Qu’est-ce qu’un système monétaire ? Quelles sont ses principales manifestations ? Et pourquoi ce sont-elles soldées dans un même résultat ?
Note de Recherches : Qu’est-ce qu’un système monétaire ? Quelles sont ses principales manifestations ? Et pourquoi ce sont-elles soldées dans un même résultat ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Janvier 2014 • 908 Mots (4 Pages) • 945 Vues
La crise actuelle qui a submergé l’économie mondiale a pris par surprise la plupart des experts et des responsables politiques. Elle mettait en lumière un certain nombre de faiblesses structurelles des institutions financières, des défaillances de la régulation et de la supervision ou des carences des dispositifs monétaires internationaux.Toutefois, son coût en termes humains et financiers a été considérable : le chômage a atteint un niveau inacceptable, des institutions et des marchés financiers ont été ébranlés, les déficits budgétaires menacent de devenir ingérables.Le système monétaire actuel a une grande part de responsabilité dans cet ensemble de dysfonctionnements.
Mais qu’est-ce qu’un un système monétaire ? Quelles sont ses principales manifestations ? Et pourquoi ce sont-elles soldées dans un même résultat ?
Le terme Système monétaire international (SMI) fait référence à un ensemble de pratiques, de règles et d’institutions visant à organiser et surveiller les échanges monétaires et les flux financiers entre les pays.
Le fonds monétaire international (FMI) étant au cœur de (SMI) est né en juillet 1944 lors de la conférence de Bretton Woods afin d'essayer de garantir la stabilité du système monétaire international de l’après Seconde Guerre mondiale.
Dans le cadre du système de Bretton Woods le FMI joue un rôle d’intermédiaire financier entre États membres. Ainsi chaque État doit verser à l’organisation une certaine somme, nommée « quote-part » et dont le montant est déterminé par sa puissance économique, et par l'importance de son commerce extérieur. En cas de déséquilibre de sa balance des paiements risquant de menacer l’équilibre monétaire sur le marché des changes, chaque pays membre peut obtenir automatiquement 25 % de sa quote-part, lui permettant de soutenir, par l'achat, sa monnaie nationale. L’octroi de ces crédits est soumis à conditions et le pays demandeur doit s’engager dans une politique d'ajustement conseillée par l’organisation afin de remédier aux causes de la dépréciation de sa monnaie. Les interventions du FMI, même si elles permettent un dépannage momentané des pays qui les acceptent, aggravent la pauvreté et les dettes en supprimant ou diminuant la capacité d'intervention de ces États, ce qui les empêcherait de mieux régler leurs problèmes. L'argument principal se base sur le fait que le FMI préconise les mêmes recommandations économiques et globalement les mêmes plans d'ajustement structurel (essentiellement des privatisations et des ouvertures du marché intérieur) à tout pays demandeur d'aide, sans analyser en profondeur la structure de chacun. Dans certains pays l'action sur les salaires diminue d'autant le pouvoir d'achat nominal, la privatisation des entreprises publiques réduit la capacité de l'État à intervenir. De plus l'augmentation des importations mettrait souvent à mal les économies locales des systèmes de production traditionnels. Ces plans sont aussi tenus pour responsables de la stagnation économique qui a frappé certains des pays qui les ont appliqués. Par exemple, la suppression ou la diminution des aides publiques pour l'éducation aurait dans certains pays handicapé la formation et nuit à la croissance.
L’une des principales
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