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Quel est le propos de l’auteur dans le texte - L’Organisation et son environnement socioéthique ?

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Par   •  17 Avril 2013  •  Dissertation  •  4 043 Mots (17 Pages)  •  1 064 Vues

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Quel est le propos de l’auteure dans le texte?

Dans l’article, l’auteure s’attaque à la culture de consommation des marques et les opérations entreprises par les grandes entreprises afin de nourrir une telle culture. C’est sous ce prétexte que la plupart des multinationales privilégient aujourd’hui l’empire de la marque au détriment de la production en usine. Selon les entreprises, l’approche marketing est une procédure qui exige davantage de suivi, d’argent et de gestion, et priorisent d’investir leurs profits dans le sponsoring et dans l’image de la marque. Afin d’assurer leur rentabilité celle-ci préfèrent se débarrasser de toute production en fermant les usines existantes et en sous-traitant la fabrication dans d’autres pays. Selon cette logique, les entreprises se débarrassent de toute responsabilité de la main-d’œuvre en plus de profiter d’une structure de production bon marché. Selon l’auteure, la véritable affaire de fuites d’emplois s’explique par le fait que les sociétés détestent le marché de l’emploi. A la lumière de ce qui précède, l’auteure se réfère à l’approche de la compagnie Nike devenu le prototype de la marque sans produit au début de années 1990 et qui à par la suite inspiré d’autres sociétés.

L’auteure dénonce et décrit les zones de libre échange ou elle s’est elle-même rendue et qui sont des zones industrielles composées d’usines productrices des marchandises destinées à l’exportation. Ainsi donc elle donne l’exemple de la zone franche industrielle de Cavite en Indonésie. Les usines en question ne sont pas identifiées par des noms ou des logos, les marques concurrentes sont souvent fabriquées côte à côte dans les mêmes usines. L’auteure compare ces zones comme un club d’achats en vrac pour multinationales à la recherche de bonne affaires. Ces zones sont également à l’abri du gouvernement car elles sont exemptes de payer des impôts sur le revenu, sur les douanes et sur la propriété. Les conditions de travail sont abusives et les travailleurs majoritairement composés de jeunes femmes peuvent faire jusqu’à 16 heures de travail par journée. Les usines sont dirigées par des contremaîtres grossiers et les salaires sont au-dessous du seuil de la subsistance, et pour sauver des coûts, les usines sont construites à la va-vite et sont très précaires car elles peuvent repartir tout aussi rapidement qu’elles sont apparues. Bref, à travers la description de ces zones, l’auteure accuse plusieurs de ces sociétés de contraire à l'éthique exploitation les travailleurs dans les pays les plus pauvres du monde à la poursuite des profits plus importants. 1

L’Organisation et son environnement socioéthique

L’état des lieux :

Si on se réfère à l’organisation et à l’environnement socioéthique de Nike, celle-ci démontre une mauvaise conduite dans le domaine de la gouvernance, de l’éthique et de la responsabilité sociale. Les multinationales comme Nike répondent à une logique de réaction au lieu de proaction. En sous-contractant à si bon compte pour obtenir une marge de 400 pour cent, elles s’adaptent à la culture du branding et préfèrent mettre de côté l’aspect éthique. En effet, en se débarrassent de toute responsabilité de la main-d’œuvre , les multinationales augmentent leur marge de profit et ferment les yeux face au manque d’éthique à la mauvais conduite et manque de responsabilité sociale qu’exercent les sous-traitants sur les travailleurs. 2 Ceci fait penser à la société Sara Lee cité dans le texte, étant davantage soucieuse de la qualité de ces produits que de sa marque à du s’adapter à l’environnement et à la concurrence en restructurant, et en passant de la fabrication au marketing de marque afin desurvivre. 3

Les mutations mondiales et la demande de responsabilité

L’accroissement du besoin de liberté individuelle

Le développement économique, l’accès à une certaine abondance matérielle et une meilleure éducation favorisent l’individualisme et la soif de liberté individuelle. Les consommateurs veulent la liberté de faire des vrais choix, les travailleurs veulent être consultés et les cadres veulent une plus grande autonomie décisionnelle. Dans l’exemple de Nike à travers Cavite, les consommateurs sont les acheteurs des grandes marques qui n’ont pas nécessairement la liberté des choix éclairés. À bien des égards, ceux-ci sont fortement influencés par les actions du marketing, ils ne sont pas conscients de l’influence du marketing sur leurs modes de pensée, notamment sur leurs goûts des modes vestimentaires, sans compter que les produits Nike ne sont pas reconnus pour leur qualité, mais pour leur marque. Les grandes marques disposent d'un pouvoir incomparable sur les consommateurs. 4

Les travailleurs ne sont en aucun cas consultés, au contraire ils sont soumis à des longues heures de travail, à des travaux fastidieux et répétitifs et à un salaire au-dessous du seuil de la subsistance.

Les cadres n’ont aucune autonomie décisionnelle, tout se qu’on attend d’eux c’est de produire des produits à bon marché pour augmenter la marge de profit des actionnaires et promettent de mieux se concentrer sur les besoins des marques au détriment des travailleurs.

Les entreprises qui exigent plus de liberté, une plus grande marge de manœuvre et des marchées plus flexibles, plus efficaces et moins réglementés doivent le mériter en se montrant plus responsables. Dans ce cas-ci, Nike et ses sous-traitants ne peut accéder à un tel privilège, car ils ne se montrent en aucun cas responsables envers leurs travailleurs. De plus, ils sont sous l’emprise du marketing, car afin de pouvoir garder leur marque et vendre leurs produits, ils doivent investir des fortes sommes d’argent afin de nourrir l’empire de la marque. 4

Mondialisation :

La montée en puissance de sociétés multinationales à crée un des désavantages de la mondialisation qui est l’exacerbation de la concurrence. Cela conduit les entreprises

à diminuer le plus possible leurs coûts au risque de fermer les yeux sur les conditions d’abus des travailleurs les moins protégés. Faire produire là où le coût est le plus faible pour vendre où la marge bénéficiaire est la plus grande à travers la délocalisation

de la main-d’oeuvre dans les pays à bas salaires. Nike à eu recours à la mondialisation en cherchant dans le monde entier de usines capables de produire à moindre prix ses produits. Mais ces types d’investissement

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