Questions autour de l’éducation populaire
Mémoires Gratuits : Questions autour de l’éducation populaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Octobre 2013 • 3 038 Mots (13 Pages) • 1 070 Vues
1. Questions autour de l’éducation populaire.
1.1. Tentative de circonscription.
1.2. Pourquoi s’intéresser à l’éducation populaire ?
1.3. La démocratisation de la culture : état des lieux.
1.4. Education populaire vs Animation socioculturelle.
2. les fondements (Fin 18è-fin 19è).
2.1. le rapport Condorcet : un acte fondateur.
2.2. les luttes autour de l’école.
2.3. Les catholiques et la question sociale.
2.4. La ligue de l’enseignement.
3. Le tournant (Fin du 19è début du 20è).
3.1. L’Affaire Dreyfus.
3.2. Le Sillon.
3.3. Les universités populaires.
4. Vers une institutionnalisation.
4.1. le front populaire.
4.2. La France sous Vichy.
4.3. La Libération, le temps des utopies.
5. Le temps des institutionnalisations.
5.1. Vers un ministère de la jeunesse.
5.2. De l’éducation populaire à l’éducation permanente.
5.3. Culture, socioculturel, un amour impossible.
6. La constitution du système d’animation
1. Questions autour de l’éducation populaire.
1.1. Tentative de circonscription.
« processus de développement et de perfectionnement des individus sous l’action d’autrui »
ISAMBERT-JAMATI : Types et fins de l’éducation. Encyclopaedia Universaelis.
-L’éducation permet de nous adapter au milieu mais aussi de transformer l’environnement lui-même.
-La division du travail (société complexe) fait que certains savoirs ne sont pas accessibles à tous.
-Il y a « continuité sociale », chaque génération étant, en quelque sorte, façonnée par la précédente. (reproduction ?)
-Il y a deux aspects dans l’éducation :
« L’un plus professionnel, visant l’acquisition de techniques précises indispensables à l’exercice du métier, l’autre plus culturel, concernant davantage la formation générale de l’individu et visant à lui faire acquérir des connaissances dans tous les domaines, lui permettant de comprendre son environnement, de s’y adapter, voire de le
transformer ».
Pierre Besnard : L’animation socioculturelle. PUF. 1985. p. 23. (Extrait 37)
« L’encadrement de la jeunesse peut relever, selon le régime
politique, de l’initiative privée ou de la volonté délibérée de l’État.
Par leur propre organisation, certaines fractions de la société
maintiennent leur influence sur leurs jeunes. Les couches sociales
dominantes peuvent également, par l’entremise du mouvement de
jeunes, développer, en direction des jeunes de couches sociales
dominées, leur propre idéologie ».
Copfermann Emile
Populaire :
- Qui appartient au peuple, émane du peuple.
- Propre au peuple. Croyance, traditions populaires.(Folklore) Ling. Qui est créé, employé par le peuple et n’est guère en usage dans la bourgeoisie et parmi les gens cultivés. A l’usage du peuple (et qui en émane ou non). Roman, spectacle populaire. Chansons populaire. Qui se recrute dans le peuple, que fréquente le peuple. Milieux, classes populaires. Origines populaires (Plébéien).
- Qui plait au peuple, au plus grand nombre.
Classes sociales :
« Les situations qui sont faites aux individus dans une société, quelle qu’elle soit,
ne sont pas toutes semblables et, de ce point de vue, on peut les classer en plusieurs
catégories présentant entre elles une sorte de hiérarchie plus ou moins évidente et
reconnue. Ces différences de situation, de statut, peuvent tenir soit à la fortune, soit
à la profession, soit au niveau d’instruction, soit au pouvoir, soit au prestige ou à
toute autre détermination sociale. Il arrive que ces catégories soient nettement
établies, institutionnalisées, comme c’était le cas par exemple des trois ordres
(noblesse, clergé, tiers-état) sous l’Ancien Régime, ou encore des castes dans
l’Inde traditionnelle. Mais il se peut aussi, lorsqu’est proclamée une égalité de droit
par exemple, qu’elles ne soient pas nettement tranchées, et il appartient alors au
sociologue de les reconnaître et de les délimiter. On parle dans ce cas de classes
sociales .
Le problème alors consiste d’abord à les définir, c’est-à-dire surtout à dire sur quels
critères on se fonde pour les distinguer les unes des autres. Il est ensuite de savoir
s’il s’agit là d’une division simplement méthodologique, ou bien si ces classes
correspondent à une réalité effective, autrement dit si elles forment des unités à
quelque degré et non
...