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Les entreprises et les consommateurs

Mémoire : Les entreprises et les consommateurs. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2013  •  1 728 Mots (7 Pages)  •  845 Vues

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Les entreprises et les consommateurs

Les entreprises

Les coûts d’opportunité :

Il s’agit de l’arbitrage entre le coût de la meilleure opportunité et de la meilleure alternative possible.

Une leçon de base issue de la microéconomie est que ce qu’une entreprise reporte comme coûts n’est généralement pas des coûts dits économiques (il s’agit de coûts comptables) (=il ne faut pas faire confiance aux coûts comptables mais aux coûts économiques). Ceci implique que les conclusions basées sur des coûts économiques qui reflèteraient uniquement des données comptables sont critiquables. Souvent il est de l’intérêt de l’entreprise de lisser ses coûts dans le temps. Par exemple : modifier les impôts à payer.

Les coûts économiques renvoient aux coûts d’opportunité. C’est-à-dire que les coûts historiques ou les coûts liés aux facteurs de production ne sont pas les coûts pertinents pour l’analyse économique. Par exemple : quand une entreprise qui possède une capacité de production limitée se pose la question de la pertinence de lancer un nouveau produit à partir de cette capacité limitée, les coûts économiques importants doivent inclure les profits que pourraient obtenir ce segment de capacité s’il était dévoué à la meilleure utilisation alternative possible.

Les fonctions de coût, les économies d’échelle et d’envergure

Nous faisons l’hypothèse que la fonction de coût d’une entreprise est indépendante des décisions des autres entreprises. Elle dépend uniquement des quantités qu’elle vend.

Rappel : les fonctions de coûts sont dérivées du programme de minimisation des coûts. Elles attachent une valeur des coûts à chaque niveau de production. Elles représentent donc le coût minimal de l’entreprise, étant donné le prix des matières premières et la technologie des facteurs de production : C(q).

Économie d’échelle : plus une entreprise produit, plus son coût moyen sera faible. Donc on amortit les coûts fixes.

Une entreprise mono-produit (qui produit un seul produit) est dite faire des économies d’échelle s’il devient de moins en moins coûteux de produire en moyenne 1 unité de bien. Le coût moyen de long terme diminue.

Une entreprise fait des déséconomies d’échelles s’il devient de plus en plus coûteux de produire en moyenne 1 unité de bien. Cela peut arriver dans le cas ou l’on a dépassé la capacité de production.

La présence d’économies d’échelle favorise la concentration d’une industrie.

Une entreprise multi-produit peut être capable de réduire ses coûts moyens d’un produit spécifique si elle accroît sa gamme de produits. Dans ce cas nous disons que l’entreprise profite d’économies d’envergure / d’économies de gamme.

Dans une analyse de court terme, seuls les coûts marginaux sont pertinents pour l’analyse économique.

25.01.12

Les coûts fixes et les coûts irrécupérables

Les coûts fixes sont des coûts indépendants du niveau de production et dépendent de décisions qui ont été prises plus tôt.

Ils peuvent dépendre de la capacité de production, de la couverture géographique, etc.

Malgré tout, les coûts fixes impactent les profits mais n’affectent pas les décisions de prix. Pourquoi ? Parce que ces dernières sont guidées par des modifications à la marge (en effet ce qui nous intéresse pour tarifer c’est le coût marginal).

Les coûts irrécupérables ne sont supportés qu’une fois et donc ne peuvent pas être pleinement récupérés. Si par exemple on décide de revenir sur la décision, alors c’est perdu. La stratégie d’entrée sur un marché nécessite des coûts, et s’il s’avère que cela ne fonctionne pas alors ces coûts seront perdus. La publicité est un de ces coûts d’entrée sur un marché.

John Sutton a travaillé sur les coûts irrécupérables et montre qu’il s’agit principalement de coûts marketing.

+++++ revoir les 5 hypothèses de base de la CPP +++++

- atomicité : un grand nombre d’acteurs

- homogénéité : un même produit sur le marché

- transparence : l’info sur les carac des pdts et des E est connue de tous

- libre entrée et sortie

- parfaite fluidité des facteurs de production (K et L)

Théorie des marchés contestables : dans la pratique, pour avoir de la concurrence, il n’y a qu’une seule et unique hypothèse qui compte : libre entrée et sortie. À partir du moment où on est libre d’entrer et sortir sur un marché sans coûts trop importants alors le marché est contestable (concurrentiel). Pour qu’un marché soit contestable, il ne doit pas y avoir de coûts irrécupérables.

Hypothèse de maximisation du profit

La fonction de profit : π(q) = recettes – coûts

Recette = pq

Coûts = c(q) : coûts économiques -> coûts d’opportunités, etc.. (ce ne sont pas des coûts comptables)

Les choix que font les concurrents affectent les profits des entreprises.

Les entreprises sont supposées maximiser leurs profits (condition de base).

Ce n’est pas pour dire qu’un comportement maximisateur de profit et toujours la meilleure approximation du comportement concurrentiel observé mais il procure une référence naturelle du comportement des entreprises.

Par exemple : dans la politique de concurrence (les autorités surveillent le comportement des entreprises sur les marchés), l’objectif principal est la maximisation du profit. Quitte à ce que cela passe par des pratiques illégales comme évincer un concurrent.

Exemples ou la maximisation du profit n’est pas l’objectif n°1 :

- Le propriétaire peut avoir un autre objectif que maximiser son profit :

. Maximiser

...

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