Stock Picking
Recherche de Documents : Stock Picking. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Mai 2013 • 800 Mots (4 Pages) • 449 Vues
DÉCOTÉES (GESTION
VALUE)
Ce style de gestion peut être résumé
autour d’un précepte simple : « faire
la différence entre la valeur et le prix »,
c’est-à-dire entre ce que peut normalement
valoir une société – sa
valeur industrielle – et son prix en
Bourse reflété par le cours de son
action. Ce qui revient à traquer les
valeurs décotées, à comprendre
pourquoi elles le sont et surtout
comment leur sous-évaluation
pourrait se résorber.
>Une approche contrariante et
plutôt défensive. L’adepte de la
gestion value est par nature plutôt
contrariant puisqu’il s’intéresse
à des valeurs que le marché ne
valorise pas pleinement. En outre,
son approche est assez défensive
puisqu’elle consiste à déterminer la
valeur industrielle d’une entreprise à
un instant T sur la base d’éléments
tangibles et non pas sur sa croissance
future, contrairement au style
growth (voir ci-après). Pour autant,
il n’exclut pas automatiquement de
son champ d’investigation les valeurs
dites de croissance, tout n’étant en
fait pour lui qu’une question de
prix. En 2004 et tout au long de
2005, certaines sociétés de services et
d’ingénierie informatiques (SSII) se
sont par exemple révélées attractives
au regard d’une approche value.
>Les critères fi nanciers à retenir.
Pragmatique, l’approche value revient
à se méfi er des effets de mode et à
utiliser des ratios fi nanciers dont la
pertinence est stable dans le temps.
Cela est primordial puisque l’enjeu
est de correctement évaluer une
société afin de constater si elle est
ou non sous-évaluée. Pour chaque
critère, le résultat obtenu doit être
analysé à la lumière des données
historiques du secteur auquel la
société appartient.
• Valorisation fi nancière : un price
cash flow (PCF) inférieur à 10. C’est
le multiple de capitalisation du
cash-fl ow (capitalisation boursière /
cash-flow). Le cash-flow est égal
à la somme du résultat net et des
dotations aux amortissements et aux
provisions à caractère de réserve
(celles qui ne correspondent pas à
une dépense certaine à venir). Le
cash-flow, appelé aussi marge brute
d’autofinancement (MBA), représente
l’argent obtenu au cours d’une
année d’exploitation et qui reste
dans les caisses de l’entreprise.
• Valorisation patrimoniale : un
price to book inférieur à 2. Il correspond
au rapport entre la capitalisation
boursière de l’entreprise et son actif
net comptable réévalué (= actif total
réévalué moins endettement net).
Idéalement, il faut rechercher des
sociétés dont le price to book est voisin
de 1,5. Ce critère n’est toutefois pas
pertinent pour les sociétés de services
puisqu’elles ont par nature peu de
capitaux investis, donc peu d’actifs
tangibles.
• Rentabilité des fonds propres :
un return on equities (ROE) supérieur
à 10 %. C’est le rapport entre le
résultat net, hors éléments exceptionnels,
et les capitaux propres tels
qu’ils figurent au bilan (capital +
réserves). Mais plus le ROE est élevé
(15 % et plus), moins l’entreprise
pourra l’améliorer, ce que n’apprécie
guère l’investisseur value
...