Étude Des Micro-Entreprises
Commentaires Composés : Étude Des Micro-Entreprises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar patrickmaxime • 4 Novembre 2014 • 8 893 Mots (36 Pages) • 899 Vues
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple - Un But - Une Foi
----------------------
Ministère de l’Enseignement Supérieur
----------------------
Université Cheikh AntaDiop de Dakar(UCAD)
---------------------
Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (ESEA)
--------------------
Département Planification Economique et Gestion des Organisations
(P.E.G.O)
38ième PROMOTION
---------------------
Présenté et soutenu par : Maixent Joanel NDONG ELLA
Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur en Travaux de Planification Economique et Conseiller en Gestion des Organisations
DIRECTEUR DE MEMOIRE
Monsieur Pape BEYE
Ecole Supérieure d’Economie Appliquée
Département PEGO
Année académique 2011-2012
INTRODUCTION
Bien avant la colonisation, les réseaux artisanaux existaient déjà dans les différentes régions et royaumes du continent africain. Les quelques produits adoptés comme étalon standard de l’offre et la demande tel que les tissus de vêtements avaient une économie relativement prospère, le troc ayant toujours cours dans bon nombre de régions.
Cette situation change brusquement avec la colonisation et l’installation d’Etats souverains partagés entre différentes puissances européennes et colonisatrices. Considérablement, l’économie traditionnelle comme concurrente et nuisible a l’émergence des nations modernes, ces Etats interdirent certaines activités lucratives telles que la vente de liqueurs locales, tout en remplaçants par les produits manufacturés importés d’Europe. Au même moment, ils imposent des taxes sur les activités économiques auxquelles les africains étaient peu habitués à savoir règlementés ou régulés.
Le résultat fut contrebande, les circuits commerciaux parallèles aux circuits officiels et donc aux règlementations. Le secteur informel était dès lors bien né et n’attendait que de croitre.
Avec les indépendances, les pays africains comme le Sénégal, ne fit pas disparaitre le secteur informel dans le quel évolue les micros entreprises artisanales en particuliers les tailleurs d’habillements mais, lui fit garder une place secondaire car cette période correspondait politiquement a l’ère de l’Etat-providence qui battait son plein. En effet, jusqu’au début des années 80, l’Etat Sénégalais occupait presque tous les secteurs économiques et s’était érigé en employeur unique, supportant presque toute la population active, enrôle dans la fonction publique. Tout jeune diplômé des universités ne réclamait que place qui lui ait sienne dans l’administration. Les initiatives individuelles n’existaient pratiquement pas.
Avec la crise économique internationale et la grande sècheresse qui séviront par la suite l’économie sénégalaise déjà instable, sera ébranlée dans son industrialisation non encor achevée. Du fait de ces profonds déséquilibres économiques et structurels engendrés par cette crise, des politiques énergiques de reformes c'est-à-dire d’ajustement structurel seront initiées par l’Etat avec concours des institutions internationales, dont le but principal était le redressement de nos économies et l’établissement d’un sentier de croissance économie par l’introduction d’incitation appropriée a l’investissement privé.
Malheureusement, ces reformes n’auront pas d’effets escomptés. L’explosion urbaine avec l’arrivée massive des populations rurales dans les grands centres urbains notamment Dakar, est la conséquence de la baisse des rendements agricoles, de celle chronique des revenus et du pouvoir d’achat des ménages. Les populations rurales quittent leurs villages dans l’espoir de trouver du travail en ville qui semblait encor offrir.
La réalité fut bien autre : en l’absence d’un secteur privé fort, les jeunes qui entraient dans la population active se retrouvaient avec peu d’opportunités. Le secteur informel apparaissait dès lors comme une porte de salut « ces bouches devenus encombrante pour l’Etat » d’où la création des micros entreprises artisanales.
Toutefois, malgré ce rôle de pourvoyeur d’emploi, les micros entreprises artisanales (tailleurs) demeure confronté a un certains nombre d’avatar quant a son développement. La nature illégale de ces activités par rapport aux normes internationales en fait un secteur marginalisé.
Caractérisées par des conditions précaires, les difficultés de trouver des ressources financières, celles liées a l’approvisionnement, a l’écoulement, la concurrence sans oublié le non respect des prescriptions légales institutionnelles, les tailleurs se posent, non de façon intentionnelle, comme illégal a son père : « Etat ». Ce dernier à travers un appui constant et multiforme par le biais de politique promotionnelle va tenter de « ramer son enfant à la maison ». Autrement dit, l’Etat par une démarche d’insertion veut donner au secteur informel une certaine valeur.
Ainsi, a travers cette étude nous ambitionnons de comprendre les difficultés rencontrées par les micros entreprises artisanales (tailleurs) dans l’intégralité pour ce faire, nous proposons d’axer notre étude sur trois parties.
Dans la première nous présenterons la revue de littérature, suivi du cadre conceptuel, la problématique de l’étude et cadre opératoire et fin la méthodologie adaptée.
La deuxième partie nous aborderons le cadre de l’étude, suivi du cadre opératoire et en fin la méthodologie adoptée pour la rédaction de notre étude.
La troisième partie est consacrée à l’analyse des résultats recueillis sur le terrain que nous présenterons en trois chapitres qui sera suivi des recommandations.
...