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Les Fluctuations économiques

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Par   •  16 Janvier 2013  •  924 Mots (4 Pages)  •  1 358 Vues

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Les fluctuations économiques.

Définition :

Les fluctuations économiques correspondent au changement du taux de croissance du PIB. Un cycle économique est un concept qui définit les fluctuations économiques en les décomposant en une succession de phases clairement identifiables et répétitives dans le temps de manière ordonnée. A travers les fluctuations, on peut dégager une tendance générale ou trend qui correspond au mouvement général de la croissance du PIB, le plus souvent à la hausse.

Le cycle Juglar :

Juglar (1819 – 1905) met en évidence un cycle de courte période, dont la durée se situe entre 6 et 11 ans. Ce cycle est composé de quatre phases : 1) l’expansion (l’augmentation des prix et de la production), 2) la crise (le retournement de situation), 3) la récession (un ralentissement de l‘augmentation de la production) ou la dépression (une baisse de la production), et 4) la reprise qui est le début d’une nouvelle phase d’expansion.

Selon Juglar : « La principale cause de la dépression est la prospérité ».

Deux analyses expliquent le cycle de Juglar :

- l’analyse de Kaldor (1908 – 1986) : le cycle est dû aux erreurs d’anticipation des entrepreneurs. Ainsi, l’imperfection de l’information entraîne une incertitude face à l’avenir. Ces erreurs d’anticipation ont d’importants effets sur la croissance à cause du temps de réponse de la production au signal du marché, c'est-à-dire au prix. Le temps de réponse est le temps qui s’écoule entre la décision prise par l’entrepreneur d’investir et l’arrivée effective de la nouvelle production sur le marché. Lorsque le marché est porteur, c'est-à-dire que les prix sont élevés, l’entrepreneur investit pour augmenter sa production et donc son chiffre d’affaires. Mais comme le temps de réponse est long, le marché est en surplus de production lorsque la nouvelle production arrive, car les prix ont déjà baissé : la surproduction est la cause de la crise.

- l’analyse d’Aftalion (1874 – 1956) : l’effet accélérateur. Une faible variation de la consommation entraîne une variation beaucoup plus forte de l’investissement et de la production, même quand les anticipations des entrepreneurs sont exactes. Cela est dû à une discordance entre l’évolution des profits et celle des salaires. En effet, les profits augmentent plus vite que les salaires : l’augmentation de la rentabilité du capital implique une hausse de l’investissement et donc une hausse des capacités de production ; mais cette hausse est supérieure à celle du pouvoir d’achat. On assiste donc encore une fois à une crise de surproduction.

Dans les deux analyses, la crise est due à la surproduction. Les prix baissent, l’investissement aussi et donc les employeurs licencient. La diminution des salaires et l’insécurité liée à l’emploi concluent à la déprime de l’activité économique.

Le cycle Kondratieff (ou Kondratiev) :

Kondratieff (1892 – 1930) met en évidence un cycle long, dont la durée moyenne est d’une cinquantaine d’années. Il se compose d’une phase de croissance soutenue, puis d’une phase de croissance ralentie. Selon Kondratieff, ces cycles sont dus au niveau des prix et à celui des taux d’intérêts. Lors de la première phase, la croissance est forte. Les prix augmentent, et donc les entrepreneurs investissent et empruntent. Plus les emprunts augmentent, plus les taux d’intérêts aussi à cause des banques qui veulent faire fructifier au maximum leur capital. Mais ils deviennent à un moment trop élevés et découragent les entrepreneurs : c’est la crise. Les prix sont alors en baisse

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