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CM, Economie Politique.

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Par   •  31 Octobre 2016  •  Cours  •  1 642 Mots (7 Pages)  •  1 150 Vues

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CM 1

Economie politique

Deux grandes périodes scindent l’Histoire de l’économie. Jusqu’à la crise de 29, aucun intervention de l’Etat n’est réellement mise en place : l’économie est ainsi conçue comme une série de mécanisme naturels. La politique économique amorce alors avec un nouveau tournant au XXe sicèle, avec John Maynard Keynes et le New Deal de Roosevelt. A partir des années 70, on comprend que la crise économique est structurelle : le vieillissement de population, mis en évidence en 1971 par un rapport de l’INED pose problème. Dès lors, même les pays les plus libéraux interviennent dans l’économie.

Cependant, les prémisses de l’économie politique conçoivent une économie « naturelle ». L’économie est pensée dès l’Antiquité, selon un courant naturaliste. Le terme « économie » vient du grec oekos, signifiant « ménage ».

Les dernières décennies correspondent à un désencadrement relatif de l’économie au social, comme l’observe l’anthropologue Karl Polanyi. L’économie devient un but, une fin en soi, travaillant pour elle-même, et non pour le bien être de la société.

L’action du gouvernement sur les mécaniques économiques assure une transition entre l’idée d’une théorie économique à une économie politique.

Le New Deal se présente également comme un rempart contre le nazisme. En 1938, Roosevelt met le plan politique en avant, afin de répondre à la crise économique. On passe alors d’une économie politique, à une politique économique, avec une multitude d’école, comme les libéraux, les keynésien, ou les marxistes.

A partir de 2008, la Grèce va servir de laboratoire social, selon ce que l’on qualifie couramment un plan d’austérité. On test dès lors les mécaniques libérales : jusqu’où les populations peuvent aller voir évaluer le pouvoir des dominants économiques.

  1. Première partie : sociohistoire de l’économie politique
  1. Les balbutiements : de l’Antiquité au Moyen-âge

L’économie est, sous l’Antiquité, étroitement liée à la philosophie : il n’existe pas d’économistes à proprement parler, mais des l abordent la thématique. Par exemple, Xénophon écrit au début du IVe siècle L’économique et Les revenus de l’Attique. Aristote propre une réflexion plus élaborée en condamnant le prêt à intérêt et le négociant.

Il avait déjà perçu l’idée de faire de l’argent avec l’argent.

Platon se prononce davantage pour l’étatisme, à savoir l’intervention de l’Etat dans la régulation des échanges (La République).

Au XIIIe siècle, saint Thomas d’Aquin reprend les thèmes de la condamnation du prêt à l’intérêt, le rôle de l’Etat dans l’économie, et fustige le commerce « non créateur de richesse ».

Néanmoins, la pensée antique et médiévale n’est pas autonomisée, restant intrinsèque à la philosophie.

  1. De la Renaissance au XVIIIe siècle : l’autonomisation de la réflexion économique

L’autonomisation de la réflexion économique est alors amorcée à la Renaissance.

On considère que la première école de pensée est celle des mercantilistes.

  1. Les mercantilistes : l’Etat au cœur de développement économique

L’idée centrale des mercantiles (qui se développe en France et en Espagne) est la convergence des intérêts entre d’une part le souverain, et d‘autre par le commerçant. Ils vont valoriser le commerce et l’accumulation d’or, selon l’idée que « le prince, dont la puissance repose sur l'or et sa collecte par l'impôt, doit s'appuyer sur la classe des marchands et favoriser l'essor industriel et commercial de la Nation afin qu'un excédent commercial permette l'entrée des métaux précieux ».

En France, le siècle de Louis XIV connaît son rayonnement mercantile avec Colbert, qui va finalement augmenter les impôts.

Il s’agit d’une position ferme contre le libéralisme.

Le mercantilisme correspond finalement au début d’une pensée systématique du rôle de l’Etat. On parle de « capitalisme conforté ». On arrive finalement à la marchandisation du travailleur : l’esclavage ou le servage en sont des exemples (ex : Amérique du Nord).

  1. Les physiocrates : seule l’agriculture est protectrice de richesses

Au XVIIIe siècle, une école française fait son apparition : les physiocrates. L’idée centrale est la conception de l’agriculture comme unique source de richesse. Les artisans et les commerçants ne font finalement que circuler la richesse.

La production agricole reste à l’époque soumise aux aléas climatiques : l’économie reste ainsi donc soumise aux lois naturelles. Ils sont souvent perçus comme les ancêtres des libéraux, comme Smith, puisqu’ils soutiennent à la monarchie, prenant soin de préciser au roi qu’il est nécessaire de laisser faire le temps. Le monarque doit donc se soucier uniquement de sa cour.

En 1758, François Quesnay, médecin de Louis XV, publie une série de tableaux, analyse globale du fonctionnement de l’économie sous forme de circuits. Cette représentation de l’économie est appelée la macroéconomie.

Le flux monétaire est présenté comme une contrepartie du flux physique. L’idée est ‘atteindre un équilibre.

Anne Turgot va théoriser la formation de la richesse et formule la loi des rendements décroissants. On pensait en effet à l’époque que la productivité ne pouvait qu’augmenter. En 1766, il publie Réflexion sur la formation de la distribution des revenus.

  1. L’école d’économie politique classique anglaise

En 1776, Adam Smith publie Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations.


CM 2

Smith 1723 1790

Théorie des sentiments moraux  1759

1776 recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations

père du libéralisme économique

inspirateur les physiocrate sus le rôle de l'état ( francois quenet)

pas influencé pas les mercantilisme

production , répartition , consommation : mécanisme de base

 chapitre sur le rôle de l'état dans l'entretien des infrastructure et la mise en place de l'éducation  

richesse : croissance

la nation est la théorie de la main invisible (collection d'individu , chaque individu essaye de soigné ces intérêt du mieux qu'il peut)

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