Processus décisionneles

Economie : 18/03/2016

LES PROCESSUS DECISIONNELS (Suite)

1. d. Le cadre actuel de la formalisation de la décision

A la suite des travaux de Simon, Cyert et March, un certain nombre d'hypothèse, de travaux et de principes sont retenus comme éléments explicatifs de la décision.

1. La diversité des objectifs des participants à l'organisation

L'organisation est un lieu de multiples décisions qui se croisent, s'influencent et se contrarient car elles sont élaborées par des acteurs qui n'ont pas tous les mêmes objctifs et les mêmes intérêts.

La diversité des objectifs oblige les acteurs à négocier des compromis et la décision prise est souvent le résultat de ce compromis.

1. La rationnalitée limitée des acteurs

Les participants à l'action de l'organisation ont une approche rationnelle limitée par leur système de valeur et leur champs de connaissance. Ils ne peuvent pas tout savoir d'un problème, ni même tout comprendre. L'organiation doit gérer cette rationnalité limitée pour que les décisions prises soient conformes aux objectifs fixés.  

1. L'information incomplète

La rationnalitée des décisions est d'autant plus limité que les informations dont disposent les décideurs sur l'organisation et sur l'environnement sont incomplètes.

Souvent, les modèles de représentation utilisés opèrent des simplifications et les méthodes de calculs retenues sont plus ou moins bien adaptées aux problèmes à résoudre.

Par ailleur, tout les critères de choix ne peuvent pas être intégrés, si bien que la décision est influencé par la prédominance de quelques critères.

1. Le critère de satisfaction minimale

La décision retenue dans une organisation n'est pas la décision obtimale prenant en compte tous les facteurs mais une solution acceptables compte tenu des informations disponiblent et comprisent par les participants.

1. Le processus décisionnel

                A. Le modèle IMC

Simon, dans les années 1950 a identifié 3 étapes dans le processus de prise de décision connu sous le nom de modèle IMC :

• I : c'est l'intelligence du problème, c'est à dire sa délimitation et les facteurs à prendre en compte pour sa résolution.

• M : c'est la modélisation, c'est à dire l'identification et l'évalution de toutes les solutions possibles pour le résoudre en utilisant des modèles de raisonnement.

• C : c'est le choix, c'est à dire la détermination des critères pour hiérarchiser les solutions et en choisir une. La dimension psychologique des acteurs décideurs tant au plan individuel à travers les jeux de rôles et de pouvoirs des groupes au sein de l'organisation peut influer sur le processus de décision. Enfin la dimension peux rationnelle de certains processus qui se fondent d'avantage sur l'intuition et l'expérience peut egalement jouer un role dans le processus de décision. Les traits de la personnalité, l'âge, le millieu sociaux-culturel d'appartenance peuvent conduire également à orienter les processus décisionnels. Enfin les choix vont également différer au sein d'une organisation selon le nombre de décideurs. La décision d'un seul homme intègre complétement toutes ces valeurs et sa psychologie sans possibilitées de contre poids ou de critiques.  En revanche la décision d'un groupe résultera du degré de conscenssus, des rapports de force et de négociations entre les individus. Dès lors, face au même problème, la décision d'un individu ou d'un groupe ne sera pas la même.

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