Les Instruments économiques Pour La Politique Climatique

Trois grandes voies sont aujourd'hui explorées afin de répondre à ces problématiques environnementales : la taxation, le marché des quotas et laréglementation. Toutes les solutions nécessitent une coopération internationale accrue qui fait défaut jusqu'à présent

Le coût de production privé des biens et services est inférieur au coût social.

Pour revenir à une situation de production optimale, il est nécessaire de combler l'écart entre coût privé et coût social, c'est-à-dire d'internaliser les externalités, de faire payer à l'entreprise le coût externe. C'est pour cela qu'on instaure des taxes.

La taxe est une solution uniquement partielle : tant que les entreprises payent la taxe, elles peuvent continuer à polluer. L'objectif des quotas est defixer au préalable la quantité de pollution acceptable. C'est le système qui a été mis en place pour les marchés de quotas d'émission de gaz à effet de serre.

Il existe le risque que les mesures de régulation par les prix ne soient pas suffisamment incitatives pour changer les comportements des acteurs économiques. C'est dans ce cas que la réglementation peut être plus efficace. Il peut s'agir de fixer des limites à ne pas dépasser ou d'obliger à choisir un type de processus productif plutôt qu'un autre.

Cependant, pour les libéraux, la réglementation peut représenter un coût élevé (élaboration, mise en place, contrôle, erreurs, etc.), auquel cas il peut être préférable de laisser les acteurs choisir eux-mêmes les solutions les plus efficaces.

L'environnement peut être considéré comme un bien public mondial.

C'est le sens du Protocole de Kyoto, signé en 1997 et qui prévoit la réduction des six principaux gaz à effet de serre de 5,2% entre 2008 et 2012. C'est également le sens des négociations mondiales qui ont suivi sans pour autant porter leurs fruits.

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