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C.-A. Michalet, « États-nations, Firmes Multinationales Et Capitalisme Mondial », Sociologie Et Sociétés, Vol.XI, No.2

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Par   •  3 Novembre 2012  •  409 Mots (2 Pages)  •  3 406 Vues

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L’objectif de l’auteur est « d’amorcer une réflexion sur le statut de l’État-nation dans le cadre de la problématique du capitalisme mondial », il ne s’agit pas simplement de poser une définition mais d’analyser la conception que s’en font « les économistes qui s’intéressent à l’économie internationale ».

La thèse proposée par Michalet est la suivante : La vision traditionnelle a changé sous l’effet de phénomènes économique tel que l’internationalisation de la production, via les FMN, ainsi que la transnationalisation des circuits monétaires et financiers, par le biais des BMN. Selon l’auteur, il y a donc une remise en question du cadre traditionnel de l’État-nation.

Afin de parvenir à ses fins l’auteur va énumérer les différentes conséquences des phénomènes cités ci-dessus et enfin remettre en cause le cadre original de l’État-Nation :

• « De cette convergence providentielle entre l’intérêt des États nations et celui des FMN, il résulte certaines conséquences » En effet, l’internationalisation de la production donc les différentes stratégies des FMN mise en place (délocalisation, division internationale…) ont une conséquence sur les états nations (interdépendance entre les états, maitrise de l’état sur l’activité économique est affaiblie…).

• La transnationalisation des circuits financiers et monétaire provoque une autre remise en question du cadre traditionnel dans lequel s’inscrit l’État-nation. Par exemple la disproportion entre la trésorerie des FMN et des banques centrales, affaiblissent celle-ci. Le pouvoir des BMN est supérieur à celui des banques nationales.

• « L’économie mondiale doit être substituée à l’économie internationale »

Concepts à définir :

• Firmes multinationales : entreprise qui possède des filiales, qu'elle contrôle complètement ou en partie, dans plusieurs pays, voire même à l'échelle mondiale, mais dont la gestion et l'administration est centralisée.

• Internationalisation de la production : les firmes multinationales vendent et achètent à l'étranger mais aussi répartissent leur production dans différents pays en fonction des avantages divers qu'ils leur procurent.

• Internalisation : prise en charge, par une entreprise de certaines activités qu’elle renonce à confier à un tiers, pour des raisons économiques ou stratégiques.

• Filiales-ateliers : Une filiale atelier est une filiale implantée dans le pays (notamment un pays à bas salaires) pour y produire à des coûts plus bas que dans le pays d'origine et non pour conquérir un nouveau marché.

• Filiales-relais : Une filiales relais est une filiale implantée dans un pays pour y accroître les ventes en se rapprochant de clients.

• Banque multinationales : « Banques ayant développé un réseau d’implantation à l’étranger et qui font des opérations internationales dans d’autres monnaies que celle de leur pays d’origine. »

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