Projet de marché a terme à Casablanca
Analyse sectorielle : Projet de marché a terme à Casablanca. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hafsaben • 18 Septembre 2014 • Analyse sectorielle • 701 Mots (3 Pages) • 672 Vues
Projet de marché a terme à Casablanca
la création du marché à terme est jugée nécessaire à l’animation de la place boursière du fait qu’il va lui offrir un instrument de couverture contre le risque. En effet, un marché à terme est un marché de contrats à terme, c’est-à-dire un marché où les livraisons réelles de sous-jacents se font en différé des règlements financiers. Globalement, il vise à offrir à l’investisseur une couverture contre le risque qui lui est encore inaccessible dans un marché qui demeure risqué.
A noter que la mise en place du marché à terme nécessite, au préalable, la mise en place d’une société gestionnaire et d’une chambre de compensation (intermédiaire dans l’ensemble des transactions). Dans ce cadre, un appel d’offres a été lancé pour la mise en place d’une Chambre de compensation. A signaler qu’au niveau du continent, seule l’Afrique du Sud dispose d’une véritable Chambre de Compensation.
Le marché à terme, qui sera règlementé conjointement par Bank Al-Maghrib et le CDVM, permettra entre autres de renforcer la confiance et l’engagement des investisseurs dans le développement de l’économie et des échanges financiers et améliorer l’attractivité du marché.
e projet de loi sur le marché à terme a pour objet d’introduire de nouveaux instruments financiers dans le circuit des transactions au même titre que les valeurs mobilières traditionnelles. Ce marché fonctionne selon le même principe d’achat et de vente d’actions, de produits de taux et de devises. Sauf que le règlement s’effectue au terme de la période convenue entre l’acquéreur et le cédant. Tout l’avantage de ce marché réside dans l’engagement des deux parties à la réalisation à terme de l’opération selon des conditions fixées à l’avance. Cela permet donc une prévention contre le risque de fluctuation des actifs. Parmi les instruments à mettre en place, on trouve les «futures» qui sont des contrats d’achat ou de vente ferme d’un actif à une date future et à un prix fixé à l’avance. Contrairement à ces derniers, les «options» donnent à leurs acquéreurs le droit et non l’obligation d’acheter ou de vendre une quantité d’un actif à un prix déterminé moyennant une prime. Les «swaps», quant à eux, sont des produits permettant l’échange de produits de taux ou de devises. La mise en place de ces produits doit être accompagnée d’un cadre organisationnel et réglementaire spécifique. En effet, une société gestionnaire du marché à terme sera créée et aura pour vocation de concevoir ces différents instruments en fonction de la liquidité des actifs sous-jacents et des besoins des investisseurs. Par ailleurs, afin d’assurer le fonctionnement et le bon déroulement des opérations, une Chambre de compensation sera également mise en place. Elle sera chargée de la compensation et de la livraison des actifs et du règlement des espèces. Cela induira un contrôle de la sécurité des systèmes de compensation et des aspects opérationnels du marché. Il sera exercé conjointement par Bank Al-Maghrib et le CDVM.
La Chambre des conseillers a adopté à l'unanimité, mercredi, un projet de loi relatif au marché à terme d'instruments financiers tel qu'il a été adopté en février 2013 par la Chambre des représentants.
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