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Plan De Relance Pour L'économie Du Secteur Automobile

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Par   •  19 Août 2013  •  2 051 Mots (9 Pages)  •  888 Vues

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Introduction

Lorsqu’un pays est frappé par une crise économique, celle-ci est caractérisée par un profond bouleversement de la situation économique de ce pays, se traduisant souvent par une montée du chômage, la faillite d'entreprises et souvent par des baisses de salaire et de pouvoir d'achat.

A présent, c’est la planète entière qui est touchée par ce phénomène. En effet les entreprises subissent de graves difficultés financières, elles ferment peu à peu leurs portes, le chômage augmente considérablement, la consommation diminue. Ceci est un enchaînement dû à un ensemble de facteurs qui mettent aujourd’hui l’économie mondiale à rude épreuve.

Cette crise économique nous vient du continent américain et à rapidement gagné l’Europe ainsi que l’Asie ; les banques américaine en difficultés ont entrainées la baisse des actions des bourses internationales, ce qui a engendré la faillite des banques des autres pays. A présent le secteur le plus touché est celui de l’industrie automobile, puisque les constructeurs automobiles ont largement misés sur les crédits.

Nous allons donc nous porter sur la crise auquel est confronté aujourd’hui le secteur automobile durant la fin de l’année 2008 jusqu'à janvier-février 2009. Dans un premier temps nous verrons l’état des lieux et la situation de cette crise sur les différents acteurs du secteur automobile au niveau mondiale et européen. Ensuite nous aborderons les mesures directes prises à travers trois pays européens : France, Allemagne et Angleterre. Enfin nous verrons qu’elles sont les mesures d’accompagnements engagées par les chefs d’états de ces pays.

1. L’état des lieux

La baisse des ventes d’automobiles dans le monde s’est fortement intensifiée en décembre, en effet les achats ont chuté d’environ 30 % par rapport à l’année précédente.

On constate que c’est aux États-Unis que le recul a été le plus prononcé : les ventes y ont plongé de 35 % par rapport au mois de décembre 2007 et elles ont eu du mal à franchir la barre des 10 millions d’unités en chiffre annualisé, leur plus bas niveau depuis le début des années 1980. Le marché de l’automobile a chuté de 40 % en novembre 2008 et les grandes marques américaines demandent de l’aide (Generals Motors demande 18 milliards ; Ford : 9 milliards…).

Par ailleurs, la baisse des ventes d’automobiles au Canada s’est aussi accentuée en décembre, accusant un recul de 21 % par rapport à l’an dernier. C’est la deuxième baisse consécutive de plus de 10 % et cette fois-ci le recul a été beaucoup plus marqué qu’en novembre.

En ce qui concerne le Japon, les chiffres du marché automobiles nippon en 2008, ont reculés de 5,2 %. Pour le seul mois de décembre, les ventes de véhicules neufs ont dégringolé de 22, 3 %, pour le 5ème mois consécutif de recul. Tous les constructeurs automobiles japonais ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices, réduit leur production et/ou supprimé des emplois.

Le marché automobile russe quand a lui semblait bien parti pour devenir le plus important d'Europe, mais à présent il est rattrapé à son tour par la crise financière mondiale. Les plus grands constructeurs mondiaux ont dévoilé, il y a deux mois, des plans ambitieux pour augmenter de plusieurs dizaines de milliers leurs ventes de voitures cette année en Russie, mais sont maintenant contraints de revoir en baisse leurs prévisions de croissance. Aussi, les concessionnaires russes ont constaté une forte demande en octobre, les automobilistes voulant à tout prix dépenser leur épargne dans quelque chose de concret.

D’autre part en Europe le marché de l’automobile ne se porte pas mieux puisqu’ il a chuté de 8 % en 2008 et continue de s’effondrer. Les ventes de voitures neuves en Europe ont chuté de 27 % en janvier sur un an, avec 958 517 unités vendues au total, soit le plus faible niveau depuis deux décennies. Le recul est de 26,3 % dans les 15 pays de l’UE occidental.

La France, a connue un repli de 7,9 % (149 372 unités) en effet sur un an, l’industrie automobile a enregistré une chute de 38,7 % de sa production mais celle-ci se porte mieux que les autres pays ; en effet en Allemagne la baisse est de 14,2 % (soit 189 385 unités), pour le Royaume-Uni la baisse est de 30,9 % (soit 112 087 unités) et enfin l’Espagne chute de 41,6 % (soit 59 383 véhicules). Concernant les pays de l’UE de l’est, les ventes se sont contractées de 34 %, dont une baisse de 12,3 % en République Tchèque et un effondrement de 53,2 % en Roumanie.

2. Les mesures directes

Au niveau des aides directes à l’investissement accordées par les Etats, on souligne que la France engage beaucoup de moyens financiers pour aider sa filière automobile (5 à 6 milliards d’euros afin de « couvrir les besoins de trésorerie » des constructeurs à court terme). Ce soutien de l’Etat induit les entreprises à ne pas délocaliser de nouvelles activités, fermer des usines ou licencier dans l’hexagone dans l’objectif de garder les centres de recherche nationaux et ainsi d’investir et d’innover. Ces contraintes qui incombent aux constructeurs sont faites dans le but de maintenir les relations entre les acteurs économiques de ce secteur. En comparaison, l’Allemagne ne propose qu’une aide de 1,5 milliards d’€uros et l’Angleterre de 2,3 milliards de livres (soit 2,5 milliards d’euros) dont 1,3 milliards de livres venant de la Banque Européenne d’Investissement. La France a également prévu un fond d’investissement de 600 millions d’euros pour aider les fournisseurs et ainsi inciter la production.

De plus, des primes à la casse ont été mises en place en France et en Allemagne, afin d’essayer de relancer la demande et par conséquent de limiter le recul des ventes de voitures neuves en écoulant les stocks dans ces pays. L’Allemagne propose de verser 2500€ pour les véhicules d’au moins neuf ans à condition que le consommateur la remplace par une voiture neuve ou d’occasion récente. Cette offre est plus attractive que celle du gouvernement Français qui propose 1000€ pour les voitures de plus de 10 ans pour l’achat d’un véhicule émettant moins de 160g/km de CO2. On constate donc que la relance par l’investissement proposée par Nicolas Sarkozy vise également à inciter à investir dans des voitures écologiques (plan de soutien de 400 millions d’euros pour développer les « véhicules propres

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