La société de consommation
Dissertation : La société de consommation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Félicia Gonzalez Alvarez • 11 Mai 2017 • Dissertation • 2 719 Mots (11 Pages) • 833 Vues
- Introduction
« L’expression de « société de consommation » est utilisée pour désigner une société au sein de laquelle les consommateurs sont incités à consommer des biens et services de manière abondante. »[1]
J’ai choisi ce fait social car, malheureusement, nous vivons dans une société où il en faut toujours plus pour apprécier la vie telle qu’elle est. Tout autour de nous, nous remarquons que chacun a en sa possession ; le dernier modèle de smartphone alors que l’ancien fonctionne parfaitement bien, la voiture dernier cri, la télévision écran plat, …. Les gens achètent des objets, des biens alors qu’ils n’en ont pas spécialement besoin. C’est simplement pour se faciliter la vie ou pour donner une impression de richesse et ainsi se complaire dans la société.
En choisissant ce fait social, je décide de toucher à toutes les populations et comprendre pourquoi nous sommes si manipulés par ce mode de vie.
- Développement[pic 1]
C’est alors que nous nous posons une question : en quoi la société de consommation est-elle nocive?
Premièrement, elle serait nocive car la société de consommation vient du système politique Capitaliste qui a un besoin de croissance économique et donc souhaite une accumulation du capital. Elle est à la recherche d’une production toujours plus importante, novatrice et variée à cause de la concurrence. Pour cela, elle nécessite d’augmenter ses bénéfices en rendant la consommation plus diversifiée et plus rapide. Du fait de ce mode de consommation, les ressources terrestres et les êtres humains sont exploités sans aucune limite plus particulièrement dans les pays où la pauvreté est à son plus haut point.
Ensuite, comme nous pouvons le constater, la consommation est reliée à l'argent. De nos jours, les commerces poussent à la consommation en rendant les produits de vente plus accessibles. Les parents désirent que leurs enfants ou eux-mêmes se sentent bien dans leur peau, nous vivons dans une société où l’apparence est importante, il leur faut acheter des biens, souvent de marque. Pour faire comme les autres et ne pas être rejetés par la société.
Un autre problème recensé est l’endettement. Beaucoup de consommateurs achètent plus que ce qu’ils ne devraient et s’endettent au fur et à mesure afin de se procurer un confort qui celui-ci devient malsain car, ensuite, ils se soucient des emprunts qu’ils ont difficiles à rembourser.
II.a. Dimension historique de la société de consommation
Ce n’est qu’assez récemment que la société de consommation se fait connaître. De plus en plus de personnes en parlent car elles ne supportent plus de vivre dans un monde matérialiste qui engendre une dégradation planétaire. Ce n’est que de nos jours que l’on se rend compte des effets nocifs de cette société.
C’est en 1650 que la « première révolution du consommateur » s’est produite grâce à une demande croissante dans l’alimentation et le textile. Ensuite, un besoin frénétique de sucre, de café, de thé, de chocolat et de tabac s’est généralisé. Tout est dû à la nouvelle mode, de l’époque, indienne.
La croissance de l’industrie Européenne s’est développée grâce à la mode des Indiennes et leurs cotonnades[2] bariolées[3] que les riches aristocrates affectionnaient particulièrement, ce qui a permis de produire en grande quantité et d’améliorer les techniques afin de permettre aux autres classes sociales d’avoir accès à ces produits.
Afin de combler cette nouvelle demande de consommation, différents procédés de vente se forment comme la création de boutiques avec vitrines, au XIXe siècle, les grands magasins instaurent des prix fixes, un accès libre, des publicités dans les journaux ainsi que la vente par correspondance qui se développe. Ce marketing est destiné à une consommation populaire.
Grâce au progrès industriel, la consommation de masse apparaît dans les années 1920 aux États-Unis et dans les années 1950 en Europe. Ce type consommation est le résultat de l’accroissement des classes moyennes. À présent, la société de consommation s’est répandue dans le monde. Démographiquement parlant, la société de consommation touche la population mondiale, de par ses effets positifs et négatifs.
II.b. Dimension psychologique et sociologique de cette société
Une constatation de Pierre Bourdieu[4] est mise en évidence. En effet, les choix de consommation sont précisés grâce à l’aspect que l’individu se procure. C’est le style de vie et l’espace social de chacun, c’est-à-dire, ses agissements, ses sentiments, sa pensée, qui détermine son type de consommation. Il est prouvé que les goûts raffinés ne s’accordent pas aux types de consommations des classes moyennes.
La consommation permet une construction de l’identité de l’individu. C’est-à-dire que les objets que les consommateurs achètent sont un support dans leurs liens sociaux et permettent ainsi, une assimilation à un groupe accompagné d’une certaine volonté de se différencier des autres.[pic 2]
Franck Cochoy[5] et Sophie Dubuisson-Quellier[6] constatent que ; « un acheteur rencontre le produit qui lui convient. L’acte d’achat n’est pas un processus purement mental, il s’appuie sur un ensemble de dispositifs soutenant la décision: emballage, marketing, listes de courses, essais comparatifs… »[7]
La consommation est donc un acte essentiel de la vie en société, plus précisément dans une société de consommation. La sociologie étudie cette société par rapport aux motivations de la consommation, des influences, de l’usage des biens et services consommés et de leur rôle symbolique. De grands économistes tels qu’Adam Smith[8] ou Jean-Baptiste Say[9] pensaient que le consommateur était le seul et l’unique but de toute production. Ce n’est que vers les années 1960 qu’une nouvelle branche de droit fit son apparition.
Principes directeurs : Il existe une déclaration de l’assemblée générale des Nations unies, dénommée « principes directeurs des Nations unies pour la protection du consommateur » (1999, UNCTAD). Ces principes directeurs énoncent les droits des consommateurs, inspirent les grands principes juridiques qui, désormais, organisent le droit de la consommation et s’imposent aux professionnels :
- Obligation générale d’information
- Obligation générale de sécurité
- Obligation générale de conformité
- Obligation générale de réparation des préjudices
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