Theorie De La Firme
Dissertations Gratuits : Theorie De La Firme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar milki • 22 Novembre 2012 • 417 Mots (2 Pages) • 2 045 Vues
Théorie behavioriste de la firme
De Wikiberal.
L'approche comportementale de la firme développée, en particulier, par Richard Cyert et James G. March de la Carnegie School, met l'accent sur la façon dont les décisions sont prises au sein de l'entreprise. Son positionnement est qualifié de néo-rationaliste, en opposition au modèle rationaliste de l'économie néo-classique.
L'approche comportementale de la firme prend en compte les objectifs, les règles et les critères de décision, propres et souvent opposés, des membres de l'organisation. Les auteurs critiquent l'approche néo-classique de la firme sur trois points :
• 1) L'apparition de managers qui ne sont pas propriétaires évince le critère du profit de la firme comme un guide de gestion.
• 2) La contestation de la rationalité. Le travail de Herbert Simon, dans les années 1950, a relativisé le comportement des acteurs de l'entreprise dans des situations d'incertitude, en faisant valoir que les gens possèdent des capacités cognitives limitées et ne peuvent exercer qu'une « rationalité limitée » pour des prises de décision dans des situations complexes ou incertaines. Ainsi, les individus et les groupes ont tendance à se «satisfaire », c'est-à-dire, qu'ils acceptent d'atteindre des objectifs réalistes, plutôt que d'optimiser mathématiquement une fonction d'utilité ou de profit. La rationalité limitée empêche la maximisation. Elle laisse plutôt envisager des choix motivés par un désir de survie ou de sécurité à long terme que par l'obtention d'un profit incertain et risqué. Dans la « deliberative theory » de Margolis [1958], les entreprises maximisent leur stabilité et leur survie plus que le profit, à lui seul.
• 3) Enfin, la critique concerne l'exclusion du critère du profit comme unique critère de maximisation au profit du volume des ventes
Richard Cyert et James G. March ont soutenu que l'entreprise ne peut pas être considérée comme un bloc monolithe, parce que les différents individus et les groupes ont leurs propres aspirations et des intérêts conflictuels. Donc, le comportement des entreprises est pondéré par les résultats de ces conflits. Ces mécanismes d'organisation (la prise de décision "satisfaisante" et séquentielle) existent pour maintenir des niveaux de conflits qui ne soient pas trop nuisibles à l'entreprise. Certains auteurs y analysent également des "slacks" (jeu) organisationnels (comme Harvey Leibenstein avec sa théorie de l'inefficacité X) par analogie aux rouages d'un moteur. L'ingénieur en mécanique doit prévoir un certain "jeu" de serrage des boulons sinon l'énergie se gaspille dans le frottement des pièces assemblées. Toute l'habileté du manager de l'entreprise est donc de trouver le bon espace "de liberté" au sein de l'organisation pour s'adapter à l'évolution
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