L’amour réaliste La nouvelle expérience amoureuse des jeunes femmes Christophe Giraud

L’amour réaliste

La nouvelle expérience amoureuse des jeunes femmes Christophe Giraud

2017, Armand Colin, 315 pages

Introduction :

Christophe Giraud est un sociologue et statisticien-économiste il s’intéresse particulière a deux thème celui de la stratification sociale et ainsi de l’homogamie et de l’hétérogamie. Il s’est aussi fortement attaché à la question du couple en passant par l’intimité, la mise en couple ou bien les sentiments par exemple. Il s’intéresse particulièrement à une population jeune lors de ses enquêtes en 2017 avec : Épuisement et renouvellement des scénarios amoureux : la conjugalité non-cohabitante en période de transition biographique chez les jeunes adultes étudiants une enquête menée sur des étudiants quant à L’amour réaliste, il ne se compose pas exclusivement d’étudiantes mais de jeunes femmes.

L’amour réaliste fait donc partie de ce dernier thème. La formation du couple est étudiée depuis plusieurs décennies. En1959, avec l’enquête d’Alain Girard, puis une enquête mené par Michel Bozon, François Héra, ces deux enquêtes se sont intéressées à la formation du couple en faisant une enquête sur le choix du conjoint à des périodes différentes.

Christophe Giraud apporte un regard nouveau sur la formation du couple en s’intéressant à un public, les jeunes femmes pour la plupart encore étudiantes lors des entretiens (19 personnes). Ainsi il a mené une étude qualitative sur le sujet, son corpus se compose de vingt-six jeunes femmes âgées entre 18 ans et 25 ans, la majorité sont 21 ou 22 ans (16 personnes). De plus cette étude est sur des femmes hétérosexuelle issus de classes moyennes ou supérieurs. Les jeunes femmes pour cette étude devaient avoir débuté une relation depuis au moins un mois et au maximum six mois. Cette enquête a pour but de suivre une histoire dès son commencement et son évolution avec un risque de rupture. Ainsi en six mois, jusqu’à trois entretiens ont été réalisés avec une même enquêtée cela permettant de suivre les histoires plus courtes. Cette méthode permet à l’auteur d’obtenir les ressentit des personnes sur le coup et pas à posteriori car il serait empreint du positif ou négatif du futur de la relation. En cas de rupture, un entretient bilan est effectué pour avoir le ressentit de l’individus, ainsi que de voir sa réaction face à la nouvelle situation. Les entretient sons plus espacés au fur et à mesures du temps et adapter aux disponibilités des femmes. Ainsi cette étude s’est déroulée sur une période de 5 ans permettant de voir l’évolutions des relations mais aussi partenaire au sein du couple. L’auteur se demande donc comment se déroule les étapes vers la conjugalisation du couple notre époques.

Chapitre 1 : L’expérience de la désillusion amoureuse

Tout d’abord l’auteur définit l’histoire sérieuse, aujourd’hui idéalisée par les films. Elle se caractérise par un couple cohabitant, une relation officialisée qui tient sur la durée. Elle indique des sentiments forts et le couple envisage le premier enfant. Ces relations sont donc mémorables ces relations et pour objectif la conjugalité. Contrairement à l’histoire légère qui ne comporte aucun futur conjugal et ne présente pas d’intérêt à être mentionné. Ce type de relation est de plus en plus fréquent avec le développement des nouvelles technologies. Christophe Giraud expliqué que la socialisation genré a une influence sur le premier rapport sexuel, chez les filles la première relation sexuelle est plus davantage dans le cadre d’une relation stable qu’un garçon.

Christophe Giraud continue avec les limites de la conjugalisation et par conséquent des relations sérieuses. La jeunesse est un âge spécifique car elle combine plusieurs aspects avec un point central, la réussite scolaire ou le début de carrière. Le partenaire peut être une aide grâce à son soutient. La mobilité géographique causé par la scolarité est un frein à la relation stable. Ainsi la possibilité de vivre à deux puis d’avoir un enfant est réduite. La réussite professionnelle n’est pas la seule caractéristique de la jeunesse, un milieu empreint de festivité. La relation sérieuse peut être ressentie comme un étouffement pendant que les autres sortent, elle sera vue comme une contrainte. La relation légère semble être plus

adapté à ses deux caractéristiques car elle permet de se concentrer davantage sur soi, de garder le contrôle. Ce sont des histoires faciles à arrêter qui se concentrent sur la sexualité. Suite à l’échec d’une relation précédente les jeunes femmes ne croient plus au scénario amoureux. Elles adoptent une démarche réaliste en prennent davantage en compte les signes négatifs. Elles ne recherchent plus un homme pour la vie mais plutôt l’authenticité des sentiments. Ainsi le type de leurs relations se diversifie.

L’auteur en vient donc à expliquer les différents types de relation légère. Tout d'abord le sexe loisir qui « colle des étiquettes » aux femmes de manière négative, comme des filles faciles. Ceci provient de la socialisation genré car ce type de relation n’est pas conforme à la norme Le sexe loisir est définit ainsi par l’auteur : “Passer une nuit ensemble sans le demain et sans autres promesses”. Ce type de relation demande une éthique minimale et le respect du partenaire.

Le deuxième type de relations légères s’intitule le plan cul régulier, il s’agit de relations sexuelles régulier avec un même partenaire. Ce type de relation s’arrête lorsqu'un des partenaires commencés à avoir des sentiments. Ainsi ce type de relation apporte davantage de sécurité en conservant la possibilité de l’arrêter simplement. Ces relations sont plus fréquentes que le sexe loisir.

Certaines femmes ne peuvent pas accepter ce type de relation car elles associent relation sexuelle et sentiment. Il existe donc un dernier type de relation légère, le registre hybride aussi appelé amitié arrangée. Elle combine affection et sexualité en revanche ses histoires sont sans but conjugal avec une fin à court terme.

Dans ce chapitre l’auteur aborde la question la rupture, la fin d’une relation conduite à se rapprocher de son réseau amical dont on s'était éloigné pendant la relation. L’amitié est une relation stable, elle est pour 61% des jeunes le troisième domaine le plus important. L’amitié est un réseau protecteur qui accompagne tous au long de la vie et éviter la solitude qui suit une rupture.

Ce chapitre

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