Qu’est-ce que le niveau formel et informel d’une organisation ?
Dissertation : Qu’est-ce que le niveau formel et informel d’une organisation ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bellaeva • 1 Septembre 2013 • 5 264 Mots (22 Pages) • 2 411 Vues
LES FOCUS
EXAMEN FINAL
Focus du cours 6
Qu’est-ce que le niveau formel et informel d’une organisation ? Donner un exemple.
Le niveau formel de l’organisation est la partie officielle de l’organisation (organigramme) où les structures et les règles officielles de l’organisation ont pour objectif de prescrire les tâches et les comportements des membres de l’organisation. Elles définissent les fonctions, les relations hiérarchiques, etc. Le niveau informel de l’organisation est le niveau qui n’est pas directement visible et qui se caractérisée par des comportements de ses membres qui ne sont pas nécessairement conformes à ceux qui sont dictés par ses règles officielles. Ces comportements définissent le fonctionnement réel et concret de l’organisation. Par exemple, dans le cas de l’usine PX, il y a un organigramme qui illustre le niveau formel de l’organisation définissant les tâches et les devoirs de chaque subdivision dans l’usine. Mais encore, le niveau informel de l’organisation concerne toutes les relations interpersonnelles de l’entreprise négatives ou positives. Ces relations sont entre des acteurs liés par définitive par l’organisation, mais également entre des acteurs qui ne le sont pas nécessairement.
Quelles explications, et éventuellement solutions, donnent l’OST, le courant des relations humaines et l’AS du décalage éventuel entre ces deux niveaux ?
Pour l’OST, le décalage entre le fonctionnement attendu et le fonctionnement effectif est interprété en termes de défauts de rationalisation. Comme solution, il faut affiner et accroître les règles formelles de l’organisation tout en contrôlant mieux leur application. Pour le courant des relations humaines, ce décalage est interprété comme une insuffisante prise en compte du système social de l’organisation. Comme solution, on doit amener une meilleure implication des hommes et des femmes dans le fonctionnement de leur organisation ainsi que considérer davantage leurs facteurs motivationnels .Pour l’analyse stratégique, ce décalage est inévitable car le formel et l’informel constituent les deux faces d’une même réalité. Elles sont inséparables car l’informel est révélateur de relations d’échange entre les acteurs de l’organisation - relations de coopération et de pouvoir -, sans lesquelles l’organisation ne pourrait pas fonctionner.
L’AS a une conception particulière de la notion d’ « organisation » » Laquelle ?
Pour l’analyse stratégique, l’organisation est un processus de coopération, c’est-à-dire que c’est un processus par lequel des acteurs construisent leur coopération au service de leurs objectifs respectifs. L'organisation est le produit d'un jeu auquel jouent un ensemble d'acteurs interdépendants et pourtant partiellement autonomes qui chacun continuent à poursuivre, dans ce système action, leur propre stratégie. C’est cette divergence des buts pour chacun des acteurs, partiellement autonomes, qui posent problème pour une organisation, puisqu’il est difficile de construire une action organisée dans ce contexte.
Donner les principaux éléments de la démarche de l’analyse stratégique.
La méthode est une démarche compréhensive où l’on tente de comprendre les caractéristiques singulières d’une organisation. On utilise une démarche hypothético-inductive où l’on élabore les hypothèses à partir des caractéristiques trouvées sur le terrain.On doit donc premièrement utiliser des méthodes d’analyse qualitatives pour trouver les caractéristiques (observation, entretien semi-directifs, etc.), un processus effectué pour toutes les catégories d’acteurs et où il est important d’établir une relation d’empathie. Ensuite, par une double comparaison du matériel subjectif, on cherche des hypothèses globales. On compare premièrement les témoignages d’acteurs dans des situations distinctes et ensuite, on compare les témoignages d’acteur dans ses situations identiques. On restitue donc un diagnostic en distinguant les faits relationnels et leur signification. Ce diagnostic, apportant une connaissance et un raisonnement, va être communiqué aux acteurs afin qu’ils élaborent une solution.
Quelle conception particulière à l’analyse stratégique de l’acteur (l’employé, le dirigeant, etc…) dans l’organisation ?
L’acteur est libre même dans les systèmes où le poid des règles est plus important. Ce dernier est en mesure de faire des choix, car il possède une capacité de calcul ainsi qu’une rationalité limitée. L’acteur a un instinct stratégique puisque son comportement dépend non seulement de sa socialisation, de ses caractéristiques individuelles, etc., mais aussi de sa perception de l’organisation dans lequel il se situe, de ses opportunités et de ses contraintes, des intérêts des autres acteurs en présence, etc. Finalement il a des intérêts qu’il poursuit en fonction du contexte d’action dans lequel il se situe. Cet intérêt n’est pas défini, mais plutôt visible à travers les jeux d’acteurs.
Définir le concept de pouvoir et donner un exemple issu du cas PX.
Le pouvoir est une relation d’échange où un acteur à la capacité de structurer des processus d’échange en sa faveur, en exploitant les contraintes et les opportunités de la situation pour imposer des termes d’échange favorables à ses intérêts. Le pouvoir n’est donc jamais totalement déséquilibré: c’est un échange négocié de comportements qui est structuré de telle sorte que tous les participants en retirent quelque chose, tout en permettant à quelqu’un (ou plus) d’en retirer davantage que les autres. Ce concept de pouvoir vient des organisations où la résolution de problème devient un enjeu de pouvoir pour les acteurs. Le pouvoir ne se conçoit ainsi que dans la perspective d'un but qui motive l'engagement des acteurs. Dans le cas de l’usine PX, il y a de gros problèmes de gestion puisque PX a de la misère à rentrer dans les délais pour satisfaire les clients. Perache, au grand atelier, a certaines sources importantes de pouvoir (ex. les données de gestion). Il va y avoir une relation d’échange entre Perache et le département du contrôle de gestion et d’affaires sociales où en échange des informations
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