Virgin mégastore Management Stratégique

DOSSIER VIRGIN COMPLET

Management stratégique

L’INNOVATION EST-ELLE NECESSAIREMENT SYNONYME DE DESTRUCTION CREATRICE ?

Sommaire

1. Introduction 3

2. Diagnostic externe 4

2.1. Présentation du secteur 5

2.1.1. Les livres 5

2.1.2. La musique 6

2.1.3. Les vidéos 6

2.1.4. Les jeux-vidéos 6

2.2. Les acteurs de l’offre et de la demande 7

2.2.1. Les acteurs de l’offre 7

2.2.2. Les acteurs de la demande 8

2.3. Les 5+1 forces concurrentielles de Porter 9

3. Diagnostic interne 10

3.1. Identité de Virgin Megastore 10

3.1.1. Recette stratégique 10

3.1.2. Les Domaines d’Activité Stratégique (DAS) 10

3.2. Le système de management 11

3.3. La matrice SWOT 13

3.3. Culture de Virgin Megastore 15

3.3.1. Le fondateur 15

3.3.2. L’histoire 15

3.3.3. Les valeurs 16

3.3.4. Le métier 16

3.3.5. Les signes 16

3.3.6. Les symboles 16

3.4. La chaîne de valeur de Porter 16

3.5. La politique de l’enseigne 18

4. Problématique 18

5. Réponse à la problématique 19

5.1. La destruction créatrice 19

5.2. Les formes d’innovation 19

5.3. L’innovation est nécessaire pour les entreprises 22

5.4. L’actionnaire est déterminant dans l’innovation 22

5.5. Analyse de l’importance de l’actionnaire dans le devenir de l’entreprise 23

5.5.1. Les évolutions du marchés 24

5.5.2. Les possibilités pour l’actionnaire de sauver VirginMegastore 26

6. Conclusion 27

7. Bibliographie 28

1. Introduction

Quel est le point commun entre Afflelou, Free et Virgin ? C’est indiscutablement le fait que ces firmes sont incarnées par une personne emblématique qui résume l’entreprise à elle-seule.

C’est ainsi que Virgin, groupe anglais d’envergure mondiale, est incarné par la personne qu’est Sir Richard Branson, qui a créé Virgin en 1970, et qu’il dirige encore aujourd’hui, à la manière d’Alain Afflelou dans le secteur de l’optique en France.

Cependant, à la grande différence des deux autres entreprises citées précédemment, la principale caractéristique du groupe Virgin est que nous sommes face à un conglomérat, c'est-à-dire « un groupe constitué d’entreprises aux activités très différentes pour diversifier les risques » d’après Jean-Yves Capul et Olivier Garnier. De plus, pour Mary Jo Hatch, professeur de théorie des organisations à la Cranfield School of Management, les conglomérats sont formés pour une raison avant tout financière, ce qui se traduit par des simples opportunités d’investissement sans forcément penser à réaliser des synergies entre les branches.

Les principaux conglomérats modernes, et donc Virgin, se sont majoritairement inspirés du système japonais appelé Keiretsu apparu dans les années 1950, consistant à réunir différentes entreprises de divers domaines dans un objectif d’optimisation financière.

C’est ainsi que depuis sa création, le groupe Virgin, qui n’était qu’au départ qu’une simple boutique de vente de disques par correspondance, s’est énormément diversifié et a exploité sa marque dans des secteurs aussi variés que le transport aérien, le transport ferroviaire, les croisières, l’accès à internet et la téléphonie mobile, mais également des secteurs plus originaux comme les voyages en montgolfière, des machines de purification d’eau, les animations d’entreprise, les jeux d’argent, la vente de vin, des prestations d’assurance santé, des salles de sport, des hôtels, des croisières, des activités bancaires, des voyages dans l’espace et des activités sous-marines pour la recherche scientifiques.

Mais l’activité sur laquelle nous allons nous centrer est le secteur de la distribution de biens culturels, et en particulier de biens musicaux, incarnée par la filiale Virgin Megastore, créée en 1976 en Angleterre et qui a débarqué dans une douzaine de régions du monde depuis, et qui a peu à peu disparue pour ne survivre qu’au Moyen Orient. Cette situation montre un échec rare dans la vie du conglomérat.

Le secteur de la musique est très lié aux grands secteurs commerciaux et à l’innovation technique, pour ancrer la musique dans le quotidien des gens. C’est dans cette optique que les différents supports d’écoute de musique ont évolué au gré des évolutions techniques et technologiques. Les supports physiques analogiques tels que les cassettes audio et les disques vinyles, ont laissé place aux supports physiques numériques, comme le CD ou le DVD, puis, avec la démocratisation de l’informatique dans les foyers, la musique s’est petit à petit dématérialisée et évolue désormais au fil des innovations technologiques relatives au secteur des télécommunications. La musique peut donc être disponible en fichier mp3, pour être écoutée sur un baladeur numérique, une chaîne Hi-Fi ou dans sa voiture via une simple clé USB, via une webradio sur Internet, ou bien disponible

...