Productivité

I – LA PRODUCTIVITE

La productivité peut se définir comme étant un principe permettant de mesurer l’efficacité de la combinaison des facteurs de production. En effet il met en rapport le volume de production réalisé avec la quantité de facteurs qui ont amené à cette production.

La productivité a un rôle clef dans la compréhension de la croissance économique. De nombreux débats ont remis en cause les effets pervers des gains de productivité, notamment en termes d’emplois. Au XIX ème siècle ces positions ont donné lieu à des mouvements de protestation allant jusqu’à des destructions de machines. Toutefois l’effet des gains de productivité sur l’emploi est plus complexe à évaluer.

Pour s’en rendre compte il suffit de considérer que la productivité en France a été multipliée par 20 au cours du XXe siècle : si les gains de productivité avaient des effets négatifs sur l’emploi, la situation de l’emploi à la fin du 20ème siècle aurait été beaucoup plus détériorée que celle effectivement constatée. En outre la corrélation entre périodes de gains de productivité et situation de l’emploi supportent plutôt la thèse d’un effet bénéfique des gains de productivité.

La productivité est un ratio obtenu en divisant la production par l’un des facteurs de production employé pour l’obtenir. On peut ainsi calculer la productivité du travail, la productivité du capital, des investissements, des matières premières, etc. Le terme productivité employé seul sous-entend le plus souvent « productivité du travail ».

Pour une entreprise réaliser des gains de productivité est essentiel. En effet une entreprise va toujours chercher à réaliser un profit maximum à un coût minimum (Economie d’échelle).

On remarque grâce au document sur la productivité française que la France est un pays avec un taux assez élevé de productivité. En effet les français dans ce domaine sont bien placés, pour 53 heures de travail la France réalise 34000 dollars de production. Ce qui semble signifier que, en comparaison avec les autres pays de l’Union européenne, la France travaille beaucoup mais a malgré tout un taux de productivité assez élevé.

De nombreux facteurs, qu’ils soient externes ou internes, agissent sur la productivité. Ainsi augmenter son capital physique pour une entreprise lui permettra, avec une bonne gestion des ressources, d’accroître sa productivité. Mais de nombreux facteurs tels que les nouvelles technologies et le progrès technique apparaisse en masse et permettent de faciliter largement le travail.

II – LA CROISSANCE

La croissance économique est généralement définie comme étant l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues, d’un indicateur de dimension, le produit global net en termes réels. La croissance est donc définie par le taux de croissance du PIB.

La croissance économique est un phénomène relativement récent. Nulle ou presque nulle durant la période agraire (de 500 à 1500) elle commence à apparaître pendant la période agraire progressive (1500 à 1700) mais elle est encore extrêmement faible, de l’ordre de 0,1% par habitants. Pendant la période du capitalisme commercial (1700 à 1800), période marquée par le développement du commerce internationale, la croissance est double. Les empires d’outre-mer et le développement du capitalisme commercial permettent d’améliorer les capacités de production du fait de l’augmentation des ressources en capital et de l’élargissement de la taille du marché. La période qui s’est ouverte depuis, le capitalisme industriel, a vu son taux de croissance nettement augmenter, de l’ordre de 1,6% par an et par habitant sur la période de 1820 à 1980. Au XIX ème siècle, l’industrialisation se poursuit à un rythme modéré : le taux de croissance annuel moyen du produit physique est en France de l’ordre de 1 à 2 %. D’autre part on distingue la période de croissance qualifiée de Trente Glorieuses entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 1967-1973 qui fut une période de forte croissance.

La croissance économique est donc ce qui permet à un pays de se maintenir compétitif au niveau mondial. Un taux de croissance faible signifie que les richesses créées sur le territoire national ne sont pas suffisantes et de ce fait l’économie toute entière se porte mal, ce qui ne peut avoir que des conséquences néfastes sur le développement du pays.

La croissance économique

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