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Quels sont les différents types du risque de crédit ? Comment est ce qu’on peut les évaluer ? Et surtout quelles sont les moyens de s’en prévenir ?

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Par   •  4 Avril 2013  •  3 394 Mots (14 Pages)  •  3 003 Vues

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Introduction :

Ces dernières années, on a beaucoup parlé du phénomène de risque encouru dans les activités financières. Ces risques existaient depuis l’existence même de ces activités, mais leur distinction et les moyens de préventions n’avaient pas de caractère formalisé. Les banques dans l’exercice de leurs fonctions de distribution de crédits à l’économie sont amenées à faire face à des situations très critiques. Elles sont ainsi appelées à prévoir ces situations ou a s’en débarrasser dès leurs apparitions. En effet, on a cherché des moyens préventifs à ces risques, des moyens permettant de les éliminer une fois leur présence confirmée. De nos jours, on parle plus de la capacité à prévoir ces risques, à les éviter et même à les gérer d’où le terme de la « gestion des Risques ».

Le risque de crédit est très important pour les banques, les émetteurs d'obligations et leurs investisseurs, car le crédit peut se traduire à la fois par des recettes ou des pertes futures. Tout crédit comporte donc le risque que ces recettes ne se produisent pas et qu'aucun remboursement ou bien seulement un remboursement « particuliers » à l'échéance. Ce risque appelé risque d'insolvabilité est essentiel dans l'activité de la banque dont une des fonctions est la distribution de crédits. L'appréciation du risque d'insolvabilité est donc une première importance et on peut schématiser ainsi le comportement de la banque conférée à ce risque ; un crédit n'est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non remboursement. Ce qui nous amènent à nous poser les questions suivantes ; Quels sont les différents types du risque de crédit ? Comment est ce qu’on peut les évaluer ? Et surtout quelles sont les moyens de s’en prévenir ?

Nous présenterons ce travail en trois parties essentielles à savoir, une première partie sur l’analyse du risque de crédit, une seconde partie sur l’évaluation de ce risque pour enfin finir par une dernière partie qui portera sur les moyens de couvertures de risques de crédit. C’est ainsi que nous serons amené à structurer notre travail

I- Analyse du risque de credit :

Le risque est présent dans toutes les activités de l'économie. Selon l'activité, il est tantôt important, tantôt il peut être négligé. En effet, si dans l'activité concernée il a des effets néfastes notamment ici (activité bancaire), alors il faut réfléchir sur une définition et son évaluation.

Nous allons dans un premier temps définir le risque de crédit puis présenté les différents types de ce risque.

1- Définition du risque de crédit :

Le risque de crédit est défini comme étant « Le risque résultant de l'incertitude qu'à la possibilité ou la volonté des contreparties ou des clients de remplir leurs obligations ; Généralement, il existe un risque pour la banque dès lors qu'elle se met en situation d'attendre une entrée de fonds de la part d'un client ou d'une contrepartie de marché ».

Le risque de crédit ou risque de contrepartie est donc le risque que l'emprunteur (particulier, entreprise ou état) ne rembourse pas sa dette à l'échéance fixée. S'il était à l'origine une préoccupation pour les seuls organismes bancaires, il concerne pourtant toutes les entreprises (notamment via les créances qu'elles accordent à leurs clients, qui sont des formes de prêt à court terme), et nombreuses sont aujourd'hui amenées à l'intégrer dans leur gestion afin de le minimiser. Ce risque est en effet lourd de conséquences pour toute entreprise puisque toute dette non remboursée est économiquement une perte sèche que supporte le créancier. Comptablement parlant, les créances et emprunts accordés à des tiers constituent ainsi un poste spécifique dans le bilan de l'entreprise et toute évolution négative diminue d'autant la survie de l'entreprise à moyen ou long terme. Très tôt, les entreprises ont donc cherché à s'immuniser contre ce risque de crédit, et ce de deux manières. En amont, le risque peut faire l'objet d'une évaluation grâce à différents critères et des techniques mêlant calcul et intuition. Suite à cette évaluation, les entreprises disposent ensuite de différents moyens de protection pour minimiser voire annuler ce risque économique.

Il faut noter aussi que dans les affaires de crédit, les banques sont tenues de respecter « la règle d'or des banques ». Cette règle dite « principe de l'adossement » stipule que « Les banques financent les prêts à court avec des fonds à court terme et les prêts à long terme avec des passifs à long terme ». Dès lors que la banque dans ces transactions avec la clientèle ne prend pas en compte cette règle, elle doit faire à des risques, notamment le risque de crédit qui se présente sous diverses formes.

2-Typologie des risques de crédit :

Les risques liées au crédit sont multiples et multidimensionnels en plus des risques généraux que court la banque (risques commerciaux, risques de gestion interne, risques opérationnels et techniques,...). On peut citer quelques types du risque de crédit :

• Le risque de contrepartie : C'est le risque de défaillance d'un débiteur sur lequel l'établissement détient une créance ou un engagement de hors bilan assimilable. Il comprend en général les crédits octroyés, les titres détenus et les engagements hors bilan.

• Le risque de liquidité : qui apparaît lorsque le client se trouve dans une situation d'illiquidité (temporaire ou conjoncturelle).

• Le risque lié à l'activité de la structure du demandeur : est le risque lié à une baisse du chiffre d'affaires dont les conséquences se font surtout ressentir au niveau de la rentabilité puis de la liquidité si la chute est durable. En effet, l'entreprise en proie a des difficultés financières va faire une hiérarchie des ses engagements, donner une position secondaire au créancier « banque » et honorera tardivement ses engagements auprès de celle-ci.

• Le risque sectoriel : lié au secteur d'activité. Exemple : l'excès de concentration par secteur peut aussi s'avérer catastrophique ainsi qu'en témoigne l'exemple du crédit lyonnais, en France, qui avait une exposition excessive dans le secteur immobilier

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