Situation de Madagascar
Résumé : Situation de Madagascar. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bloss • 6 Août 2022 • Résumé • 384 Mots (2 Pages) • 401 Vues
Depuis ces 20 dernières, les recettes fiscales malgache ont connu quelques troubles une contraction de l’assiette fiscale à cause du ralentissement économique.
A Madagascar même tout ailleurs, les recettes fiscales sont généralement la source de revenus principale pour l'État. Elles comprennent les impôts sur la production et les importations, les impôts courants sur le revenu, les cotisations sociales et les impôts sur le capital.
Entre 2008 et 2010, la dernière période de crise, la baisse des recettes fiscales de Madagascar a été généralisée, mais néanmoins varié selon le type d’impôts.
Elle a été particulièrement marquée pour les recettes provenant du commerce international (-30%) car les importations ont chuté de près de 70 % (en termes réels) durant cette période. Elle a aussi été significative pour les impôts directs (-25%) dans la mesure où la majorité des entreprises formelles ont vu leurs gains baisser pendant cette période de crise. Par contre, le niveau des recettes perçues sur les transactions domestiques est resté relativement constant entre 2008 et 2010.
Selon l’OCDE, le ratio impôts/PIB à Madagascar a diminué de 0.2 points de pourcentage entre 2018 et 2019, puis passant de 11.4 % en 2018 à 11.2 % en 2019. Depuis 2010, la moyenne des 30 pays africains a augmenté de 1.8 point de pourcentage entre 2010 et 2019, passant de 14.8 % en 2010 à 16.6 % en 2019, le ratio le plus bas de Madagascar était de 6.5 % en 2002 .
Le recouvrement fiscal à Madagascar est faible pour plusieurs raisons. Il est souvent prétendu que la collecte des impôts est rendue difficile à cause de la structure de l’économie malgache. La part des activités rurales, de petites tailles et dispersées sur un immense territoire, rend plus difficile l’action de l’administration fiscale.
Pour Madagascar, la prédominance de l’économie non bancarisée et la corruption sont des éléments clés derrière le faible recouvrement fiscal.
Le taux de bancarisation à Madagascar atteint 18% en 2017 contre 15% en 2011 . Le réseau est constitué d’environ 385 agences bancaires en 2019. Les actifs bancaires (2,3 Mds€) représentent 26,5% du PIB en 2018 selon la Banque centrale de Madagascar (BFM). Bref, face à cette situation de faible bancarisation, il est estimé que 40% du PIB officiel n’est pas soumis directement à l’impôt car il évolue en dehors des circuits de l’économie formelle.
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