Les principaux agrégats de la macroéconomie
Cours : Les principaux agrégats de la macroéconomie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cctoiaidemoi • 29 Septembre 2018 • Cours • 1 800 Mots (8 Pages) • 2 049 Vues
Chapitre 1 : Les principaux agrégats de la macroéconomie
Section 1 : qu’est-ce que la macroéconomie ?
Une approche théorique du fonctionnement de l’économie qui étudie les variables agrégées. Macro signifie « grand » (VS microéconomie, qui étudie les marchés, signifie « petit »).
Variables agrégées : Production totale d’une économie (ex : niveau de chômage, consommation des ménages), du mot agrégat.
Deux limites de la micro comme base de la macro :
* La conception de la macro est impossible de mettre en pratique : connaissance des interactions qui se produisent sur tous les marchés » est largement insuffisante => PB de déficit des connaissances
* Représentation de tous les marchés donnent une représentation trop complexe pour une bonne analyse
La macroéconomie ici s’appuie donc d’emblée sur des variables agrégées.
On peut se demander.. Pourquoi la macro ? Elle poursuit deux ambitions :
* Identifier la cause des maux qui touchent l’économie le plus souvent, au moyen de modèles macroéconomiques (ex : chômage massif, 9%), c’est trouver un moyen de simplifier la réalité. On image alors un univers économique qui est bien plus simple que le monde réel. On crée des structures simples que l’on nomme « modèle ». Manière logique d’analyser une économie, à partir d’hypothèses, auxquelles on applique un raisonnement logique, pour en déduire des conclusions. => démarche hypothético-déductive Son but est de mettre en relation des agrégats économiques pour identifier entre eux des corrélations puis des liens de causalités. Ce modèle doit être en mesure d’expliquer des faits stylisés.
* Trouver des moyens et des manières de remédier à ces maux. On en déduit donc des recommandations de politiques économiques.
Dans ce domaine il existe des désaccords au sein même de la macroéconomie. Il y a deux raisons :
* Les recommandations de politiques économiques émanent naturellement de la représentation simplifiée choisies pour l’économie.
* Il y a souvent des divergences émanent de comment on voit la macroéconomie (ex : Keynésiens, néo-classique), et sur la hiérarchie établie entre les différents objectifs économiques. Certains économistes considèrent que la lutte contre les inégalités de revenu est prioritaire par rapport à la recherche d’une croissance plus forte.
Néanmoins il ne faut pas surestimer ce désaccord : il y a consensus entre les économistes à propos de trois objectifs des politiques macroéconomiques. Les trois grands objectifs des politiques macroéconomiques sont :
* La croissance de la production agrégée à un rythme soutenu
* La lutte contre le chômage, soit parvenir au plein emploi
Il n’y a pas d’égalité face au chômage, certaines catégories sont touchées de manière disproportionnée (jeunes, non-qualifiés, certaines minorités ethniques)
* Taux d’inflation faible, la hausse continue du niveau général des prix. Le taux d’inflation est le taux auquel ce niveau augmente.
La plupart du temps dans une économie les prix n’évolue pas en même temps que les salaires, mais aussi entre eux. Ceci à trois conséquences : L’inflation affecte la répartition des revenus. Par exemple les retraités n’ont pas des pensions qui évolue au même rythme des prix, donc leur revenue baisse par rapport au reste de la population. Certains biens et services voient leur prix en hausse alors que d’autres non. On appelle ça la distorsion des prix. L’inflation créé de l’incertitude (baisse de l’investissement, de l’emploi, etc…) Il peut manquer l’objectif d’une croissance durable, mais le manque d’études et le sujet n’est pas encore très inscrite dans ses objectifs. En macro, on cherche comment produire plus de bien.
Section 2 : La croissance : comment mesurer l’augmentation de la production agrégée ?
On le mesure à l’aide d’un agrégat appelé le PIB (Produit Intérieur Brut). IL existe deux indicateurs relatifs au PIB :
* Le niveau du PIB sur une période donnée : l’année. (2300 Milliards d’euro courant en France en 2017)
* Le taux de croissance du PIB : taux de variation du PIB entre deux dates (2.8% en valeur sur l’année 2017 en France)
Il y a des phases d’accélération de la croissance où finalement le taux de croissance du PIB augmente. Cela signifie qu’on s’enrichit de plus en plus vite. Il y également des phases de ralentissement de la croissance où le taux de croissance du PIB diminue. Cela signifie qu’on s’enrichit moins vite qu’au paravent. Quand le taux de croissance devient négatif, cela signifie que le niveau du PIB diminue. Le niveau est moins important qu’avant. On a rajouté moins de richesse que les années précédentes.
Comment peut on mesurer la production agrégée ?
Il y a trois manières de mesurer le PIB :
* L’optique de la production : consiste a mesurer le PIB à travers la notion de valeur ajoutée, PIB c’est la somme des valeurs ajoutées dans une économie d’une période donnée. La valeur ajoutée d’une entreprise ou d’une administration publique c’est sa production de laquelle on enlève la valeur de ce qu’elle a consommé pour produire (consommation intermédiaire).
* L’optique des revenus : on considère que la production donne lieu dans l’économie à une distribution de revenus, c’est pour cela qu’on crée la valeur ajoutée. Le PIB est aussi la somme de tous les revenus dans une économie, comme les salaires versés aux employés, les profits (son nom en comptabilité nationale est l’excédent brut d’exploitation) tels que les ressources exploitées de l’entreprise après le paiement des salaires qui permettent de verser les dividendes à nos actionnaires, et des intérêts aux banques. Donc le PIB c’est la rémunération des salaires ajoutée à l’excédent brut d’exploitation et aux impôts.
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