Fiche de lecture du texte : Michel BOZON, Le choix du conjoint, la formation du couple, 2006.
Fiche de lecture : Fiche de lecture du texte : Michel BOZON, Le choix du conjoint, la formation du couple, 2006.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar margotte1 • 8 Octobre 2018 • Fiche de lecture • 1 097 Mots (5 Pages) • 1 837 Vues
Fiche de lecture du texte : Michel BOZON, Le choix du conjoint, la formation du couple, 2006.
Le texte que nous devons étudier est un texte écrit par un anthropologue de formation et sociologue, directeur de recherches à l'INED, coresponsable de l'unité de recherche " Démographie, genre et sociétés » : Michel BOZON. Ses recherches sont en grandes parties tournées vers la sexualité et la sociabilité du genre. C’est dans ce sens-là, mais en poussant un peu plus loin la chose, que Michel Bozon, dans un texte didactique : le choix du conjoint, issu du livre La formation du couple, publié en mars 2006, va nous expliquer le choix de notre couple. Ce livre a eu pour but de réunir plusieurs articles qui ont pour tous le même thème : l’élaboration du couple, et donc va se centrer sur la famille. Dans ce texte BOZON va nous exposer sa théorie du comment se passe les rencontres. Dans ce texte va se poser la problématique suivante : « Quels sont les différents déterminants sociaux dans l’ancien régime mais aussi aujourd’hui ? et donc le choix du conjoint est-il toujours une interrogation de la classe sociale ? ». Dans un premier temps je vous parlerais du choix du conjoint a deux époques différentes : celle se situant dans l’ancien régime et l’autre se situant après la révolution. Dans un second temps j’analyserais la décision du choix du conjoint selon les différentes classes socio-professionnelles. Dans un troisième temps j’essaierais de mettre en avant le fait que la société a tout de même un rôle important quand il s’agit des rencontres amoureuses. Puis pour finir je conclurais cette fiche en répondant à ma problématique.
Pour commencer dans l’Ancien Régime, c’était les parents qui choisissaient de façon non contestable avec qui leur enfant ferait leur vie. Donc on peut déjà remarquer qu’il y a une forte pression parentale. Le choix était fait en fonction de différents critères. Au XIXe siècle chacun devait rester dans sa condition et aussi se marier selon le rang auquel il appartient. On remarque aussi que plus le rang d’un individu est élevé plus le choix du conjoint est exogame, ce qui signifie que le choix du conjoint se fait dans un rang social différent de celui auquel l’individus appartient. Et inversement plus le rang social est bas, plus il y a une mobilité endogame et donc se qui veut dire que le choix du conjoint se fait à l’intérieur du rang social auquel l’individus appartient, et donc ce marie avec quelqu’un du même rang. Par exemple, si nous prenons les mariages des agriculteurs. Leurs mariages doivent se faire entre même groupes, comme nous le dit BOZON « les agriculteurs doivent se réaliser à l’intérieur de groupes de statut ». De plus ces mariages se définissent par l’importance du patrimoine que possède la famille mais aussi par le capital symbolique lui aussi possédé par la famille. Et ceci est de même pour les enfants de laboureurs, d’artisans et journaliers. On peut donc conclure pour cette première partie que sous l’Ancien Régime le choix du conjoint se faisait en fonction du rang sociale des individus. Cela permettait donc de renforcer mais aussi de faire perdurer les différences entre les différentes classes sociales.
Alors que plus nous avançons dans le temps,
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