Les Fondements De L'échange International
Mémoires Gratuits : Les Fondements De L'échange International. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juuuuuuuuuu • 18 Avril 2013 • 696 Mots (3 Pages) • 1 160 Vues
Les fondements de l’échange international
Les flux internationaux des biens et services
1) L’influence des flux intrarégionaux
Les flux intrarégionaux concernent les flux à l'intérieur d’une même région. On relève que plus de 50% des échanges de marchandises provenants d'Amérique du Nord reste a destination de cette zone (Cf. Doc 4p52;L.2) de la même manière, 50% des échanges de marchandise provenants d’Asie et près de 75% des échanges provenants d’Europe sont destinés respectivement à des pays Asiatiques et Européen. Au total, plus de 55% des échanges de marchandises sont intrarégionaux.
2) Le commerce au sein de la Triade
Les 3 pôles de la Triade (Amérique du nord, Europe, Asie) représente plus de 84% du commerce de marchandises en 2006. Parmi ces 3 pôles, l’Europe et l'Amérique du nord connaissent une croissance relativement faible de leurs échanges entre 2000 et 2006 (variation annuelle de leurs exportations < à 5%). Tandis que l’Asie connait une croissance beaucoup plus dynamique de son commerce international (croissance annuelle de 10% annuel de ses exportations entre 2000 et 2006).
II) Les théories traditionnelles des échanges
Les économistes classiques et néoclassiques sont partisan du libre échange. Selon eux, le libre échange est favorable au développement des nations. Il convient donc de limiter les obstacles à la circulation des biens entre les économies nationales (à la différence des théories protectionnistes). Pour les partisans du libre échange, l'échange international s’explique par la division du travail entre les nations permettant une production au moindre coût.
1) La théorie des avantages absolues
En 1776, Adam Smith est le premier auteur à expliquer le commerce international : «Tant que l’un de ces pays aura des avantages et qu’ils manqueront à l’autre, il sera toujours plus avantageux pour celui-ci d’acheter du premier que de fabriquer lui-même» (Cf. Doc6p53). En définitive, chaque pays à intérêt de se spécialiser dans les productions pour lesquels il possède un avantage absolue en terme de coût par rapport aux autres nations. A l’inverse, il s’approvisionnera à l'extérieur à moindre coût pour les productions dans lesquels il ne détient aucun avantages.
La théories des avantages comparatifs
En 1817, David Ricardo remet en cause la théories des avantages absolus: des pays sans avantages absolus ont également intérêt à participé au commerce international. Ricardo montre ainsi que la spécialisation international est bénéfique pour tous. Les nations sans avantages absolus, doivent se spécialiser dans les productions pour lesquelles elles connaissent le moindre désavantage en terme de coût et de prix de vente: «Les pays A et B ont toujours intérêt à faire du commerce l’un avec l’autre même si A est le meilleur pour tout, c à d, pour les automobile comme pour le pain.» (Cf. Doc7p54).
Les nouvelles théories du commerce international
La nouvelle théorie du commerce international, dont
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