Théorie Des Organisations- L'école Classique
Note de Recherches : Théorie Des Organisations- L'école Classique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Février 2013 • 4 643 Mots (19 Pages) • 7 251 Vues
Introduction
• Contexte historique de l’école classique
• Définitions et principes fondamentaux de l’école classique
• Les trois principaux auteurs de l’école
• FREDERICK WINSLOW TAYLOR (1856-1915)
o Sa vie
o Ses Apports
o Le contexte
o Les limites
o
• HENRI FAYOL (1841- 1926)
o Sa vie
o Ses Apports
o Le contexte
o Les limites
• MAX WEBER (1864-1920)
o Sa vie
o Ses Apports
o Le contexte
o Les limites
• Synthèse et Analyse
o Comparaison entre les trois théoriciens classiques
o Effets pervers de la théorie classique
o les critiques de l’école classique
o les traces des principes classiques de nos jours
Conclusion
Bibliographie et webographie
A partir de la seconde révolution industrielle différentes approches de l’organisation se sont développées, chacune correspondant en réalité à une conception différente de l’action humaine organisée. Ces apports se rattachent à différents courants de pensées qui se sont constitués au fur à mesure de l’évolution économique et sociale et du développement scientifique des différentes disciplines de rattachement. Ces écoles de pensée se différencient entre elles par la conception qu’elles ont des caractéristiques de l’organisation de ses composantes. En ce sens il n’existe pas une définition unifiée et synthétique de ce qui une organisation, l’organisation est un objet d’analyse dont se sont saisies plusieurs disciplines.
La société industrielle est née de différentes techniques, de création de richesses mais aussi d’un mouvement d’idées nouvelles qui se sont propagées progressivement dans les organisations au XIXème siècle, le lieu de création de richesse est symbolisé par l’usine considérée comme la principale source de valeur ajoutée.
Le fonctionnement de l’usine et ses ateliers reposent sur:
o Une discipline particulière
o Une organisation rationnelle du travail
o Une manière spécifique de voir les relations sociales
• Aujourd’hui, les organisations de notre société sont héritières de ces changements. L’une des évolutions les plus significatives au début du siècle est constituée par l’introduction du courant scientifique en matière d’organisation du travail. La science triomphe ainsi au début du siècle avec l’introduction dans les usines d’une volonté de gestion scientifique du travail, les calculs rationnels et d’une logique de rationalisation de la production. C’est dans un tel contexte que s’est développé l’école classique d’organisation. En effet, les économistes classiques ont proposé au cours du XIXème siècle des concepts utilisables en matière d’organisation des entreprises. Adam Smith 1776 a notamment introduit la nécessité d’une division de travail, Babbage « L’employé = coût de production », David Ricardo 1817 préconise la spécialisation des taches. Aujourd’hui, force est de reconnaître que la pensée économique classique a manifestement influencé le courant rationnel de la théorie des organisations en particulier Taylor, Weber et Fayol.
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• Définition d’une école :
• « L’école est un système de mots et d’idées sur lesquels des personnes tombent d’accord implicitement ou explicitement ».
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• Définition de l’école classique :
• Selon Jean-Luc CHARRON & Sabine Sépari «l’école classique, ou école formelle, des organisations est un courant de pensée qui regroupe des auteurs aux préoccupations très différentes mais marquées par une même approche de l’organisation : rationalité ».
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• Les principes fondamentaux de l’école classique
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• L’école classique désigne l’ensemble des théoriciens qui, à la suite de Taylor et Fayol, ont étudié l’organisation des entreprises en se référant à un certain nombre de principes:
• 1. Concept scalaire ou d’échelle hiérarchisée de la prise de décision :
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• Ce principe, d’où découle le principe « hiérarchique », définit l’entreprise comme un ensemble de classes ou « échelons » rangés en séquences. L’échelon supérieur détient l’autorité, et peut la « délégué » à l’échelon immédiatement inférieur. Les échelons intermédiaires reçoivent délégation de l’autorité de l’échelon supérieur et la transmettent à l’échelon immédiatement inférieurs ; les échelons inférieurs, ou de base sont dépourvus d’autorité
• D
• A
• ’après le principe hiérarchique, l’autorité descend, par une ligne continue et nette, une échelle bien définie de postes
•
• B’
• C’
• D’
• B
• C
• D
Cette ligne se compose de « chaînons » de commandement : supérieur- subordonné.
2. Le principe
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