Prix Des Carburants
Note de Recherches : Prix Des Carburants. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arsenalhstp • 28 Novembre 2012 • 1 256 Mots (6 Pages) • 846 Vues
La conception néoclassique : L'équilibre macroéconomique avec des prix flexibles.
Les principales caractéristiques méthodologiques
L'analyse est microéconomique.
Plus précisément, le souci théorique est de développer une explication du fonctionnement de l'économie nationale qui dérive du postulat de rationalité des comportements individuels, ou qui, du moins, soit compatible avec ce postulat.
Si les problèmes, à l'échelle nationale, sont toujours macroéconomiques, la théorie, elle, doit avoir des fondements microéconomiques.
L'analyse est statique et non dynamique.
Ainsi, quand on examine l'évolution d'un marché après un changement quelconque (par exemple, une variation de la demande), on n'étudie pas précisément les processus concrets par lesquels le marché va passer d'une position d'équilibre à une autre -, on se contente de décrire la nouvelle position d'équilibre.
Ce qui se passe entre deux points d'équilibre et le temps que cela prend ne constituent pas un sujet d'analyse très important quand on part du postulat que tout marché est automatiquement et instantanément équilibré grâce à la parfaite flexibilité des prix.
L'analyse se situe dans le long terme.
Il s'agit là d'un corollaire de la caractéristique précédente. Le long terme peut être considéré comme une période suffisamment longue pour que tous les ajustements nécessaires à l'équilibre des marchés aient eu le temps de s'opérer.
Puisqu'on raisonne ici en postulant un équilibre instantané de tous les marchés, l'analyse s'intéresse, par définition, au long terme. En fait, cela revient à ne pas réellement prendre en compte le rôle du temps dans les processus économiques.
Cette démarche est raisonnable si le temps nécessaire au passage d'un point d'équilibre à un autre est relativement court, ou encore si le court terme est vraiment court ; dans ce cas, en effet, ce qui importe, c'est le résultat final du processus d'ajustement, ce vers quoi, très rapidement, l'économie va tendre.
Toutes ces caractéristiques méthodologiques sont attachées directement au postulat central de l'approche développée dans l’analyse "néoclassique " : la parfaite flexibilité des prix. Le seul fait de remettre en cause ce postulat va transformer complètement la méthode d'analyse et ses résultats.
L'enchaînement des équilibres
Les marchés de facteurs étant parfaitement concurrentiels et les prix des facteurs parfaitement flexibles, le produit national (ou revenu national) est toujours à un niveau qui tire le meilleur parti de tout le travail et le capital disponibles ; il n'y a pas de chômage en dehors du chômage de recherche volontaire ou du chômage lié à des rigidités institutionnelles qui bloquent la libre négociation des salaires ; il n'y a pas de capacités de production inutilisées ; le PIB effectif est égal au PIB potentiel.
La totalité du PIB est écoulée sans difficulté sur les différents marchés. Il n'y a jamais d'insuffisance de la demande. En effet, toute la production est transformée en revenu ; tout le revenu est utilisé en dépenses de consommation ou en épargne ; toute l'épargne est orientée vers le financement des dépenses d'investissement grâce aux fluctuations des taux d'intérêt.
Les éventuels déséquilibres ex ante entre la structure de la demande et la structure de l'offre sont corrigés immédiatement par des fluctuations des prix relatifs des différents biens et services.
La détention de monnaie permet un développement optimal des échanges, mais ne constitue pas une fuite susceptible de soustraire une partie du revenu à la dépense.
Les agents n'ont en effet aucune raison de détenir de la monnaie en dehors du motif de transaction ; leur demande de monnaie pour ce motif est très stable ; ils maintiennent la valeur réelle de leurs encaisses dans une proportion stable par rapport au volume réel des échanges ; toute variation inattendue de la quantité de monnaie en circulation conduit les agents à ajuster la valeur de leurs dépenses de façon à rétablir le niveau désiré des encaisses réelles ; l'économie étant en permanence au plein-emploi, l'offre globale des biens et services ne peut varier.
En conséquence, les mouvements de la demande induits par les variations de la quantité de monnaie se reflètent entièrement dans le niveau général des prix.
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