Le déclassement social est-il réel en France et quelle sont les facteurs qui influent sur ce déclassement social ?
Dissertation : Le déclassement social est-il réel en France et quelle sont les facteurs qui influent sur ce déclassement social ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 368166 • 3 Mars 2017 • Dissertation • 2 586 Mots (11 Pages) • 2 498 Vues
[pic 1]
Mhal Mohamed Hossam TES
Toute société démocratique repose sur le principe méritocratique selon lequel la position sociale de chaque individu doit être fonction de son mérite et non de son origine sociale, c’est ainsi qu’on parle de mobilité sociale c’est-à-dire tout ce qui concerne les parcours d'un individu ou d'une génération par rapport à une autre en fonction de la place que l’individu occupe au sein de la société (position hiérarchique etc…).Cette mobilité sociale a de nombreux déterminant comme l’école, le travail ou encore le mariage, cependant plusieurs avis et théorie divergent entre les diffèrent sociologue à propos de cette notion de mobilité sociale qu’elle soit ascendante ou descendante, de plus cette ascension ou descension sociale révèle la démocratie et méritocratie de la société puisque on peut gravir les échelons comme on peut descendre en hiérarchie. On peut alors se demander si ce déclassement social est-il réel en France et quelle sont les facteurs qui influent sur ce déclassement social ?
Tout d’abord, notre analyse portera sur les trajectoires et descension sociales de plus en plus nombreuses au sein de la société française ensuite nous aborderons le sujet en montrant que malgré cela l’ascension sociale est aussi présente et qui augmente aussi pour finir en proposant des solutions à faire afin de diminuer ce déclassement social.
La notion de déclassement sociale est apparue à partir de 1960 et est cœurs des débats publics depuis cette époque la puisqu’elle ne représente pas seulement un sentiment de crainte ou de peur mais aussi une réalité sociale et statistiques comme l’ont montré l’information statistique a proposé de la société française délivrée à travers l’Insee (institut national des statistiques et études économiques). En effet, Louis Chauvel en 2006 à travers son ouvrage « Les classes moyennes à la dérivée », a montré que ce déclassement touche essentiellement la classe moyenne de la société française puisque in constate aujourd’hui une fragilisation de cette classe qui par le passe était une classe dominante à cause stagnation des revenus intermédiaires, la fragilisation du salariat, le déclassement scolaire des jeunes diplômés. En effet comme le montre les tables e mobilités comme par exemple la table des destinées, on assiste de plus en plus de déclassement social dans la mesure ou un enfant ayant un père cadre ne va pas être fortement cadre à son tour ou voir cadre supérieur puisqu’il a aussi des chances de devenir agriculteur ou encore artisans même si cela reste très rare mais tout à fait réel, d’ailleurs cette idée est consolidée par le paradoxe d’Anderson: En effet, Anderson constate deux choses, la première est que même si l’enfant a un diplôme beaucoup plus élevé que celui de son père il se peut qu’il ne connaissent pas une ascension sociale et occuper une position hiérarchique meilleur que celle de son père et parallèlement un diplôme inférieur à celui des parents ne veut pas dire connaitre un déclassement sociale c’est-à-dire être issu d’une famille de cadre pour devenir ouvrier, ainsi ce paradoxe stipule que les enfants peuvent avoir une position inferieur à celle de leur parents ( déclassement sociale), on peut expliquer cela par l’inflation des diplômes et leur perte de valeur par rapport au passe : en 1960 seulement 15% de la population avait le baccalauréat contre plus de 90% aujourd’hui ce qui montre l’inflation de ces diplômes. En effet comme le retrace le document 3 qui est un tableau qui mesure la mobilité sociale à partir des tables de mobilité, révèle qu’en 1983 le taux des personnes qui connaissent un déclassement était de 18,6% mais ce taux n’a pas cessé d’augmenter jusqu’à atteindre en 2003, 21,9%, soit une différence de 3,3 point ce qui révèle la réalité de ce déclassement sociale au sein de la société française, ainsi selon C. Peugny, cette dynamique ne se poursuit pleinement que pendant quelques années. Les chances de promotion sociale déclinent progressivement dès les générations nées entre 1949 et 1953, et atteignent une situation plancher pour les personnes nées au milieu des années 1960. Le ratio ascendants/descendants, s’il reste positif, diminue : il est de 2,2 pour les hommes de 40 ans nés en 1944-1948, de 1,8 pour ceux nés en 1954-1958 et de 1,4 pour ceux nés entre 1964 et 1968. D’où une sévère dégradation des perspectives et donc plus de chances de connaitre un déclassement social. On distingue souvent 3 types de déclassement social : le premier concerne les personnes qui connaissent une mobilité sociale intergénérationnelle descendantes, le deuxième concerne le déclassement au cours de sa vie active soit par une perte d’emploi ou l’accès a un emploi précaire après avoir connu un emploi typique à travers une mobilité professionnelles (changement de secteur d’activités ou de milieu de travail) descendante, le troisième concerne les le devenir des diplômes qui n’atteignent pas le groupes sociaux professionnel auquel il pouvaient aspirer, étant donne leur diplôme. Par ailleurs le document 4 retrace l’ensemble des dépenses des différentes catégories et on remarque la même chose pour les catégories pauvres, moyennes et aisées, leurs dépenses obligatoires ont augmenté en 2005 par rapport en 1979, et avec la période de récession que connait le monde de travail depuis les années 2000, et avec ces charges qui ne cessent d’augmenter, on peut dire que cela favorise les déclassements sociaux dans la mesure ou les enfants ne peuvent pas supporter tout ça avec le marché du travail qui ne recrute plus comme avant. Il faut aussi distinguer le déclassement de la peur du déclassement : le déclassement est une réalité qui touche la société a la marge à cause du licenciement et la déchéance sociale. A l’inverse, la peur du déclassement est ressentie par l’ensemble de la société et de la perte de leur avantage. Ainsi, le déclassement social est bel et bien une réalité et qui prend de plus en plus d’ampleur favorise par un contexte de crise et de récession qui touche le monde entier et accélérée par la mondialisation.
