L’économie informelle en Algérie
Compte Rendu : L’économie informelle en Algérie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar monaim • 7 Novembre 2012 • 5 877 Mots (24 Pages) • 977 Vues
MDI Algérie- DAUPHINE/ IAE -SORBONNE
MBAIP 8e promotion
Module Environnement Economique
Assuré par Mr : Bernard.GUILLOCHON
Présenté par :
Abdelmonaim RAHMANI
Mounir HAMIDI BEN HAMIDA
Sommaire
Introduction
1. Définition de l’économie informelle
2. Evolution de l’économie informelle en Algérie
3. Estimation de l’économie informelle en Algérie
4. Les conséquences de l’économie informelle sur le tissu économique Algérie
5. Actions recommandées en direction du secteur informel
Conclusion générale
Bibliographie
Introduction
Le secteur informel en Algérie est assez peu étudié et ce en dépit de son poids significatif et croissant dans l’économie nationale. Il faut savoir qu’il n’y a pas d’études globales sur le commerce informel en Algérie pour mesurer réellement son impact sur l’économie, en matière de croissance, de productivité, de création d’emplois. Celles qui existent sont de type sectoriel s’accordent à dire les universitaires. Parmi eux, le Dr Bellache, dont ses travaux de 2007 à 2010, sur l’économie informelle ont constitué une base de ce travail. Depuis les années 90, on a commencé à parler de l’informel en Algérie sans toutefois apporter des éléments statistiques permettant de la quantifier d’une manière rationnelle. Cependant l’informel est visible tous les jours dans notre vie quotidienne, à partir des employés non couverts par la sécurité sociale, autant dans le secteur formel que dans l’emploi informel, des parkings automobile sauvages gérés par des chômeurs d’une manière anarchique, occupations des trottoirs par des marchands, ou bien encore le célèbre « square Borsaid » ; le marché noir de devises par excellence (à 100 m du commissariat central et à 200 m du siège du trésor public), absence de factures dans toutes les transactions , sans autant oublier que toutes les transactions quel que soit leurs montants peuvent être effectuée par espèce.
Nous présentons, dans la première partie de ce document une définition de ce qui est l’économie informelle en général et quels problèmes le repérage de l'ampleur de cette économie informelle pose. La deuxième section a pour objet de retracer le processus d’évolution du secteur informel, de la période coloniale à la période de transition économique actuelle, en tentant de mettre en évidence les principaux facteurs à l’origine de son développement. La troisième partie consiste à délimiter l'économie informelle en Algérie aujourd'hui (types d'activités, importance de ces activités) et les conséquences de la présence de cette économie pour l'économie algérienne à tous les niveaux (fiscal, social, …). Nous présentons par la suite nos recommandations quant aux décisions qu’il faudrait prendre afin d’affronter ce fléau.
1. Définition de l’économie informelle
La définition du secteur informel fait l’objet d’une polémique depuis plus de deux décennies. Selon Philippe Hugon , l’économie informelle se définit d’un point de vue statistique, comme un secteur non enregistré (absence de comptabilité, absence de codification, pas de fiscalité nombre de travailleurs limités). Avant 1993, on parlait seulement de « secteur informel » (comme un regroupement d’établissements ), mais on a depuis considéré que l’informalité concernait également d’autres aspects de la vie économique. On parle donc maintenant d’économie informelle.
Selon le Bureau Internationale du Travail (BIT) l’économie informelle est :
• « … d’une façon générale, un ensemble d’unités produisant des biens ou des services en vue principalement de créer des emplois et des revenus pour les personnes concernées. Ces unités, ayant un faible niveau d’organisation, opèrent à petite échelle et de manière spécifique, avec peu ou pas de division entre le travail et le capital en tant que facteurs de production. Les relations d’emploi – lorsqu’elles existent – sont surtout fondées sur l’emploi occasionnel, les liens de parenté ou les relations personnelles et sociales plutôt que sur des accords contractuels comportant des garanties en bonne et due forme »
• « … l’absence d’enregistrement statistique ou réglementaire (obligations fiscales et sociales), la non tenue d’une comptabilité. »
• « Les unités de production du secteur informel présentent les caractéristiques particulières des entreprises individuelles. Les actifs immobilisés ou autres utilisés n’appartiennent pas aux unités de production en tant que telles, mais à leurs propriétaires. Ces unités, en tant que telles, ne peuvent réaliser d’opérations ou conclure de contrats avec d’autres unités, ni souscrire en propre des engagements. Les propriétaires doivent se procurer les moyens financiers nécessaires à leurs propres risques et périls, et ils sont personnellement responsables, sans limitation aucune, de toutes les dettes et de tous les engagements souscrits aux fins de production. Les dépenses de production sont souvent indifférenciées de celles du ménage. De même, les biens d’équipement, comme les bâtiments et les véhicules, peuvent être destinés indistinctement aux fins de l’entreprise et à celles du ménage »
2. Evolution de l’économie informelle en Algérie
Si l’économie
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