alors que Tarde à une pensée plus “individualiste” :
[pic 2] Holiste : le social prime sur l’individu ( il influence Bourdieu plus tard) du haut vers le bas
[pic 3] individualiste : le social émerge l’individuel, c’est à dire les rapports interpersonnels (principal penseur = Weber) du bas vers le haut
Par exemple ils ont tt les deux travaillés sur le suicide Durkheim (1995) “le suicide”. Ils partent du principe que c’est très personnel et individuel. En revanche, ils vont par la suite penser que c’est peut-être aussi un mouvement social.
[pic 4] Durkheim va se rendre compte qu’il ont pour la plupart le même profil social, des gens seuls, qui travaillent à l’usine, athée…Alors que les gens qui ne se suicide pas sont toujours dans une vie collective ( famille, croyant…)
[pic 5] Tarde va penser que le suicide est une série d’imitation individuelle.
Tarde à deux postulats de bases de rapport élémentaire entre les humains :
d’abord L’imitation. Chaque individu imite ce qu’il juge bon ou qu’il admire.[pic 6]
puis L’intervention. Comment on organise nos imitations, ce qu’on a entendu.
Tarde est dit comme l’inventeur de la psychologie sociale qui s'intéresse aux procédures d’influence entre individus et groupes. Mais aussi de la microsociologie, c'est-à-dire la sociologie à l'échelle des relations interpersonnelles.
Les processus imitatifs ont lieu essentiellement par les conversations, c’est en parlant avec les gens que nous allons les imiter et intervenir, c’est aussi grâce à cela que les individus se forment des opinions.
B ) Gustave Lebon et la foule
Gustave Lebon en 1895 “la psychologie des foules”, un psychologue behaviorisme.
= Psychologie du comportement “Behaviorisme” = Avec Pavlov sur le réflexe conditionné
Travail sur les réflexes qui sont mécaniques et irréfléchis (vision biologique = meute)
Lebon parle de la foule dans ce sens la en disant qu’avec l’industrialisation nous sommes dans l’ère des foules (homogénéisation) , avec la ville où ils sont tous au
même endroit (exode), font la même chose (ouvrier), au même moment (=rassemblement psychique de gens) Il trouve cela très dangereux et antidémocratique(*) car la foule c’est des réflexes elle est dangereuse et incontrôlable à cause des ces 4 caractéristique hiérarchiques :
[pic 7] immersion : l’individu est fondu dans la masse (sighele = “comme une goutte d’eau dans l’océan”)
[pic 8] Suggestion : comme il est fondu dans la foule ses actions dépendent d’elle, le comportement est suggéré par les autres, les stimuli de la foule.
[pic 9] Contagion : la foule forme un tout, un comportement entraîne nécessairement celui de toute la foule (il entraîne tout le monde= meute d'animaux)
[pic 10] Spontanéité, imprévisibilité : une foule c’est superficiel et spontané ainsi, comme c’est un grand rassemblement physique de nombreuse personne c’est très imprévisible et peut être dangereux.
(*)Comme elle agit sans réflechir elle est incapable de se former une opinion, ainsi Lebon pense que c’est anti-démocratique. En revanche, Tarde est d’accord avec la définition des foules mais n’est pas d’accord pour dire que nous somme dans l’ère des foules car selon lui, nous somme dans la psychologie des public.
C) Tarde :
1) La foule
La foule selon Tarde est un rassemblement physique qui communique au bouche à oreille, la société du public est possible grâce à la presse (= ce qu’il appelle le journal). En effet, la presse permet aux gens de lire la même chose, c’est des sujets de discussion et des opinions nationales alors qu’avant c’était différent de manière locale. Il conçoit la presse comme le vecteur du public pour de grandes raisons :
...