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Strat S'entreprise International

Mémoire : Strat S'entreprise International. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Octobre 2014  •  3 108 Mots (13 Pages)  •  1 255 Vues

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Chapitre 2 : Les déterminants de la localisation des firmes

I- Les déterminants de la localisation

A- Approche théorique : l’économie géographique

1- Une histoire ancienne

Weber qui débute son analyse en 1909 et il va avoir une approche de l’espace territorial sous l’angle des couts de transport à minimiser. Plusieurs hypothèses, on est dans une analyse qui fait référence à l’analyse néoclassique dans lequel le postulat d’une substituabilité parfaite des facteurs, l’entreprise va choisir simultanément la localisation de sa firme et une combinaison de facteurs qui (localisation et la combinaison de facteurs) doivent minimiser l’ensemble des couts de transports. Cette analyse : on a deux inputs (A et B) qui sont les facteurs de productions et l’output le bien que l’on produit qui est C. C’est de choisir la meilleure localisation possible compte tenu des inputs A et B et de l’output C. La localisation optimale va être au milieu du triangle qui relie A, B et C. C’est une combinaison mathématique entre l’input A et B et l’output C. Ca va déterminer la localisation des firmes. Ce qui compte est les coûts de transports.

La deuxième approche est celle de Marshall qui est une approche sur les districts industriels qui démarre en 1890. Et la version contemporaine que l’on est celle en termes de pôle de compétitivité est une résurgence de la politique industrielle de marché. Sa logique est de dire qu’on a un certain nombre d’entreprises sur un même lieu et cette proximité entraine une baisse des couts de production de chacune d’entre elles, c’est ce qu’on appelle les externalités ou des économies externe de la firme. On a des effets de demande vu que les ents sont proche des unes des autres, la demande va augmenter et on va avoir des économies d’échelles et donc une baisse du coût unitaire grâce notamment aux fournisseurs d’input. On a la constitution d’un marché du travail qui va être spécialisé, on parle de la notion de bassin d’emploi (pour l’aéronautique, plutôt vers Toulouse). On a le développement d’infrastructure qui va baisser les coûts de transport. Marshall n’a pas associé le problème de temps, de pollution. Cette notion de district industrielle qui est aujourd’hui pertinente et débouche sur ces systèmes productifs locaux. On a aujourd’hui beaucoup d’analyse sur ces districts. L’analyse va donner lieu à une modélisation classique sous forme mathématique, ce qui va déterminer le profit attendu par une filiale si il s’implante à un endroit donné et ce profit va dépendre d’une part du potentiel du pays d’accueil, nombre de firme locale et étrangère dans cette région et dans les régions voisines et les coûts composite qui dépendent du cout du travail et des marchés du cout du travail, du cout du capital, des taxes, des charges salariales…

Dans les années 90-2000 on va se réintéressé aux districts industriels. Que ce soit de Weber ou Marshall.

2- Les développements contemporains

a- Paul Krugman

Paul Krugman s’inscrit dans le cadre de cette économie géographique. Son idée est : Comment expliquer la formation d’agglomération (de district) ? Ces nouvelles zones de productions économiques ? Pour Krugman cette logique d’agglomération est au cœur de la dynamique des échanges. Il fait l’hypothèse que nous sommes confrontés dans les domaines d’agglomération à des processus cumulatif d’agglomération en raison d’imperfections du marché. On a comme phénomènes : des rendements croissants qui selon Krugman s’opposent à la dispersion des activités. Notamment dans le but de baisser les couts de transports. Mais en même temps on a des processus cumulatifs, les entreprises vont s’implanter là où la demande est forte. Si les entreprises s’implantent là où la demande est forte mais lorsqu’elles s’implantent la demande augmente. Paul Krugman met l’accent sur ce phénomène cumulatif, il dit que ça conduit à une croissance du territoire et ça conduit à des phénomènes de boules de neiges (va être de plus en plus grand). On doit voir ce processus d’un point de vue dynamique, cette approche du territoire ne doit jamais être vue d’un point de vue statique. D’autre part dans son cadre d’analyse, Krugman axe son analyse sur la différenciation notamment la différenciation des produits, la préférence des consommateurs pour la variété va attirer les entreprises qui produisent des biens différencié (logo, couleur…). Actuellement on est à la fois dans une sphère de standardisation des produits mais aussi une sphère de différentiation des produits. Ces effets d’agglomération vont entrainer des économies d’échelles de plus en plus importantes, des différentiations de plus en plus grandes qui entraine une baisse des coûts de transports. Krugman prix nobel en 2008.

B- Markucen

Son objectif est d’intégrer la théorie des multinationales dans la théorie du commerce internationale. Théorie développé à partir de 2000. Il y a un certains nombres d’hypothèses : IDE et exportations font l’objet d’un arbitrage qui dépend des coûts, lorsque les couts de transports et les barrières protectionnistes sont trop élevés, on va faire de l’IDE plutôt que de l’exportation. D’autre part on a souvent intérêt à faire de l’IDE parce que la FMN qui exporte a un désavantage par rapport aux firmes domestiques. C’était très vrai dans les années 70 mais aujourd’hui c’est de moins en moins vrai. Tout ce qui compétences notamment en capital humain et en connaissance (marketing) pouvaient être aisément transporté à faible coût. Joint-venture : je suis une société français, je m’implante en Russie mais je ne veux pas prendre trop de risque, je vais créer une entreprise jointe en apportant un brevet que l’autre va apporter les terrains… Donc je partage les risques et je prends quelqu’un de locale qui connait comment fonctionne ce marché. Je transfert de la connaissance, c’est moins couteux que des machines par exemple. Est-ce que je peux tout transférer ? Il faut qu’il y ait un ensemble culturel, intellectuel qui soit capable de recevoir la connaissance. Certaines énergies ne sont pas transférables comme le nucléaire.

B- Des approches stratégiques

On essayer de voir rapidement quelles sont les déterminants de décisions de productions à l’étranger.

1- Des déterminants de marché

Dans l’histoire des FMN, le premier

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