Peut-on Parler De L 'émergence Chinoise ?
Recherche de Documents : Peut-on Parler De L 'émergence Chinoise ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loptimiste • 21 Août 2013 • 3 250 Mots (13 Pages) • 1 082 Vues
I. Introduction :
« Tout empire périra », c’est bien le cas de le dire, a traversé les siècles et les millénaires sans jamais avoir été démentie. Rome l’a éprouvé. Babylone l’a vécu. Le Songhaï en a été la preuve. Les Etats-Unis d’Amérique ne l’ignorent pas. Ce n’est pas sans raison que le petit Américain est éduqué à aimer son pays et à travailler à son rayonnement perpétuel sur le monde d’aujourd’hui et de demain. Sauf que pour demain, c’est de moins en moins sûr. Une puissance émerge. Concurrente, puissante, peuplée et en expansion exponentielle fulgurante : la Chine s’en vient. De pays en voie de développement il y a seulement 40 années, elle vient de se hisser au second rang des puissances économiques mondiales devant le Japon, l’Allemagne, la Grande Bretagne, la France et juste à la suite des Etats-Unis. La chine a connu un virage idéologique depuis1978 dés lors une alternative crédible a été proposée par Deng Xiaoping. Cette alternative était résumée dans un programme dit de quatre Modernisations :(de l’industrie, de l’agriculture, de la science et de la défense).
II. Survol sur l’économie chinoise :
L’économie chinoise connait deux périodes de soulèvements sur le plan économique et politique: la première période a été consacrée a l’augmentation du nombre de ses amis et au développement de ses échanges commerciaux et scientifiques. La deuxième période est caractérisée par une tactique politique où la diplomatie chinoise était fructueuse sur le plan économique (2émepoids mondiale économique) et sur politique (la chine détienne le statut de membre permanent du conseil de sécurité).
I. La Chine une puissance mondiale :
1. Puissance économique émergente :
Depuis ces dix dernières années, on ne parle que d’elle. De sa croissance pharamineuse à deux chiffres, de sa gourmandise extraordinaire en matières premières, de son influence sur tous les marchés internationaux, de son rôle de plus en plus prégnant au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies, bref, du réveil d’un grand, d’une superpuissance en devenir. En effet les chiffres parlent tous seuls : Un milliard trois cent millions d’habitants et donc un potentiel marché intérieur gigantesque ; un PIB annuel de 5878,6 milliards dollar et 2399,2 milliards de dollars de réserves de change qui servent à racheter en un tournemain les bons de trésor d’une économie américaine en délicatesse.
Cependant, après la publication des résultats du PIB 2010 du Japon à 5474 milliards de dollars, la Chine avec un PIB de 5878 milliards de dollars (plus de 1,3 milliard d'habitants) prend la deuxième place des puissances économiques mondiales juste derrière les Etats-Unis, 14.624 milliards de dollars de PIB. Cette énorme puissance est le mélange de certains ingrédients qui donnent ce plat riche. D’une part, une population active qui a continué de croître à un rythme rapide malgré la politique de l’enfant unique : la part des personnes en âge de travailler est passée de 55,7% en 1964 à 74% en 2007.D’autre part, une performance assez forte de l’exportation chinoise qui a augmentée entre la période de 2003 à 2011 où la demande mondiale est adressée principalement à la chine .
La chine est alors considérée comme le premier exportateur mondial de marchandises et désormais présente sur tous les continents, la Chine accumule des bénéfices commerciaux records avec la totalité des grands pays développés et en développement. D’autre part encore, en matière d'investissements directs étrangers (IDE) : avec 68,8 milliards de dollars d'IDE reçus en 2010 la chine constitue un magnétisme des investisseurs internationaux. En suit le secteur bancaire chinois à un rôle important dans la puissance. En effet le système bancaire chinois est dominé par quatre grandes banques commerciales, créées en 1978 et initialement dotées d’un monopole dans leur secteur d’activité. Les quatre grandes banques chinoises, aujourd’hui cotées, concourent à la moitié de l’activité bancaire du pays et figurent toutes parmi les 10 premières capitalisations mondiales du secteur.
2. Des réformes structurelles :
Dès son arrivée au pouvoir en 1978, Deng Xiaoping met en œuvre une série de réformes ayant pour principal objectif la décentralisation et la libéralisation ; elles vont conduire à une profonde transformation du système économique chinois. Une des réformes décisives a résidé dans la mise en place de la politique de la « porte ouverte », et a permis le décollage économique de la Chine. En effet une telle montée en gamme devrait, selon les autorités, permettre à la Chine de se positionner durablement comme premier exportateur mondial. Historiquement, le décollage industriel repose avant tout sur l’industrie lourde, héritée de la période maoïste et stimulée par le surinvestissement des années 1980 et 1990 : la Chine est aujourd’hui le premier producteur mondial d’acier, de ciment et d’aluminium. L’expansion de l’industrie légère (textile et habillement) résulte de l’intégration croissante de la Chine au marché mondial depuis son adhésion à l’OMC, et repose sur le faible coût de la main d’œuvre.
3. La Chine considérée comme « usine de monde » :
Depuis l'adhésion de la Chine à l'OMC, de plus en plus de sociétés multinationales considèrent la Chine comme centre de vente, des matières premières, de fixation des prix, de recherche et développement des nouveaux produits et d'exploitation des ressources humaines fournissant la gestion coordonnée et le service général aux filiales productives des régions de l'Asie, ce qui encouragera la Chine à devenir vite une usine du monde. En effet, ces dernières années l'industrie manufacturière de la Chine a connu un grand développement, se classant au 4e rang du monde, la part de marché des produits tels que le téléviseur, la machine à laver, le réfrigérateur, le climatiseur, le micro-onde et la moto se classe au premier rang du monde. Ainsi l’attractivité du « site-Chine » est toujours croissante où les entreprises à capitaux étrangers sont attirées par le faible coût de la main d’œuvre puisque la Chine est plus ouverte aux capitaux étrangers
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