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Par   •  17 Décembre 2014  •  1 372 Mots (6 Pages)  •  9 372 Vues

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Bonjour,

Je vais vous présenter mon dossier intitulé « Prévention des chutes des personnes âgées en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes ».

Dans un premier temps, je vais dresser un aperçu de mon dossier en présentant le contexte du projet, le constat de départ ainsi que l’objectif de l’action, je donnerai dans un deuxième temps des précisions sur l’action. Dans un troisième temps, je ferai un bilan de ce projet d’action et proposerai des remédiations. Enfin, je conclurai en expliquant ce que ce projet m’a apporté.

I) Aperçu du projet

Dans cette première partie, je vais dresser un aperçu de mon dossier.

J’ai réalisé un stage de six semaines dans l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de la commune des Anses d’Arlet.

Cet établissement accueil des personnes âgées valides ou dépendantes de plus de soixante ans et les accompagnent dans tous les actes de la vie quotidienne.

Il offre un cadre agréable et sécurisant pour favoriser le maintien du lien social et un accompagnement individuel de chaque résident.

L’Ehpad regroupe en son sein une équipe pluridisciplinaire composé de professionnels de santé comme le médecin coordinateur ou des aides-soignantes mais aussi des employés de bureau, de la blanchisserie et de la restauration.

J’ai choisi d’orienter mon projet en direction des résidents.

Il faut savoir que le vieillissement est un phénomène physiologique et se traduit par une diminution de la résistance et des performances de l’organisme. Le vieillissement a pour effet de conduire à la dépendance de la personne âgée : on parle de dépendance quand on ne peut plus assurer seul les actes de la vie quotidienne et donc subvenir seul aux besoins fondamentaux. On évalue le niveau de dépendance par une grille Autonomie Gérontologie Groupes Iso Ressources (AGGIR) divisé en groupe de 1 à 6 du plus dépendant au plus autonome. Seul les GIR 1à 4 peuvent prétendre à l’APA.

De nos jours, l’espérance de vie ne cesse d’augmenter. En France, nous comptons à l’heure actuelle dix millions de personnes âgées de plus de 65 ans et parmi elles, 30% ont chuté au moins une fois. En institution, le risque de chute est important : un résident sur deux a chuté ou chutera, la population la plus concernée par les chutes répétées est constituée de personne âgées de plus de 75 ans.

Les causes des chutes sont multiples :

Pathologiques : mauvaise vision, maladie, infection

Prise de médicament

Dénutrition

Conduites addictives

Maladies ou traumatismes survenant lors du vieillissement

Elles vont entraîner des paralysies, des troubles de la coordination des mouvements, des tremblements, des mouvements involontaires, des douleurs et des troubles de l’équilibre.

Les conséquences de ces chutes sont :

Physiques (fractures, hématomes qui peuvent résulter par une hospitalisation)

Psychologiques (peur de retomber, perte d’autonomie)

Social (repli sur soi, diminution des sorti à l’extérieur)

La plupart des gestes essentiels de la vie quotidienne seront difficiles à effectuer : se déplacer, se laver, s’habiller…

Grâce à l’observation et aux outils méthodologiques utilisés, j’ai pu constater que par peur de rechuter les résidents réduisent leurs déplacements en dehors de l’établissement, il y a donc une interdépendance entre la fréquence des chutes des résidents et leurs perte de confiance en eux.

Ainsi, leur besoin réside dans le fait d’encourager les activités physiques afin que les résidents conservent du tonus musculaire.

J’ai alors envisagé de mener une action d’information, de conseil et d’animation avec la création d’un atelier équilibre composé de plusieurs séances.

II) Précision concernant l’action

Dans cette deuxième partie, je souhaite vous donner des précisions sur l’action.

Suite à la réunion avec les résidents et à l’entretien avec le kinésithérapeute, j’ai réalisé qu’il était très difficile de mobiliser les personnes âgées pour cet atelier car la perspective du regard des autres et la peur du ridicule prenne le dessus sur leur envie de retrouver une certaine autonomie.

De ce fait, en mettant en place l’atelier, j’ai voulu avant tout qu’il soit convivial et surtout pas contraignant pour les personnes âgées afin de leur donner envie d’y participer.

Tout d’abord, j’ai choisi de confectionner

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