Les Jeunes Et La Violence
Note de Recherches : Les Jeunes Et La Violence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ten07 • 19 Janvier 2014 • 1 667 Mots (7 Pages) • 862 Vues
Comment les jeunes expriment ils la violence ?
Introduction :
On estime qu’en 2000, 199 000 jeunes ont été tués dans le monde, ce qui équivaut à la mort chaque jour de 565 jeunes de 10 à 29 ans pour cause de violence interpersonnelle. Les taux d’homicide chez les jeunes varient cependant beaucoup d’une région ou d’un pays à l’autre et, presque partout, ils sont beaucoup moins élevés chez les filles que chez les garçons. La violence est l’utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la mort. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance. Nous l’assimilerons avec les jeunes, un être qui n’est ni un enfant, ni un adulte mais qui possède une certaine maturité.
Il serait intéressant de se demander comment les jeunes expriment-ils la violence.
Nous verrons lors d’une première partie qu’il y a une violence croissante chez les jeunes aujourd'hui puis nous étudierons leur moyen d’exprimer la violence.
Généralité :
La violence semble avoir envahi depuis quelques années le champ de notre vie, que ce soit dans les images (films, spots télévisuels, jeux vidéos, bandes dessinées), dans le langage (les dialogues entendus entre les jeunes, mais aussi entre les adultes en colère en témoignent), dans la musique (contemporaine, rap, funk), dans le sport (avec ou sans dopage, la violence a pris le pas sur l'agressivité), dans de nombreuses situations de compétition où il semble que tous les moyens sont bons pour l'emporter sur l'adversaire (y compris dans le monde politique où des délits en tous genres font l'objet de procédures judiciaires), sans parler de la violence des banlieues, ni celle que l'on rencontre dans les transports en commun.
I – Une violence croissante chez les jeunes aujourd’hui
A) Des jeunes en crise d’identité
De nos jours, l’entrée du jeune dans notre société d’adultes en tant que citoyen actif à part entière se fait plus tardivement qu’autrefois.
Dans le développement psychoaffectif de l’individu, il y a des périodes charnières comme l'adolescence qui est une phase de transition importante. Le jeune est en pleine recherche d’identification. L’adolescence est une période de dépréciation de soi. Cette période est traversée de paradoxes, un désir de grandir, d’autonomie associée à la nostalgie de l’enfance et un désir de s’affirmer allié à la peur de la confrontation. Cela peut amener le jeune à prouver qu’il existe par la violence, un mode d’action, permettant au jeune d’obtenir
par ce moyen ce qu’il ne réussit pas par d’autres. Elle est aussi et surtout la période du déni, du refus du cadre et des règles de la société avec un besoin de transgresser.
B ) Les facteurs du à cette violence
Les causes de la violence des jeunes ont déjà fait l’objet de nombreuses études. Les spécialistes sont d’avis que de nombreux facteurs de risque liés au contexte social sont de nature à favoriser des débordements ultérieurs.
• maltraitance / délaissement
• manque de surveillance parentale
• constantes disputes entre les parents (divorces)
• éducation chaotique
• problèmes scolaires
• appartenance à une bande exerçant la violence
• désavantages sociaux (pauvreté, conditions d’habitation précaires)
Exemple : Cellule familiale : Même si elle ne peut seule être tenue pour responsable, une carence familiale sous-tend fréquemment des problèmes de violences. La famille est le premier lieu d’éducation et de socialisation de l’enfant. Ce devrait être le premier cercle de structuration.
Mais, de nos jours, la cellule familiale est souvent déstabilisée : diminution du temps consacré aux enfants, absence des grands-parents, disparition de l’autorité paternelle, divorces, voire parents contre-modèles…. L’apprentissage de la violence peut aussi se faire à travers les violences intrafamiliales.
Cette liste des causes en partie responsables de la violence des jeunes est loin d’être exhaustive. Toutefois l’influence d’autres facteurs potentiels, comme la consommation de
vidéos violentes, de drogue, d’alcool etc., reste encore dans une cause soudaines.
On peut considérer qu’il est impossible de réduire la violence des jeunes à une cause unique, voire à quelques causes seulement. En effet, c’est plutôt un cumul de facteurs qui joue un rôle important.
II - Moyens d’exprimer la violence.
Il faut savoir qu’il existe différente types de violence : la violence de nature physique, psychologique, sexuelle, structurelle (elle résulte des structures et des normes d’une société qui créent des conditions défavorables au développement de groupes ou d’individus : inégalités des chances, inégalités sociales, discriminations, etc.) et la violence dirigée contre soi-même.
Cette pratique donne au jeune la possibilité d'exprimer sa colère, sa frustration, son sentiment d'injustice et d'autres émotions négatives et douloureuses autrement que par la violence dirigée contre autrui.
Le jeune peut, à l'intérieur d'une structure où la violence a un véritable droit d'expression, développer son sens de l'effort, de la discipline, de la loyauté, du respect et de la confiance en devenant " partenaire " après avoir été " adversaire " dans la dimension de l'échange.
A) La violence dans la rue
Les formes de la violence collective des jeunes ont lieu
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