Politique de relance en periode de crise economique

POLITIQUE DE RELANCE EN PERIODE DE CRISE ECONOMIQUE.

Introduction :

Une politique de relance est un plan, contenant différentes mesures, destinées à stimuler l’économie lors des phases de basse croissance ou de récession.

Dans ce processus, Keynes (à l’origine du concept de politique de relance) se situe dans un cadre macroéconomique où un gouvernement, défini comme acteur principal doit, prendre des décisions incitatives, avec pour but d’augmenter la demande.

Si cette vision keynésienne découle de la politique du « New deal » menée par les Etats-Unis à l’aube de la crise économique de 1929, il n’en demeure pas moins vrai que de nos jours, il semble plus dur d’obtenir le résultat voulu.

De ce fait, la première question sera de déterminer quels avantages apporte une politique de relance économique en période de crise, puis, dans un second temps quelles sont les limites de celle-ci.

1 – Avantages de la politique de relance économique en période de crise.

Selon Keynes, c’est en premier lieu un retour à l’Etat providence.

En effet, le but est de relancer l’activité économique en se basant essentiellement sur des mesures capables de « doper » la demande et réduire le chômage. Pour Keynes, l’Etat doit intervenir au moyen de plusieurs leviers :

Une politique budgétaire de relance : des investissements en masse de l’Etat (bâtir des infrastructures ...), augmenter sa propre consommation (produits locaux), recruter du personnel supplémentaire. Donc par le biais du multiplicateur, ces nouvelles dépenses de l’Etat amènent un accroissement de la production plus important que la dépense d’origine.

Une politique de fiscalité : le but est d’agir dans un cadre social en taxant les personnes les plus aisées (sans réduire sensiblement leur consommation) et d’allouer l’argent récolté aux personnes dans le besoin. De la même manière, cela peut aussi être une baisse de la fiscalité indirecte (par exemple la TVA). Ces mesures augmentent la consommation des ménages ayant un plus faible pouvoir d’achat plus faible.

Peser sur l’investissement : une réduction du taux d’intérêt ou une fiscalité pertinente qui donne envie aux entreprises d’investir dans les biens d’équipement.

Etant en possession de plus de ressources, les agents économiques augmentent leur consommation en stimulant la production et l’emploi. Néanmoins, les conditions indispensables à l’obtention d’un tel résultat sont loin d’être faciles à réunir.

2 – Limites de la politique de relance en période de crise.

Il existe plusieurs limites :

En premier lieu, la relance selon la théorie de Keines semble être conçue pour une économie fermée. Or, aujourd’hui, dans une situation où les économies sont de plus en plus tournées vers l’international, cela constitue une limite importante au modèle keynésien. En effet, les dépenses d’investissement ont plutôt pour résultat de provoquer une hausse des produits importés en lieu et place de la production nationale. De ce fait, l’effet

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