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Produits économiques marocains

Analyse sectorielle : Produits économiques marocains. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  742 Mots (3 Pages)  •  514 Vues

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Les produits économiques génèrent jusqu'à 10% du chiffre d'affaires des enseignes de grande distribution

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Le nombre de références va de 100 à 250, selon les enseignes. Les produits sont vendus 10 à 30% moins cher que les marques des producteurs. Au Maroc, les produits souffrent d'un packaging encore trop sommaire.

produits économiques marocains

Les produits économiques ont-ils accroché les consommateurs marocains ? Si l’on considère le nombre de références lancées, entre 100 et 250, selon les enseignes de la grande distribution, on peut dire que oui. En revanche, si l’on considère leur part dans les chiffres d’affaires respectifs des divers distributeurs, la réponse reste plutôt mitigée. Pour l’heure, la part des produits économiques dans les ventes varie en effet de 2% à 10% seulement, alors que le décrochage par rapport au prix des produits de référence est intéressant. Le différentiel est justifié par le faible investissement au niveau du design des emballages et de la publicité. «Cette démarche est indispensable si l’on veut proposer un produit à un prix étudié et donc accessible», explique un professionnel de la grande distribution. Il tient par ailleurs à préciser que «cela ne touche en rien à la qualité qui demeure garantie». En effet, l’image du distributeur sera entachée si le produit n’est pas à la hauteur.

Sucre, pâtes alimentaires, farine, couscous, confiture, produits d’entretien, sodas, papier hygiénique... Avec leur emballage simple contrastant avec le packaging aux couleurs vives des produits de référence, les produits économiques ne passent pas inaperçus. Lancés en 2005 et 2006 par Marjane et peu de temps après par les autres enseignes de la place (Carrefour, Asswak Essalam et Acima), ils s’inscrivent dans une stratégie de démocratisation des produits de consommation courante et surtout d’amélioration du pouvoir d’achat des ménages à revenu limité avec en toile de fond une course pour les parts de marché. Ces produits économiques sont en effet commercialisés 10% à 15% moins cher dans certaines enseignes et cette différence peut même atteindre 20 à 30% chez d’autres comme Carrefour, par exemple. Cette enseigne, qui a lancé «Twimine», marque de premier prix depuis deux ans, commercialise une gamme de 100 produits et entend développer son offre en mettant sur le marché un millier de produits dans les deux années à venir. Ce qui permettra une croissance des ventes. Chez Marjane et Acima qui proposent un peu plus de 200 produits économiques, leur part varie de 5 à 10%. Globalement, on notera la faiblesse du taux de pénétration comparé aux pays européens où les produits premier prix peuvent représenter 50 à 70% du chiffre d’affaires d’un distributeur. En fait, ces derniers y misent beaucoup parce que les marges sont souvent plus élevées par rapport aux marques des producteurs.

Les frais de marketing sont quasi nuls

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces produits ne sont pas importés mais commandés auprès des industriels locaux. «La fabrication se fait selon un cahier des charges précis validé par le distributeur et le producteur. Le processus est assez

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