Cependant la société française n’assiste pas un déclassement social seulement mais aussi à des ascensions sociales de plus en plus nombreuses également.
En effet la société française est marquée également par une ascension sociale c’est-à-dire la mobilité qui s’effectue vers une position considérée comme plus élevée (exemple passer de la PCS des ouvriers vers la PCS des cadres) qui se traduit généralement par une amélioration du niveau de vie de l’individu et de sa consommation et de sa qualité de vie en général. Comme l’affirme le document 1 qui est un extrait de « la mobilité sociale des nouvelles classes moyennes » écrit par Éric Maurin, il affirme que la mobilité sociale concerne essentiellement les classes moyennes et leurs proches et cette mobilité est généralement ascendante « Les classes moyennes demeurent une zone de transit de l’espace social, beaucoup plus fréquemment traversée par des lignées en voie d’élévation sociale que par des famille affecte par un processus de régression sociale. », ainsi on peut déduire que les individus connaissent certes un déclassement sociale mais aussi à une proportion supérieur une ascension sociale comme par exemple un enfant issu de la PCS des ouvriers qui devient un employé voire un cadre ce qui représente une ascension sociale pour cette individu par rapport à son milieu d’origine. Par ailleurs cette ascension sociale est favorisée par de nombreux facteurs qui relèvent de la société méritocratique et démocratique que l’on veut instaurer. Tout d’abord l’école : à travers la massification c’est-à-dire l’entrée de tous dans l’école et la démocratisation en instaurant des lois législatives qui stipulée et affirme l’obligation d’aller à l’école e de suivre une éducation similaire sans payer des frais de scolarité avec une certaine mixité des différentes origines sociales. L’école permet la mobilité sociale ascendante. C’est par elle que passe principalement la promotion sociale des enfants issus de milieux populaires. Elle permet de sélectionner les plus compétents d’entre eux et de les faire accéder aux positions sociales supérieures par le biais de l’obtention d’un diplôme. Cela a été particulièrement vrai au cours des Trente Glorieuses, lorsque les catégories aisées étaient en pleine expansion et recrutaient hors de leur rang. En effet comme le retrace le document 3 en 1983 le pourcentage des ascendants était de 37,7% et en 2003 ce pourcentage est passe à 38,7% soit une hausse de 1 point ce qui révèle l’augmentation des personnes qui connaissent une ascension sociale. Par ailleurs, ce document révèle aussi le rapport entre les ascendants (ascension sociale) et les descendants (déclassement sociale) et on remarque que pour n’importe année ce taux est supérieur a 1 ce qui révèle que le nombre d’ascendants est toujours supérieur a nombre de descendants même si à l’fut et à mesure des années ce taux se rapproche de 1 ce qui veut dire que le taux de personnes qui connaissent un déclassement augmente. Un autre déterminant de cette ascension sociale est la moyennisation de la société démontre à travers la toupie d’Henri Mendras qui montre que la société connait une moyennisation et la classe dominante devient la classe moyenne et donc une certaine ascension sociale puisque les classes populaires qui était à l’époque majoritaires qui Int connu donc une ascension pour former la classe moyenne du a plusieurs facteurs notamment : la période de croissance économique ( trente glorieuses etc.),la consommation de masse des produits étrangers du au libre-échange et l’apparition des firmes multinationales et transnationales (FMN et FTN), la démocratisation de l’enseignement et les cultures qui s’homogénéisent et se me mélange du au développement de la mondialisation à travers le monde et des cultures étrangères sans oublier la tertiarisation de l’emploi, ainsi il démontre indirectement que las société française a connu et connait toujours une ascension sociale toujours présente.
...