Les différentes externalités négatives de la croissance
Cours : Les différentes externalités négatives de la croissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Mai 2013 • Cours • 599 Mots (3 Pages) • 1 756 Vues
par Arthur C. Pigou, économiste anglais, pour corriger l’incapacité du marché à prendre en charge les problèmes liés à la dégradation de l’environnement et à la répartition des revenus. Pigou le définit comme « un effet de l’action d’un agent économique sur un autre qui s’exerce en dehors du marché » (The Economics of Welfare, Macmillan, 1932).
La croissance s’accompagne de nombreuses externalités négatives : l’épuisement des ressources naturelles, l’accentuation des inégalités entre les pays, les dégradations et les risques écologique.
1. L’épuisement des ressources naturelles
Toutes les ressources naturelles ne sont pas renouvelables (exemples : pétrole, charbon, gaz naturel) ; la croissance épuise les ressources non renouvelables de la planète. Certaines ressources, bien que renouvelables, sont surexploitées : zones de pêche, terres arables (érosion des sols), forêts… et menacent de disparaître.
2. L’accentuation des inégalités entre les pays
Ces inégalités accentuent les risques de conflits entre pays pauvres et pays riches.
3. Des dégradations et des risques écologiques majeurs
La pollution des sols, de l’eau, la fragilisation des écosystèmes, l’émission de dioxyde de carbone constituent autant de facteurs de risques écologiques majeurs.
Le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre a des répercussions sur l’agriculture (sécheresse), entraîne des pénuries d’eau pour la population, des inondations des zones côtières, etc.
Parmi les risques écologiques, on peut citer les accidents technologiques majeurs (1984 : explosion d’une usine de pesticides à Bhopal, en Inde ; 1986 : explosion d’un réacteur nucléaire à Tchernobyl, en Ukraine), les marées noires (1978 : Amoco Cadix ; 1989 : Exxon Valdez ; 2002 : Erika Prestige ; 2008 : pollution de l’estuaire de la Loire par la raffinerie Total de Donges).
B. Les principes d’un développement durable
Le « développement durable » est, selon la définition du rapport Brundtland, Notre avenir à tous (1987), « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Le développement durable est donc un compromis entre trois contradictions fondamentales :
– les intérêts des générations actuelles face à ceux des générations futures ;
– les intérêts des pays industrialisés face à ceux des pays en développement ;
– les besoins des êtres humains face à la préservation des écosystèmes.
1. Les origines du développement durable
– En 1968, un groupe de personnalités visionnaires de différents pays crée le Club de Rome. Elles souhaitent que la recherche s’empare du problème de l’évolution du monde pris dans sa globalité pour tenter de cerner les limites de la croissance.
– En 1971, le Club de Rome publie un rapport (Halte à la croissance), qui prône la croissance zéro. Le développement économique y est présenté comme incompatible avec la protection
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